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On va jouer à un jeu. ► Alicia.

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Vous connaissez cette sensation où c'est sûrement votre dernier jour, votre dernière heure, dernière minute avant de mourir ? Cette sensation où ton coeur s'arrête, où tes muscles se tétanisent, où même, non-croyant, tu espères que Dieu viendra te secourir. Et pourtant, il ne se passe jamais rien. Tu te démerdes, tu te bats, tu penses à autre chose, tu espères qu'il ne s'agit que d'un cauchemard et tu vas te réveiller, très vite, il le faut. Survis, c'est tout ce que tu dois faire dans ces moments là.  Il y a cette petite voix dans ta tête, qui te répète sans cesse que ça n'arrive pas qu'aux autres, et une part de toi passe en boucle cette phrase, qui restera gravée. " C'est de ta faute ce qu'il t'arrive. Tout est de ta faute. Mais regardes toi, regardes comment tu es habillée, regarde l'heure qu'il est, et tu t'étonnes ? "  Et toi, tu es honteuse, tu recommences à avoir peur. Tu suffoques, tu te noies. Tu essaies désespérément de remonter à la surface, mais rien à faire. Il y a ce poids qui, attaché à ta cheville, t'enfonce un peu plus dans les profondeurs de l'océan.

L'amitié, si importante, n'est-ce pas ? Quand vous quittez vos amis, vous est-il déjà arrivé d'imaginer que c'est peut-être la dernière fois que vous les voyez ? Et votre famille ? Non, bien sur que non. On ne sait jamais de quoi demain est fait, mais si on part par là, on vivrait dans la peur constante. La peur. Ce sentiment atroce qui t'étouffe. Il n'y a que les cinglés qui ont peur tout le temps, les paranos. Mais, en ce qui me concerne, je ne l'étais pas. Pourtant, ce soir là, j'aurais aimé l'être, pour une fois dans ma vie.
Ce soir là, il pleuvait. Et j'attendais mon bus. Vous allez me dire, oui, c'est quelque chose de banal. Mais, nous n'avions plus d'électricité. Alors, j'attendais, il ne devrait pas tarder normalement. Je me trouvais dans le noir complet, avec comme seule lumière, la lune. Mais surtout, j'étais seule. Je pouvais entendre les grillons. Un bruit, reposant. Au loin, une voiture, j'ignore la couleur, j'avais surtout ses phares qui m'éclairaient. Et les feux de croisement tu connais ? Mais plus la voiture s'approchait de moi, et plus elle ralentissait. Sûrement quelqu'un qui est perdu, et qui cherche son chemin. Malheureusement, il connaissait sa route, tellement bien, que c'est le trou noir complet. Ne me demandez pas ce qu'il s'est passé après l'arrêt de bus, j'en ai aucun souvenir. Ou peut-être que je n'en ai pas envie finalement, de m'en souvenir. C'est mieux comme ça non ? La seule chose que je sais, c'est que je pleurais et hurlais de peur, et que c'était un homme. Rien n'arrive par hasard, ça n'arrive pas qu'aux autres. Des psychopathes, il y en a partout. A ce moment là, j'aurais juste aimé être chez moi, avec mes parents, malheureusement, j'en ai décidé autrement. Voilà ce qu'il m'arrive désormais. Il parait que notre destin est écrit d'avance, mais s'il nous fait peur, pouvions-nous seulement pas réécrire l'histoire ? Je n'étais pas seule dans la voiture. Oui, il y avait le psychopathe, bien entendu, mais à côté de moi il y avait..
« Alicia ? »

