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Nathan & Salomée
" Je t'aime, tu le sais très bien, tu le sais aussi que c'est dur pour moi, je ne veux pas te quitter, mais je dois le faire, on doit le faire, c'est absurde, c'est idiot et j'ai mal au coeur..."
On était là, l'un face à l'autre, j'avais les larmes aux yeux, tu savais très bien que je ne voulais pas te dire ses mots. Tout était planifié, ma haine n'était pas contre toi, au contraire, j'aurai voulu que tu me serres très fort contre toi que tu m'apaises comme auparavant, mais tu ne pouvais pas, on ne pouvait plus. Tu m'as regardé, c'était la première fois depuis longtemps que tu arrivais à me sourire. Il pleuvait, ça accentuait plus le fait que j'étais triste, en fait, chaque goutte de pluie représentaient le taux de larmes que j'avais versé pour toi. Nous étions à un gala en l'honneur des soldats qui ont combattu en Irak, je portais une jolie robe, un peu ce que les princesses font. Tu étais là adossé contre un mur, tu m'as regardé, j'ai évité ton regard. Ton uniforme était magnifique... la salle était foule, je me suis même perdue, je ne savais où allé, toutes ces personnes haut-placé tournoyaient dans tous les sens, certains profitaient des encas prédisposés, d'autres dansaient. Et mon cœur battait encore la chamade, cela ne faisait que quelques mois que nous avions décidés d'en conclure avec notre relation, mais j'avais mal. Nous nous sommes frôlés la main, par je ne sais quelle intervention, mais ma main resta dans la tienne et nos regards se croisèrent. Mon cœur palpita, alors je décidais de nous sortir de là, je te tirais, vers une sortie, quelque part de plus calme que cette foule dense. Nous nous retrouvâmes sur un balcon duquel je m'adossais quelques minutes, silencieuse...Ça fait longtemps, Monsieur Prescott, dis-je en brisant le silence, des larmes coulaient le long de mes joues, mais tu ne pouvais pas les voir, je ne te faisais plus face, tu étais derrière moi, si calme...comment se porte vos affaires en Irak ?...ma voix tremblait,mes larmes jaillissaient... J'avais tellement plus à lui dire et je n'avais tellement pas envie de lui parler de manière formelle, tellement pas.
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