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Les soirs de semaine étaient rarement consacrées aux soirées débauches. Eugene sortait oui, jusqu'à une heure qui pourrait facilement être qualifiée de "tardive", mais il ne buvait jamais comme un trou à ces moments-là, et ne se satisfaisait qu de ses amies et d'un bon verre de vin blanc, français, de préférence. Eugene ne se mettait donc pas la tête à l'envers un mardi soir, surtout si le lendemain il avait un cours assez avancé sur les pathologies des méninges. Il était sérieux des fois le jeune allemand, quand il n'était pas distrait par un beau garçon ou par ses sorties dans des magasins de luxe ou par des ragots de toutes sortes. Et ce mardi soir, il fut servi. Il avait passé la journée à trouver une tenue afin d'assister à un match de football, avec quelques amies Cabot, et leurs amis. Dans les gradins, on pouvait dire que l'ambiance était électrique, entre une partie de carte qui se transformait peu à peu en strip poker, encourageant bien plus les joueurs et une bouteille très vite finie, dès lors il fallait ouvrir la seconde. Les éclats de rire par dizaines avaient fini par prendre le pas sur le jeu, et au bout d'un certain temps, Gégène et ses amies n'y prêtait plus grande attention. Il zappa les garçons qui courraient sur le terrain, il zappait son cours épineux du lendemain, il zappait à peu près tout ce qui pourrait l'empêcher de profiter de cette belle soirée improvisé. Mais à force de ne plus faire attention à rien, à baisser la garde, il fit la plus belle erreur de la semaine: se laisser servir nombre de verres par des gens qu'il connaissait peu. Se disant qu'ils étaient amis d'amies, il s'était senti en sécurité, mais il avait eu bien tort. C'était simple: le match avait fini depuis maintenant un bon quart d'heures, le résultat lui était inconnu, les gradins étaient parfaitement déserts, ne laissant qu'Eugene et son groupe, et maintenant, le jeune homme avait la tête qui tournait.
Et ce n'était qu'un début, car bien vite, il ferma les yeux, pour ne les rouvrir qu'une ou deux heures plus tard. Ainsi affalé sur sa place, l'allemand se demanda encore dans quelle histoire il s'était fourré. Instinctivement, il porta sa main à sa tête, qui le faisait affreusement souffrir. Qu'avait-il ingéré ? Avait-il été d'accord au moins ? Dès qu'il sera sur pied, il ira voir ses camarades de beuverie et tirera toute cette histoire au clair. Pour le moment, il se contenta de se lever, et il ne put alors que constater qu'il avait encore un peu d'alcool dans son sang. Le garçon se maudissait déjà d'avoir été inconscient, et entama une longue descente de ces marches. Longue ? Peut-être pas tant que ça puisqu'il dégringola les escaliers aussitôt qu'il essaya de bouger ses jambes. Aïe. Bordel, putain, qu'il avait mal. Le souffle coupé, il essaya de se remettre de ses émotions. Waow. Et maintenant que venait la douleur. Il était incapable de mettre un pied devant l'autre. Les pieds avaient pris plus qu la tête apparemment. Grondant après le monde entier, il se demanda comment il allait faire. Surtout qu'il sentait déjà des gouttes de pluie lui tomber sur le coin de la joue. Pas moyen de rentrer par lui seul, blessé, drogué, il devait impérativement trouver quelque chose. Appeler les urgences ? Certainement pas, il avait une certaine fierté tout de même. A court d'idées, il attrapa machinalement son blackberry et défila sa liste de contact. La plupart ne se déplacerait pas pour ses beaux yeux. Lily et Snow répondaient absentes. Et il était inutile de compter sur les Mathers qui devaient soit cuvés ou encore être fourrés à une soirée on ne savait trop où. Un éclair de lucidité vint traverser le brouillard laisser par l'alcool. Lukas. Il était médecin lui, ou du moins souhaitait l'être, puis ils s'entendaient bien en général. Et il était allemand. Ni une ni deux, Eugene attrapa son téléphone et envoya un texto à ce dernier, craignant d'avoir une voix trop déchirée pour l'encourager à venir.
Et ce n'était qu'un début, car bien vite, il ferma les yeux, pour ne les rouvrir qu'une ou deux heures plus tard. Ainsi affalé sur sa place, l'allemand se demanda encore dans quelle histoire il s'était fourré. Instinctivement, il porta sa main à sa tête, qui le faisait affreusement souffrir. Qu'avait-il ingéré ? Avait-il été d'accord au moins ? Dès qu'il sera sur pied, il ira voir ses camarades de beuverie et tirera toute cette histoire au clair. Pour le moment, il se contenta de se lever, et il ne put alors que constater qu'il avait encore un peu d'alcool dans son sang. Le garçon se maudissait déjà d'avoir été inconscient, et entama une longue descente de ces marches. Longue ? Peut-être pas tant que ça puisqu'il dégringola les escaliers aussitôt qu'il essaya de bouger ses jambes. Aïe. Bordel, putain, qu'il avait mal. Le souffle coupé, il essaya de se remettre de ses émotions. Waow. Et maintenant que venait la douleur. Il était incapable de mettre un pied devant l'autre. Les pieds avaient pris plus qu la tête apparemment. Grondant après le monde entier, il se demanda comment il allait faire. Surtout qu'il sentait déjà des gouttes de pluie lui tomber sur le coin de la joue. Pas moyen de rentrer par lui seul, blessé, drogué, il devait impérativement trouver quelque chose. Appeler les urgences ? Certainement pas, il avait une certaine fierté tout de même. A court d'idées, il attrapa machinalement son blackberry et défila sa liste de contact. La plupart ne se déplacerait pas pour ses beaux yeux. Lily et Snow répondaient absentes. Et il était inutile de compter sur les Mathers qui devaient soit cuvés ou encore être fourrés à une soirée on ne savait trop où. Un éclair de lucidité vint traverser le brouillard laisser par l'alcool. Lukas. Il était médecin lui, ou du moins souhaitait l'être, puis ils s'entendaient bien en général. Et il était allemand. Ni une ni deux, Eugene attrapa son téléphone et envoya un texto à ce dernier, craignant d'avoir une voix trop déchirée pour l'encourager à venir.
Comment va l'autre bel allemand du campus ? Bien mieux que moi j'espère, je suis au stade, et je viens de faire les marches en vol plané. je crois que je me suis cassé ou froissé quelque chose. Fin j'appellerai pas une ambulance, tu me connais, donc je voulais savoir si .. enfin, si par hasard t'étais dans le coin ? Je te serai redevable. Et pitié, te moque pas de moi, j'ai déjà assez honte, mouaha.
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