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L'ombre, noire, froide et insaisissable, l'ombre, un double de soit, un double vide, un double sans vie que l'on fait vivre, mais c'est elle qui me faisait vivre ces derniers mois, ou plutôt je vivais comme elle. Même si j'avais retrouvé les personnes les plus chers à ma vie, je n'étais plus rien, je ne ressemblais plus à rien. Tout ça pour des cours, et des amis? Ça en valait'il vraiment là peine, j’espérais penser que oui. En y pensant j'étais pire que Dylan qui s'autodétruit, pire que Batiste qui dispersait, pire que mon père qui m'a tout caché. J'avais pris un bout de chacun voir une grosse partie de chacun de leur acte et je me les étais appropriée niveau cent. J'avais presque laissé tombé tout mes cours, posé un arrêt pour les TD que je devais assurer et abandonné l'idée de faire des cours particuliers, je passais mes journée entière dans la chambre, sous ecsta, musique à fond, à faire n'importe quoi. Et si s'était pas ça s'était quoi? S'était sortir, en boite, si j'étais sous les effets de la drogue, ou bien encore errer comme une ombre en ville. J'avais dis adieu à la Alicia de l'an derniers, adieu joie et sourire, bonjours pleure et dépression. De toute façon il ne pourrai rien arriver de pire que ça, qu'est qui pourrai être pire qu'être l'ombre de soit même? La mort, pas certain, à vrai dire, si je prenais pas ce malin plaisir à souffrir peu être que j'aurai tout laissé tombé depuis longtemps.
Ce soir s'était comme les autres soir, l'électricité n'était toujours pas revenue, j'errais dans Cambridge, clope à la main, je me laissais porter par le silence de la ville, peu de voitures roulaient, peu de gens étaient de sorties, il faisait noir, il faisait froid, il pleuvait, j'étais tranquille personne pour me déranger. Sauf des voix, ces voix d'hommes qui fond peur dans les films, ces voix qui te glace et qui sorte de la nuit, qui te transperce et qui te fige, avant de réagir et de fuir, mais s'était déjà trop tard, que tu faisais le premier pas qu'ils étaient déjà après toi à te sentir, à te tenir, ne te laissant aucune échappatoire, t'assomme et t'embarque dans une voiture. Sauf que là ils étaient pas plusieurs après moi, il était tout seul, et j'avais la force de ne rien faire, même pas me débattre ou crier, s'était finie. Il était bien utile les cours de défense. Après un long moment j’emmergeais, ça bougeais autour de moi, comme secoué, j'étais même pas assise, sur la banquette arrière, mais plutôt posée à la râche, dans une sorte d’immense coffre, ces coffres des voitures de ferme, qui n'avait que de place à l'avant et le derrière qui été remplis d'outils. Le gars avait bien fait ça, j'avait les mains attachées dans le dos, comme si s'était normal, puis une voix, je la connaissais et je pouvais pas la supporter, mais étrangement cette voix elle me rassurait. "Lily..." Je crois que j'avais autant de panique dans ma voix que dans la sienne, comme si on savait déjà la fin de notre trajet et qu'on ne pourrai rien n'y changer.


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►SIRENS CALL

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A ce moment précis, tout ce qu'il te reste c'est l'espoir. L'espoir d'être vivante demain, d'ouvrir les yeux, et de voir la lumière, se sentir en sécurité, d'être libre. Mais l'espoir est loin pour l'instant. Tu gardes les yeux fermés, tu respires un bon coup, et tu te dis que tout ira bien. Tu te le persuades. Elle est où ta confiance Lily ? Tu as toujours eu confiance en toi, dans tout ce que tu entrepenais, pourquoi pas maintenant ? Peut-être parce que tu ne peux pas. Le jeu est commencé, mais c'est pas toi qui a fixé les règles, tu peux pas savoir ce qu'il se passera. Et d'ailleurs, ce jeu, comment s'appelle t'il ? Tu en as aucune idée. Tu n'as aucune idée dans quelle merde tu es. Les yeux fermés, tu vois tes amis, ta famille, même les gens que tu détestes. Et tu penses " Si c'est une blague, elle est pas drôle. " Non, ça ne l'était pas. Après ça, tous tes petits problèmes te semblent niais. Ne sombres pas, penses à quelque chose qui te rendrait heureuse, Lily, accroche toi, tu vas t'en sortir, je te le promets.  Non, non, ne pleure pas, sèches tes larmes, c'est bon, tout ira bien.  «Lily..»

