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Andrei Allen fiche; terminée. C'est le 7 mars 1992 à Seattle, que la famille Allen m'a accueillie dans ses bras, ils m'ont prénommée Andrei. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de poursuivre des études à Harvard en lettres grecques, je suis maintenant en deuxième année. Et pour terminer, je fais partie des Dunster. |
Études Les lettres grecques. Sa passion, si on veut. Cela lui a toujours paru normal de s'y intéresser et elle ne se voit étudier rien d'autre. C'est simple, la Grèce antique n'a que peu de secrets pour elle. A part ça... Elle se plait bien, à Harvard. Elle arrive à jongler entre les cours et les amis. Tout va bien pour elle, en somme. | Caractère Au premier abord, ce que les gens voient d'Andrei, c'est sa douceur et son sourire. Elle semble en effet très gentille et heureuse, avec le cœur sur la main et les petites attentions. Hé bien oui, elle est un peu comme ça. Mais quand on la connait, on peut aussi remarquer son fort caractère. Quand elle veut quelque chose, elle l'obtient, quoi qu'il lui en coûte. C'est d'ailleurs avec cette ambition, cette confiance en elle-même et cette détermination qu'elle parvient à exceller dans ce qu'elle fait. Car la demoiselle veut la per-fec-tion. Ce qu'elle est bien loin d'atteindre puisqu'elle est légèrement manipulatrice (pour avoir ce qu'elle veut, vous comprenez.), assez jalouse, exigeante et parfois insensible. Mais l'essentiel à retenir, c'est quand même qu'elle est une bouille d'ange qui sait bien sûr s'amuser. |
Everyone Has Their Own Story
Il y a des jours comme ça où on se sent faible. Tellement ridicule et insignifiant qu'on aimerait disparaître, histoire d'en finir avec tant de petitesse. Être désemparé et profondément affligé pour une raison ou une autre, peu importe. J'aurais peut-être préféré être de ces gens-là. On a tendance à croire que je pleure pour rien, que j'ai le cœur trop fragile et que le plus petit des baisers m'émeut. Je suis une fleur délicate, pensent certains. S'ils savaient. Dès que je vis cet homme si différent et insaisissable en tout point, je perdis la notion de pitié. Il n'est pas de manière plus tranchante que la trahison pour anéantir toute forme d'émotion souhaitant se présenter en vous. Non, décidément, c'est une coupure nette qui laisse échapper tous vos sentiments bienveillants comme le sang qui en coule. Qu'avait-il de spécial, ce traitre, pour ainsi me déshumaniser ? Rien qu'une relation idyllique avec ma mère, dans la demeure de mon père, aujourd'hui d'un autre monde. N'est-ce pas merveilleux ? Je suis le fruit d'un amour passionnel et, en ces temps, interdit, ou du moins, je le suis dans l'esprit de cette folle qui croyait vivre la plus belle histoire d'amour que la Terre ait pu voir. Faut-il que j'en rie ? Même ce prénom que je ne croyais dû qu'à un simple goût prononcé pour celui-ci était en fait allusif. Il était russe. Monseigneur Petrovski, s'appelait-il alors. Par la même occasion, je découvris pourquoi je dois maintenant fièrement porter un prénom masculin. Ce n'est pas dérangeant outre mesure, vous savez, rares sont les personnes en Amérique à comprendre qu'il n'est pas adapté à mon sexe. Une chose est sûre : je me présente désormais avec honte. M. Andrei Petrovski était son nom complet.
Lorsque mon père dut faire face à la passion inavouée de ma mère pour cet homme venu de loin, ce qui était alors ma famille vola en éclats. Je ne sais pas si on peut appeler cela un ''drame familial'' mais ça y ressemble assez. Mes parents divorcèrent, bien sûr, et ma génitrice – car elle n'était plus rien d'autre – n'obtint que peu de toute la richesse de mon adorable père. Celui-ci, par ailleurs, se suicida peu de temps après et me laissa la totalité de sa fortune et de son héritage qu'il tirait de ses propres parents. Il voulait que j'aie une belle vie dans laquelle je ne manquerais de rien, disait-il dans une lettre. Je crois que c'est là la plus grosse erreur qu'il ait jamais faite, lui qui était pourtant si réfléchi. La seule chose qui restera à tout jamais insatisfaite est bien cet espace vide qu'il a laissé. Si je veux lui ressembler et lui faire honneur, j'espère au moins ne pas avoir gagné son égoïsme.
