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Calena ✖ 15 novembre. Mon grand-père était venu ce matin-même pour une réunion très importante au sein de nos bureaux basés à Boston. Il arrivait expressément de Russie et le voyage lui avait sans doute paru bien long. C’est dernier temps, il avait l’air plus fatigué et il rechignait souvent à prendre l’avion. Cela m’avait surpris, car il faisait partie de ses hommes qui voyageaient souvent à cause de leur travail et de leur ambition. Il l’avait compris : pour rendre notre entreprise encore plus important qu’elle ne le fût, il devait viser toujours plus haut y compris les pays étrangers. Seulement voilà, ce matin-même, alors que nous étions en pleine réunion. Mon grand-père avait fait une attaque. Les urgences étaient arrivés à temps et l’avait emmené à l’hôpital. A présent, il se trouvait dans une chambre individuelle que nous avions payée extrêmement cher en raison du peu de place dans l’hôpital. Les médecins, lui avait dit de se reposer, car la fatigue était la raison de cette attaque. C’était un homme nerveux et qui avait tendance à s’énerver facilement. Ce n’était donc pas étonnant qu’il fasse une attaque. Je ne m’entendais pas forcément bien avec lui. Nous étions souvent en conflit pour pas mal de chose, mais c’était mon grand-père. Avant que je ne le connaisse comme l’homme d’affaire féroce d’aujourd’hui, je l’avais connu sous un jour plus chaleureux. J’étais en train d’errer dans les couloirs depuis plusieurs heures et je commençais à étouffer. J’avais besoin d’oxygène. Aussi, j’étais sortie, mais cela ne me suffisait pas. J’étais en train de paniquer à ma façon. Oui, car un peu plus tôt, j’avais entretenu une conversation avec mon père. J’allais surement devoir quitter mon poste de professeur à Harvard, car à présent nous étions réduits à deux dirigeants et il y avait trop de travail. J’éprouvais un déchirement, car j’adorais mon métier de professeur. J’avais été à l’encontre de l’avis de mon grand-père. Je m’étais battue pour tout ça. Plus les heures défilaient et plus je me disais que mon seul oxygène serait Milena. J’avais besoin d’elle à ce moment précis. Il devait être aux alentours de vingt heures et malgré l’heure, je lui avais envoyé un message en lui disant ou je me trouvais.
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