J'ignorais où on allait, juste, on roulait, c'était tout. La route était fracassée vu les coups qu'on se prenait à chaque trou. Je regardais par la fenêtre, puis Alicia, puis la fenêtre, mais je ne disais rien. Aucun son ne sortait. Et si l'espoir était partie ? Je savais pertinemment que dans quelques jours, on aurait nos têtes dans les journaux. " MISSING " Si vous saviez les gens.. Mais on sortira, hein ? Pas vrai ? C'est comme ça que ça se passe à la télé ? On finira par s'évader, et on pourra alors tout raconter. Mais raconter quoi ? Enfin, on s'arrêta. Mon regard, tétanisé se plongea dans celui d'Alicia, et maintenant ? Il se passe quoi ? L'homme ouvrit la portière, nous attrappant par nos bras noués, afin de nous trainer à l'intérieur. Il nous serrait tellement fort, impossible pour nous de nous débattre. Et s'il avait déjà prémédité son coup depuis longtemps ? Qui nous dit qu'il nous espionnait pas, dans sa fourgonnette ? Bien entendu à notre âge, âpater avec des bonbons, c'est plus possible. Alors tous les moyens sont bons pour nous coincer dans les filets du grand méchant loup. Il ne parlait pas. Pourtant, on hurlait, j'hurlais. Il nous balança au sous-sol de sa maison, sans un mot. Pourquoi tous les psychopathes ont un sous-sol ? Mais passons les questions débiles, c'est pas le moment. Il nous détacha avant de repartir. Et même si tous nos efforts pour cogner sur les murs, les fenêtres & la porte étaient loin d'être suffisant, on ne voulait pas abandonner.. jusqu'au moment où on a dû abandonner. Alors c'est ça, l'espoir qui disparait ? Je m'asseyais à même le sol contre le mur, recroquevillée sur moi-même, et j'attendais. J'attendais quoi ? A vrai dire, je n'le savais pas moi-même. Je pouvais sentir l'eau salée couler sur mes joues. Je regardais Alicia, un regard qui disait " Attends, tu entends ? C'est quoi ce bruit ? " On pouvait entendre des pas, comme si quelqu'un descendait des escaliers. La porte s'ouvrit. Il s'agissait de l'homme, il nous balança une bouteille d'eau, qui roulait au sol avant de refermer la porte. « Emile pense que les poupées ont soif.. Emile pense que les poupées ont soif.. »

