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eurydice&styx ๑ a good book has no ending, as a relationship.

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Widener Library, ou l'endroit où Styx passait une bonne partie de son temps, voire le plus de temps. Si les cours à l'université ne lui prenait qu'environ cinq heures par jour, les heures de travail personnels étaient bien plus longues et bien plus dures. Cependant, à l'instar de Fygaro, pour ne citer qu'une personne, la brune n'avait pas de mal à se mettre au boulot. Styx ne loupait jamais un cours, ne se permettait pas de zapper un travail à faire pour la fois suivante et ne faisait pas d'impasse lors de la révision des partiels. Tout ça parce qu'elle était convaincue que rien ne lui tomberait dans la gueule déjà cuit et qu'elle devait bosser pour s'en sortir. Et puis merde, elle était à Harvard, pas dans un centre de loisir ! Elle était parfaitement consciente que si elle était là, ça n'était absolument pas pour faire du relationnel. Elle avait une vie sociale plutôt remplie, certes, elle n'hésitait pas à sortir lorsqu'elle n'avait pas de travail et avait même un boulot qui lui prenait également énormément de temps, seulement les cours, quoi qu'elle en dise, c'était plus important que le reste. Peut-être parce que les relations, ça se perd, mais que le travail qu'elle voulait avoir plus tard, elle ne voulait absolument pas le perdre de vue. Alors elle venait s'échouer ici pour la xième fois cette semaine, tourner les pages de livres ennuyeux, moins ennuyeux, carrément intéressants. Toujours à la même table, toujours (ou presque) seule dans son coin et elle trouvait ça pas mal. Le contact qu'elle avait avec les livres lui suffisait, son esprit était loin des problèmes qu'elle pouvait avoir, était loin de son amour inconditionnel pour Fygaro, avec lequel elle venait de se remettre en couple. Loin aussi des sms débiles de Trunks ou des ragots d'Alys, absorbée par un travail qui la passionnait, elle pouvait écrire jusqu'à en oublier le temps, étudier jusqu'à la nuit tomber et se faire virer par la bibliothécaire parce que le lieu allait bientôt fermer ses portes. Si autrefois, elle n'avait pas été sérieuse, maintenant, c'était bel et bien terminé. Elle s'était mise à bosser en arrivant à Boston, parce qu'elle avait totalement changé de vie et elle préférait de loin cette vie là.

Un bouquin sur la littérature moderne ouvert devant elle, la brune suivait des yeux les lignes où les caractères, noirs sur blanc, se suivaient et formait des phrases, des mots qu'elle buvait sans se poser de question. A croire qu'elle retenait des choses qu'elle ne comprenait pas, mais si... A intervalles réguliers, elle prenait le temps de jeter un œil sur la feuille qu'elle avait devant elle pour y noter quelques mots, les prises de notes, c'était définitivement plus rapide que d'écrire un roman incompréhensible. La brune, totalement dans son monde, oubliait totalement les bruits de fond, comme les ''chut'' incessants de la bibliothécaire pour ne citer qu'un exemple.
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    Qui suis-je ? Que vais-je faire ? Hantée par un futur que je ne peux contrôler... Ca se dit hanté par le futur ? Obsédée par le futur, oui.. mais hanté ? Des fantômes, nous hante, notre passé, mais le futur ? Rien qui ne s'est encore produit ne peut nous hanté sachant qu'on ne sait pas encore ce qui va se passer... Peut-être que je devrais arrêter de me poser des questions et me laisser aller. Oui, bonne idée, heureusement que personne ne peut déchiffrer ce qui se passe dans mon crâne ou on me traiterait de folle. Suis-je folle ? Je me surprends moi-même d'avoir une telle pensée. Qui serait assez dérangée pour se demander si.. Oula je m'égare dans mon propre être. Je secoue le visage, serrant les lèvres pour ne pas sourire de ma bêtise. Un affreux sourire sur un magnifique visage, voilà ce que mes parents me répètent... est-ce un compliment ? Une remarque ? Ou juste du vide pour compléter une conversation ? Encore là, je ne sais pas. J'ai l'impression de ne pas savoir grand-chose, d'être une ignorante dans une école de génie. Une fille aux talons d'or mais à la tête creuse comme.. Rah ! J'en sais rien. Mon sac pèse lourd sur mon épaule tandis que le coeur aussi lourd je me dirige vers la bibliothèque. Une tête creuse doit bien pouvoir se remplir, non ? La salle est pleine, normal l'heure n'est pas encore trop avancé. Bien que je passe souvent du temps ici, je ne m'aventure pas trop dans les rayonnages, apportant mes propres bouquins et finissant le plus rapidement possible mon travail. La bibliothèque m'a toujours semblé être une pièce étouffante et fermée, être un endroit peint en noir où la documentaliste est la geôlière. Ce silence pesant qui nous colle à la peau, les soupires de frustrations qui s'échappe parfois ressemblent aux derniers soupire d'un condamné à mort.. quel sinistre atmosphère.. quel bonheur sinistre dans un cerveau vidé d'information. Je suis une personne joyeuse pas vrai ? Et maintenant je deviens schizophrène, je me parle à moi-même, bravo Eurydice t'a touché le fond. En plus d'être folle et psycho tu deviens schyzo. Qui comparerait donc la bibliothèque à une prison particulièrement glauque ? Mise à par moi ? Personne. Quand on aime les études on y va et quand on n'aime pas cela on y va pas. Je dois être une foutue exception perdue dans le mouvement. Toutes les tables sont bondées, sauf une. Un peu à l'écart, une jeune femme y est installée le nez dans son livre de littérature moderne. Je pousse un soupire, rat de bibliothèque ou pas ? Je m'approche et pose mon sac. « Il n'y a plus de place, je peux m'installer ? »


[Désolé, naze]
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