Dassana B. Carter ► Mathilda bernmark

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Didii et j'ai 19ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à internet.  C'est ILH quoi .. alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Mathilda Bernmark comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Tumblr. Je fais environ 300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé|/b]

Mot de la fin ? ▲ COOOME BACK  .
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

PS : Je reprend l'histoire d'un de mes anciens perso !

" La vie est un océan de secret [...] " La vie c'est juste la guerre, la lutte chaque jour, l'injustice, l'inégalité et tout ce qui va avec ! Ils nous baratinent tout le crâne avec leurs rêves et leurs mensonges à la con qu'ils essayent de nous faire gober quand on est gosse, mais la vie c'est pas ça, c'est pas Cendrillon toute fin n'est pas forcément heureuse, pas tout le monde à un beau vécu ni un beau destin qui l'attend ! Certains sont nés avec une cuillère en or dans la bouche moi je suis née avec une cuillère en toc à la place et des fois je l'avais même pas dans la bouche pour être honnête. Oui, ma mère n'est pas la mère exemplaire que le premier de la classe a, non, la mienne elle avait des problèmes, ouais elle était pas toujours à fond dans son rôle de mère. Elle était malade, non pas les maladies banales, elle était alcoolique, sa vie c'était sa bouteille de Whisky, elle avait besoin de ça elle pour oublier, oublier le mal qu'elle a en elle, oublier qu'elle n'est pas la hauteur, oublier que je suis là et qu'elle n'a pas le droit de m'abandonner.. J'étais un accident, j'étais pas une enfant voulue, elle était trop jeune, c'était sa première fois et il l'a mise en cloque. Bien sûr lui, il s'appelait pas "Charmant" c'était pas le mari de Blanche neige, non lui il s'est barré, il a même nié que j'étais sa chaire, que son sang coulé dans mes veines. Je lui en veux pas, c'est un lâche, il n'assume pas ces actes pour ne pas perdre la face devant ces proches, mais il sa fierté en a pris un coup, j'appelle pas ça un homme moi, j'appelle juste ça un gamin, un gosse qui avait mit au monde un gosses au monde et qui est partie sans se retourner. Je m'en fous, j'ai pas eu besoin de lui et j'aurais jamais besoin de lui. Je me suis toujours débrouillée seule quand ma mère était perdue entre deux cures de désintoxication, je gérais seule l'appartement, les courses, la bouffe, le ménage et mes études. Parfois c'était vraiment dur, j'avais envie vraiment de tout abandonner, j'étais plus qu'à bout et je voulais m'épanouir changé d'air, mais c'est ma mère j'avais pas le droit de la laisser, elle avait besoin de moi même si en temps normal c'est le contraire. Je lui en veux pas, elle a été reniée par ses parents à l'annonce de sa grossesse elle n'avait personne pour l'aider pour les finances, elle devait travailler dur pour pas que je naisse en bonne santé, qu'on est un logement pour pas finir à la rue, tout ça alors qu'elle était enceinte jusqu'au cou. Ces études, elle avait arrêté, ça va de soi, elle n'avait pas le temps malgré qu'elle était une bonne élève, une jeune fille studieuse et cultivé. Elle était calme, posée, douce et respirait la joie de vivre jusqu'au jour où elle rencontra son premier amour, mon " père " biologique, qui la fit déchantée, elle n'était plus la même, séchait les cours, elle s'était mise à fumer, à boire et ça n'a fait qu'empirer au fil du temps. J'avais trouvé un job pour subvenir à nos besoins, j'avais pas le choix, on avait besoin d'argent et j'étais assez grande pour pouvoir travailler, cependant je n'ai pas arrêté mes études et je bossais très dur pour obtenir d'excellente note, je visais l'université d'Harvard et j'avais envie de faire de grandes études pour ne pas vivre ce que ma mère a vécue. Son histoire m'a tellement marqué que je suis resté vierge jusqu'à mes dix-neuf ans, où j'ai perdu ma virginité avec un total inconnu cependant, je n'étais pas vraiment consciente lorsque ça c'est fait, oui l'alcool fait beaucoup de ravage et j'ai longtemps regretté d'ailleurs. Oui, arrivé à Harvard j'ai enchaîné les soirées, l'alcool et les conquêtes, il faut dire que ça m'avait changé de l'ambiance de chez moi en Italie. J'avais laissé ma mère seule, elle allait mieux, elle avait envie de changer et avait réussi. Après mainte et mainte cures de désintox' elle finit enfin par rester sobre et ne plus toucher une goutte d'alcool. J'étais fière d'elle, je savais qu'elle faisait ça pour moi, pour que j'arrête de me soucier de son cas et que je poursuive mes études, car dans le cas où elle serait toujours alcoolique je ne l'aurais jamais laissé pour venir à Cambridge et elle le savait.