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►SIRENS CALL

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Tout était silencieux, ce silence, froid et vide, qui nous glace le sang, qui nous fait trembler. La seule chose qui le brisait, s'était de parole inaudible de cette homme au volant et le son du moteur. Je me retrouvais avec la seule personne que je ne supportais pas dans ma vie, à vivre cette épreuve, si sans est bien une et qu'au final on s'est sort, je savais que rien ne serai plus pareil, même si on arrivait à sortir de cette voiture maintenant, rien ne serai jamais plus pareil. A croire que tout ceci n'était pas dus au hasard, que ça avait été organisé, qu'on avait été choisi, et que s'était plus qu'un simple kidnapping, plus qu'un agression, un viol, un meurtre, que si je devais vivre ça avec Lily c'est que y avait une raison. Mais laquelle? Ne sommes nous pas censé avoir la possibilité de faire nos propre choix? Aimer et haïr, certaine personne? Mais dans ce genre de cas il n'y pas de place à l'amour, ni à la haine, simplement place à la peur et au soulagement de ne pas se retrouver seule face à cette épreuve.
A tour de rôle mon regard se posait à tour de rôle sur la fenêtre, Lily et le conducteur, qui avait des manières étranges. Puis on arrivait, les larmes coulaient toute seule, par la peur, présente en moi, par l'incertitude de l'avenir, qu'est ce que je pouvais faire faire d'autre mis à par pleurer, parce que ce que s'était la seule chose qui me demandait pas d'effort, même me démener était impossible, essayer de me débattre mais s'était trop dure. Il nous traînait alors au sol, il ne prit même pas la peine de nous mettre sur ces épaules pour nous porter, comme des sac de pomme de terres, non nous étions traînées comme des bâtons baladés par des gamins, de simples bout de bois que l'on traîne au sol. Puis finalement on se retrouvaient, dans un pièce, froide et sombre, humide et nauséabonde, comme si nous n'étions pas les première à venir ici. Mais s'était quoi au juste le délire de ce mec? Nous faire moisir ici? En tout cas il nous avait détaché. Bien sur comme tout réflexe, une fois détaché, on ne pouvait s'empêcher de trouver une solution, mais rien, il n'y avait rien. On était chacune dans notre coin, mais il y avait ces pas qui s'approchait, ces pas lourds, horrible. Je voyais bien le regard de Lily, même dans le noir, je pensais comme elle, j'entendais, qu'est ce qu'il allait nous faire à présent? On fois qu'on été chez lui sur son territoire, sur son terrain de jeu. Puis les pas étaient de plus en plus fort, jusqu'à ce soit le bruit de la porte qui se fasse entendre. Emile pense que les poupées ont soif.. Emile pense que les poupées ont soif... Des poupées c'est nous qu'il appelle les poupées? Pourquoi répétait t'il ça de cette façon? Je cherchais le regard de Lily, mais la lumière qui venais de la porte, m'avais fait perdre mon repère. Ne pouvant la voir, je me déplace pour finalement, la trouver, je ne savais pas quoi faire, si ce n'est qu'il fallait qu'on reste ensemble. Je la prend par le bras, en lui soufflant un: "Vient..." Il nous proposait de l'eau, mais qu'est ce qu'il y avait dedans? De la drogue, du poison, ou bien rien. Je ne savais pas quoi faire, oui j'avais soif, mais est ce que s'était une bonne chose.

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►THE PRETTY RECKLESS

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Je ne pensais à rien. Je savais que j'étais coincée. Pour toujours ? Peut-être que oui, peut-être que non. Qui sait ? On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Pourtant, nous avançons chaque jour, vers ses pièges, sans cesse, nous avançons vers notre mort. Plus lente et douloureuse qu'elle soit. Vous n'avez jamais pensé au futur ? A plus tard, à votre vie nouvelle. Votre futur travail, votre maison, le nom de votre chien, celui de votre mari & de vos enfants. Cela vous étonnerait-il, si je vous disais que j'y pense sans cesse ? Sous ces airs de connasse sans scrupule et dépourvu de tout sentiment, se cache une petite fille fragile, perfectionniste et sensible. Une Lily différente, une Lily plus faible. Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après. Suffit d'être dans le camp des gagnants.  Jusqu'à présent, si un jour je me réveille amoureuse, prise de vertige, de fièvre et de nausée ce ne sera pas de l'amour, ce sera la grippe.

« Emile pense que les poupées ont soif.. Emile pense que les poupées ont soif.. »  Et les poupées elles veulent sortir d'ici aussi. D'ailleurs, où sommes-nous ? Il ne faut pas que nous désespérons.  Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’habilité, de l’amertume d'un mec complètement autiste et psychopathe. Mais il doit bien avoir des faiblesses non ? Tout le monde a des faiblesses. Pour Pandore, si douce.. C'était la boite à Malices, pour les Troyens, c'était d'avoir misé sur le mauvais cheval. Pour moi.. Et bien, ma faiblesse.. Quand quelqu'un aura compris que j'ai un coeur, il aura trouvé ma faiblesse, mais, c'est une chose assez difficile, que de chercher au plus profond de mon âme, avant de tomber plus bas. Mais pour ce " Emile " C'est quoi ? Nous étions terrifiées. Alicia me pris le bras, m'entraînant avec elle. « Viens». Je restais avec elle, malgré tous nos soucis, on devait se serrer les coudes. C'était nous, contre lui. Hurler, pleurer, ne servait à rien, non. Il fallait garder son calme, et trouver une solution. Mais pour ma part, des solutions, j'en avais pas tellement. Voir, pas du tout. La seule chose dont j'étais sûre, c'est que je préfèrerais mourir de faim & de soif, que d'avaler un de ses trucs à lui. Je chuchotais à Alicia quelque chose qui ressemblait à « Et maintenant, on fait quoi ? » Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me trouve des solutions miraculeuses, ou même qu'elle me sorte une idée farfelue et qu'on y perde la vie. Nous devions chercher quelque chose. Emile devait être vraiment teubé, pour nous laisser avec nos téléphones portables.. Plus de batterie. Et merde.. Je commençais vraiment à avoir peur. Surtout avec tous ces bruits bizarres que l'on pouvait entendre provenant de l'étage. Mais qu'est ce qu'il foutait bon sang ? « On s'en sortira, je te le promets.» Ouais bon, pour une approche, c'est franchement pas géniale. Mais vous voulez que je lui dise quoi en même temps ? Nous ne sommes pas amies, je ne lui pleurerais pas dans les bras en lui disant que je l'aime et qu'elle me manquera.

