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Fashion killa
C'était inconcevable. Inacceptable. On pourrait dire que tu étais passé de formidable à minable. Cela faisait quelques jours que tu rôdais, tu avais supporté le froid derrière ta petite cagoule, finis l'élégance, la finesse ou même la féminité, non, tu te devais de passer inaperçue et-ce pendant plusieurs jours. On t'avait sauvé la vie, un certain Valentin. Il était devenu ton allié, ton ami le plus proche. Tu avais failli te faire tuer par une mafia secrète , il voulait t'enlever tes droits sur la dynastie que tu posséderais plus tard. Pour eux, une princesse ne se devait pas de détenir un tel droit.
Tu marchais dans la rue, il faisait tard, tu t'étais séparé de Valentin, il cherchait de quoi manger et toi, tu étais à la recherche de vêtements. Tu fréquentais les plus petites ruelles, tu n'avais plus la peur au ventre, tu t'étais habitué à la frénésie, aux excès de vitesse, à la lenteur et à les sentiments envers les gens qui te faisaient mal. Tu vis pas loin une fenêtre ouverte, elle donnait sur une salle de bain. La lumière était allumée, l'air chaud qui se comprimait dans l'air froid de dehors, tu scrutas encore quelques instants la fenêtre puis tu refermas tes paupières, inspirant le peu d'air autour de toi, écoutant le calme de la rue avant de te lancer.
Tu connaissais parfaitement la structure des appartements typiquement américains. Des échelles de secours à l'extérieur bornaient les bâtiments, c'était le moyen d'accès le plus facile pour rentrer dans l'un d'eux. Tu montas petit à petit, calmement, c'est vers la troisième échelle que tu sentis le poids de l'apesanteur, tu ne regardas plus à terre, mais tes mains tremblèrent et tes pieds aussi. Tu grimpas encore un peu, jusqu'à arriver au cinquième étage où tu poussas regarda à travers la fenêtre entrouverte et que tu osas y pénétrer sans aucun mal. Il y avait une douche et l'eau semblait coulé à flot, son bruit couvrait tes pas. Tu avanças peu à peu, tu voyais une silhouette se doucher et hésitante, tu ouvris tout doucement la porte pour qu'elle te mène dans vers une chambre. La personne qui vivait ici, devait être riche, le goût pour l'aménagement était très précis, très soft et beaucoup de modernité. Tu observas le lit et pas loin tu remarquas une jolie chemise et un pantalon, tu vis également une veste posée sur un cindre et des chaussures, tu les pris tout doucement. Le bruit de l'eau qui provenait de la salle de bain avait cessé depuis un bout de temps et cela tu ne l'avais pas entendu.
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