Jamais deux sans trois, même en terme de malheur. J'avais alors seize ans quand mon père nous quitta, donc. Et comme si elle avait retrouvé sa liberté, l'amante du beau Petrovski m'abandonna lâchement pour finir sa vie à ses côtés. J'espère que ça n'a pas duré longtemps.
Je sais que vous avez remarqué avec quel détachement je parle de ma vie. Je ne suis pas une personne qui vit entourée des démons de son passé. Sans oublier mon père, j'avance dans ma propre petite existence sans pour autant le pleurer chaque jour de chaque mois et cela me convient. D'ailleurs, ce n'est pas parce que tout n'a pas été facile que je n'ai pas su contrôler ma destinée. Il me semble que je réussis plutôt bien mes études et que je suis heureuse. En effet, je cache un certain mal-être au fond de moi, mais le but de mon jeu, c'est d'empêcher quiconque de comprendre cela sans lire ces lignes. Alors, je compte sur vous pour vous taire.
Lorsque mon père dut faire face à la passion inavouée de ma mère pour cet homme venu de loin, ce qui était alors ma famille vola en éclats. Je ne sais pas si on peut appeler cela un ''drame familial'' mais ça y ressemble assez. Mes parents divorcèrent, bien sûr, et ma génitrice – car elle n'était plus rien d'autre – n'obtint que peu de toute la richesse de mon adorable père. Celui-ci, par ailleurs, se suicida peu de temps après et me laissa la totalité de sa fortune et de son héritage qu'il tirait de ses propres parents. Il voulait que j'aie une belle vie dans laquelle je ne manquerais de rien, disait-il dans une lettre. Je crois que c'est là la plus grosse erreur qu'il ait jamais faite, lui qui était pourtant si réfléchi. La seule chose qui restera à tout jamais insatisfaite est bien cet espace vide qu'il a laissé. Si je veux lui ressembler et lui faire honneur, j'espère au moins ne pas avoir gagné son égoïsme.
Jamais deux sans trois, même en terme de malheur. J'avais alors seize ans quand mon père nous quitta, donc. Et comme si elle avait retrouvé sa liberté, l'amante du beau Petrovski m'abandonna lâchement pour finir sa vie à ses côtés. J'espère que ça n'a pas duré longtemps.
Je sais que vous avez remarqué avec quel détachement je parle de ma vie. Je ne suis pas une personne qui vit entourée des démons de son passé. Sans oublier mon père, j'avance dans ma propre petite existence sans pour autant le pleurer chaque jour de chaque mois et cela me convient. D'ailleurs, ce n'est pas parce que tout n'a pas été facile que je n'ai pas su contrôler ma destinée. Il me semble que je réussis plutôt bien mes études et que je suis heureuse. En effet, je cache un certain mal-être au fond de moi, mais le but de mon jeu, c'est d'empêcher quiconque de comprendre cela sans lire ces lignes. Alors, je compte sur vous pour vous taire.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - hoshi. ↬ ÂGE - 17 ans. *regarde ailleurs* ↬ PAYS/RÉGIONS - France, Nord. (restons vagues, haha. ♥) ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - la faute de miss ash, tout ça. ↬ TES IMPRESSIONS - super beau forum, j'ai craqué très vite. *-* ↬ CRÉDIT(S) - moi-même ? ↬ AVATAR - han hyo joo. ↬ SCÉNARIO OU PI? - pi. ↬ LE MOT DE LA FIN - trop de monde, ça fait plaisir de voir un forum si actif. |
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