It's a joke Ft Olivia

Je sais on est que mi-novembre mais, les fêtes seront là plus vite qu'on ne le croit. Puis je suis pointilleuse, j'ai horreur de m'y prendre trop tard pour faire une liste de cadeaux et me procurer le tout. Surtout je n'ai pas le temps de m'y prendre à la dernière minutes. Puis ne vous leurrer pas aucune promotions pendant les dernière semaines avant les fêtes, c'est une arnaque commerciale sans nom. Bref, je suis au centre commercial faisant de petits achats pour les gens de ma famille, mes amis,ceux que j'aime et même ma très chère cousine, oui tenez-vous bien, vous avez bien entendu. Bon c'est clairement pas le grand amour entre nous, alors qu'on devrait être solidaires, ma jalousie nous pousse à nous tirer dans les pattes. Autant que possible, enfin surtout moi. Mais, elle fait partie de la famille et même si les airs sont contre moi, je ne suis pas une garce finie, non. J'ai déjà trouvé deux trois trucs sympa et je me dirige vers l'ascenseur avec la ferme intention d'aller me prendre un petit café bien mérité en haut. Les portes étaient sur le point de se fermer alors que je me crée une brèche de force juste avant d'être obligée d'attendre le prochain. Je suis en train d'envoyer des textos, si bien que je ne remarque pas tout de suite la personne déjà présente. Oui si on pouvait me greffer mon téléphone sur l'oreille ce serait bien pratique. Je me retourne alors et mes yeux s'écarquillent comme deux soucoupes volantes. Non, c'est une blague n'est-ce pas?? Olivia... Je sens une colère monter en moi, je dois être passer rouge écarlate sans doute.Bordel, c'est une blague ça?

J'ai les mains chargées de paquets fort heureusement d'ailleurs. Mon regard est braqué sur elle, la petite blondasse acerbe se met déjà à me chercher plutôt ouvertement. Certes, elle a du culot et c'est bien l'une des seules choses que j'apprécie plus ou moins chez elle. Oh oui trop c'est certain, j'étais pressée de te revoir ma chérie. dis-je sur le ton du dédain total ben oui, quoi? J'aurai préféré voir n'importe qui d'autre plus qu'elle.  Bien, mon nez se porte à merveille, ainsi que mon égo nous avons tout les trois les reins bien solides. Mais,merci de ta sollicitude hein. répondis-je accompagné d'un sourire carnassier. Si elle pense m'atteindre avec cette bassesse elle est loin du compte. Je me moque ouvertement qu'elle n'ouvre le bal des petites piques. Olivia a peut-être gagné une bataille, elle n'a pas gagné la guerre, loin de là. Alors que je souffle de dédain, voilà que ce foutu ascenseur, décide de nous jouer un tour bien pendable. Il se stoppe brusquement en pleine montée. J'en lâche mes paquets de fureur, qui tombent alors sur le sol. Me tournant vers le panneau de contrôle, je me mets à actionner tous les boutons avec empressement. Pas moyen, je ne resterais pas coincée ici avec cette harpie. Mon regard un peu noir se tourne vers elle. Non mais, sérieux. On a vraiment du bol aujourd'hui. Je sens déjà que je m'échauffe, la supporter d'ordinaire oui bon mais,là? Merci mais, non merci quoi.

Je n'étais peut-être pas si sarcastique que ça car dans le fond, la croiser, la voir même si c'était pour nous heurter me faisait en sois plaisir, c'était dans nos confrontation qu'elle arrivait à obtenir une once d'admiration. J'ai horreur des gens plats et sans caractère,  horreur qu'on se baisse devant moi. Je n'aime pas ce qui ne me résiste pas. Mais, je me garderai bien de lui dire quoique ce soit. Je suis une fille compliquée et je n'ai sans doute trouvé d'équilibre avec elle que dans cette dualité. Mais,non voyons ma chérie. Tu te leurres... dis-je assez mystérieusement. Peut-être qu'un jour s'en sera tout autrement, oui un jour peut-être mais, pas pour le moment. Je coule un regard torve vers ma très chère cousine alors qu'elle se rit de ma réaction. Je souris aussi mais, de manière appuyée. Peut-être bien mais, moi au moins je ne rester pas en plan, comme une cruche à ne pas chercher de solution... Même si c'est surement pas ça qui va nous sortir d'ici. Non mais, c'est vrai regardez-là plantée comme une plante verte inutile. Puisque tu es si intelligente, vas-y je t'en prie Olie. 

Parfois je me demandais qui de l'une ou de l'autre, avait le plus de haine dans le fond. Cette petite guerre était débutée depuis si longtemps maintenant que j'avais du mal à déroger à nos sempiternelles prises de tête. Pourtant quelque part au fond, je ne la détestait pas enfin, je crois... Arrête un peu Olivia, tu n'es pas la seule préoccupation dans la vie, tu sais. Mais, je dois bien avouer que si tu avais moins de répondant, je me serais très vite lassée déjà. Et là je souriais un peu plus sincèrement même, un bon vrai sourire mais, ne vous leurrez pas, ça ne va pas durer. Je ne suis pas un diable ni un ange, je suis juste moi dans mon imperfection. En fait je ne supportait pas l'enfermement, ce n'était pas réellement de me retrouver avec mon exécrable cousine qui m'emmerdait mais, bien d'être enfermée dans un endroit aussi exigu. Je soufflais lourdement en laissant tomber mon tapotage de boutons, alors qu'elle téléphonait à la sécurité. Ben quoi ça me prouve juste que t'es peut-être un peu moins conne que je le pense... Bravo Olie. J'avais déposé mes paquets et croisais mes bras sur ma poitrine, je la regardais pensive. Je me disais parfois qu'en fait nous pourrions nous entendre mais, bon... Ce n'est pas encore pour maintenant décidément non. Ils t'ont dit dans combien de temps au moins? Ou tu n'as pas pensé à leur demander?