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►THE PRETTY RECKLESS

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L'attente on ne pouvait que attendre, attendre qu'une opportunité s'offres à nous, une opportunité de pouvoir gagner du temps sur ce taré et se barrer, loin de tout ça, loin de lui, loin de sa maison, loin de ce sous-sol miteux, quitter l’obscurité et retrouver enfin la lumière. C'était triste de ce dire que si nous étions en train de vivre les dernières heures de notre vie, les dernières images qu'on avait de l'extérieur c'était l'obscurité, et rien que pour ça je voulais me battre et trouver une solution pour sortir d'ici, mais s'était pas gagné. Je voulais me battre oui mais avec quoi? Contre qui? Avec à peine quarante kilos tout mouillée, j'allais pas faire grand mal à la masse qu'était ce fameux Emile, et Lily? Même si elle faisait chier son monde à longueur de journée, s'était par des mots, par des comportement, et les seuls choses qu'on avait échangé niveau physique, s'était quelques claques et tirage de cheveux rien de plus. Et maintenant, on fait quoi ? "Sortir" C'était pas du sarcasme ou quoi, c'est tout ce que j'avais en tête. Il fallait qu'on se ressaisisse, qu'on arrête de trembler, qu'on arrête de pleurer, qu'on se prenne en main et qu'on passe au dessus de notre peur, oublier tout ce qu'il y autour de nous, ce qu'il a pus se passer pour finalement trouve un solution et sortir de cette cage et au plus vite, car plus le temps allait passer et moins on allait avoir d'énergie et de courage pour sortir d'ici. Mais même en me disant ça dans ma tête pour trouver un peu de courage, je restait bloqué, tétanisée par ce qui était en train de m'arriver, c'était juste inimaginable, moi qui pensais pas que ça allait m'arriver un jour, qui pensais avoir fait ce qu'il fallait pour me protéger, avoir fait en sorte d'être forte, aussi physiquement que mentalement, mais depuis cet été j'étais brisée, et c'est jamais quand tout va bien qu'il t'arrive ce genre de chose, jamais après une bonne journée, où tout à été parfait, que tu es en bonne santé, que tu viens avoir la plus heureuse des nouvelles, je secouais la tête, je commençais à délirer. Mes nuits je les passaient à ruminer, à boire du café et fumer, mais là j'avais quoi? Un briquet et des clopes, je sais pas si Lily fumait, mais je m'en fichait pas mal. Je pris une grande inspiration, avant de sortir le truc le plus débile du monde. "On essayais de trouver un truc pour l’assommer et on l’attire avec la fumé de cigarette?" Mais au moins on avait de la lumière, bon pas trop longtemps, parce que ça brûle doigts, mais on allait pouvoir avancer un peu, ou du moins voir un petit peu. De toute façon on allait pas se la jouer McGiver, et faire une bombe avec de la poussière mais on allait bien trouver un truc dans ce sous-sol pour en faire un semblant d'arme. Tout ce qu'il fallait s'était retrouvé un peu de courage et bouger. Mais j'y arrivais pas.

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