- Mademoiselle Carter ? .. Mon nom de famille fut cité par une voix féminine pendant que j'étais en cours d'art, je relevais la tête doucement face à la personne en question, une vieille dame qui s'occupait de toute la paperasse de l'Université, je fronçais les sourcil, elle me souriait, elle avait l'air mal à l'aise en me voyant et souriait d'un air compatissant. Je me demandais ce qu'elle pouvait bien me vouloir, que me vaut l'honneur d'être appelait pendant un cours où je n'avais pas vraiment envie d'y être ce jour-là, j'étais contente d'y échapper ignorant la nouvelle qui m'attendait.. Elle m'avait demandé de la suivre dans le bureau du directeur, je ne cessais de me travailler le cerveau pour savoir quelle connerie j'avais pu encore faire mais rien ne me venait à l'esprit. Je décidais de la suivre silencieuse dans ce couloir long et vide, on entendait seulement le bruit de nos pas qui raisonnaient. On arrivait enfin vers la grande porte de bois du Doyen, elle tapait doucement, sa voix grave retentit nous donnant l'autorisation d'entrée. Il me dit de m'asseoir, me regardant froidement, je posais mes fesses sur cette chaise beaucoup trop grande pour moi et le regardait en silence attendant la punition comme je le pensais, mais celle-ci ne vint jamais.. Non, à la place on m'annonçait une nouvelle qui m'a anéantit, ma mère était partie, non pas en voyage, non non, elle était décédée, sous ces mots qui pesaient au fond de mes oreilles mes larmes coulaient seules, un regard vide, sans vie, comment aurait-il pu en avoir alors que ma mère venait de perdre la sienne ? Impossible. J'avais le droit à quelques semaines de repos pour d'après eux récupérer, comment peut-on récupérer de la mort de sa mère ? C'est pas faisable on vit juste avec c'est tout, on oublie pas, on y pense même souvent.. Trop souvent que j'ai finis par faire une dépression. Je n'arrivais pas à remonter la pente, c'était trop dur pour moi, je me disais que c'était de ma faute si j'avais était près d'elle, elle serait sûrement encore de ce monde. Je ne voyais plus l'utilité de vivre. Un jour je m'étais enfermé dans les toilettes du bahut et j'ai avalé tous les comprimés que j'ai pu trouver, j'étais tombé raide, mais quelqu'un m'a sauvé, quelqu'un m'a empêché de faire ce que j'avais en tête, un garçon.. Il était venu me voir à l'hôpital pour prendre de mes nouvelles, il était là pour moi même si au début je lui en voulait de m'avoir sauvé, mais il a su me rendre le sourire, me rendre heureuse, à arrêter mes conneries, m'a aidé à me reprendre en main.. Peu à peu les sentiments firent surface, on était heureux et amoureux, pour la première fois de ma vie j'avais réussi à faire confiance à autre que ma mère, j'avais réussie à aimer. Je n'aurais pas dû, j'aurais pas dû m'attacher à ce point, parce qu(on me la enlevé lui aussi, oui, la mort est venue le prendre. Pourquoi lui ? Pourquoi ça tombe encore sur moi ? J'ai pas le droit au bonheur moi aussi ? Il fallait qu'un psychopathe lance ces putains de bombes sur le campus et lui fasse exploser la cervelle. Comme si j'en avais pas assez bavé dans ma vie. Après ça j'ai tenté d'oublier, comme ma mère faisait autres fois, j'enchaîné les soirées alcoolisé, je m'étais plongé dans la drogue dur, j'étais devenue froide et sans vie. Je ne suis plus aussi sociable qu'avant, je ne fais jamais confiance aux autres et j'enchaîne les coups d'un soir sans jamais m'attacher, je me le suis interdit depuis tout ça. Non, je n'avais plus envie de souffrir, je ne voulais plus avoir cette crainte de perdre la personne que j'aime, d'avoir mal à nouveau, ça m'avait suffit, je ne prendrais plus le risque de m'attacher encore une fois.