Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAriane ► Avoues ton crime, tu ne seras quand même pas pardonnée.
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Ariane ► Avoues ton crime, tu ne seras quand même pas pardonnée.

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Tu aurais dû tout m'avouer  
fiche par ©century sex  

Assis sur un banc, je lisais calmement un magasine à scandale. Rien de mieux que ce genre de conneries, en même temps, c'était une ressource évidente de tout les petits secrets de ses personnes fortunées et célèbres. Page deux, rien de très intéressant. Apparemment, un de mes anciens amis avait radicalement fini le nez dans la drogue. Bon, si il voulait prendre son pied ainsi, qu'il fasse ce qu'il voulait, néanmoins, finir avec cette gueule dans un magasine c'était inadmissible. Page trois, une star était encore enceinte alors qu'elle avait déjà trois mioches, franchement, une vraie poule pondeuse celle-la. Néanmoins, j'aimais assez voir les noms ridicules que les mères allaient données à leur progéniture future. Heureusement, mon prénom n'était pas un fardeau, sinon ben, je l'aurais changé à ma majorité. Alors que je parcourrais les lignes, un sourire mauvais aux lèvres, mon attention fut attiré par un petit encadrement. Encore une petite conne qui c'était faite engrossée...Ho, les filles, les capotes sa existent, enfin, la pilule. Je n'avais pas utilisé de préservatif qu'avec deux filles, l'autre conne qui m'avait brisé le coeur et Ariane que j'avais trompé avec toute l'université. Bof, elle avait du s'en remettre depuis le temps. Me mettant à lire l'encadré, mon sourire disparu de plus en plus, surtout quand mes yeux se posèrent sur la photo d'une jeune demoiselle que je connaissais parfaitement bien. Non, impossible, on se foutait de ma gueule. Commençant à faire les comptes dans ma tête, reliant certaines dates, certains événements dans ma vie... J'allais la tuer. Fermant le magasine avec une rage sans limite, je me levais de mon banc presque en sautant. Mon objectif, me diriger vers le dortoir de ma confrérie, mais également retrouver mon ex que je n'avais plus vu depuis deux ans.

Traversant le parc à vive allure, le coeur battant, les mains moites je voulais absolument un démenti de la situation décrite dans ce fichu magasine. Le pire, oui, le pire c'est que j'étais cité dedans. Comment disait encore ce journaliste ? Ha oui. « Après avoir incontestablement trompé la jeune femme, Mathias Ravenwood aurait supplié celle-ci de mettre fin à la grossesse, se prétendant trop jeune pour être père... » Alors, déjà, je devais m'attendre à recevoir plusieurs coups de téléphones, mais également, recevoir des nouvelles ardentes de mes parents. Mais franchement, c'était du grand n'importe quoi, si elle était tombée enceinte, je l'aurais su. Bousculant plusieurs personnes sur mon passage, le visage froid et fermé, je tentais de canaliser cette colère qui montait en moi. Si je ne me reprenais pas, à peine devant moi elle risquerait bien de se prendre une belle droite. Savait-elle seulement ce que je risquais avec ses conneries ? Une réputation se tâche vite. Pénétrant dans les dortoirs des Eliot, quelques étudiants me saluèrent, d'autres m'évitèrent voyant que mon visage ne laissait rien présager de bon. Alors que j'arrivais devant la chambre recherchée, je frappais plusieurs fois la porte avec une force étonnante. Je ne m'arrêtais pas, je continuais encore et encore, comme si ma vie dépendait de l'ouverture de cette fichue porte en bois. Des bruits ma parvinrent de l'autre côté, quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit à la volée et je rentrais en poussant mon ex Ariane à l’intérieur. Claquant la porte, mon regard pointé sur la jeune demoiselle, un regard sombre et hargneux. Je n'étais pas là pour prendre de ses nouvelles, en faite, j'en avais totalement rien à foutre d'elle à ce moment précis. Brandissant le magasine, j'envoyais celui-ci à la figure de la jeune demoiselle, visiblement surprise de me voir entrer ainsi dans sa chambre.

Ma réputation n'était plus à faire, celle d'Ariane non plus. Je savais qu'elle ne se plierait pas devant moi, qu'elle ne tremblerait pas devant mes excès de folies, de colères...Mais m'avait-elle déjà vu, ne serais qu'une seule fois, vraiment en colère. « Lis la troisième page, l'encadré et dis moi que c'est des conneries... » Non, je n'en avais pas finis avec elle. Mes mains tremblaient, mon visage était déformé par la rage, par la surprise et la colère. Je voulais, non, j'avais besoin d'une explication et très vite. Il y a plus de deux ans d'ici, Ariane et moi étions sortis ensembles six mois. Six mois de tromperies, ou pourtant, j'avais eu un commencement de sentiment à son égard. Sa beauté, son caractère, son milieu sociale. Elle avait tout pour me plaire. Mais voilà, j'avais beau avoir tenu à elle, ma fidélité avait toujours été limité et la jeune fille en avait fait les frais. Après trois semaines de relations, je trompais déjà la petite fille de l'ancien président des Etats-Unis. Qu'importe, elle aurait même été la reine du monde que je l'aurais quand même trompée. Quand elle l’eus apprit, celle-ci me quitta et je ne chercha pas à la récupéré. Elle faisait partie de mon passé, maintenant, je ne supportais pas que ce passé en question vienne entaché ma réputation d'aujourd'hui. Non, le passé devait rester derrière nous et pas nous retomber dessus comme un coup de point sur la gueule. Avançant de quelques pas vers elle, je pus la contempler de nouveau. Son visage, son regard m'avait quand même manqué, car sa beauté à mes yeux n'avait effectivement pas de limite. Néanmoins, ma colère m'empêchait d'admirer celle-ci comme il le fallait. Pourtant, quand son visage changea à la lecture de l'article, je compris que ce qui était écrit, enfin, au moins pour les bases était vrai.

« Non,non,non. Ne me dis pas que tu es tombée enceinte et que tu ne m'as jamais rien dis...Mais t'es vraiment...t'imagines ce que ça va faire comme scandale...T'aurais dû me prévenir bordel. » Criais-je d'un seul coup, faisant valser à terre plusieurs choses qui étaient à ma portée. Je me sentais trahi, surpris, énervé, en colère...Je ne supportais pas que des trucs importants se jouent dans mon dos.
feat.Ariane and Mathias

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fiche par ©century sex  

Je pose une couche de vernis sur mon pouce tout en acquiesçant dans le combiné du téléphone. De toute façon ma mère n’a pas réellement besoin que je réponde, elle veut juste parler. S’assurer que j’entende tout ce qu’elle a à me dire, de ses conseils à ses recommandations en passant par ses projets, et ce matin plus qu’un autre, elle a des dizaines de projets à m’exposer. Depuis qu’elle a décidé qu’elle n’avait plus envie de se contenter d’être la femme du fils de l’ancien président des Etats-Unis, elle voit les choses en grand. Elle évoque alors la réception qu’elle organise pour son anniversaire. D’une oreille distraite je l’écoute me parler de la couleur des serviettes, de la forme des verres et de la liste des invités. J’ai d’ailleurs moi-même proposé à Draco de m’y accompagner, mais mon message est jusqu’alors rester sans réponse. Je ne sais pas s’il s’amuse à me faire languir ou bien si il a d’autres préoccupations. Ces derniers temps je me pose de plus en plus de questions sur son compte, comment se peut-il qu’il soit si distant et surtout, les trouvailles que j’ai fait chez lui m’ont laissé un goût amer de mystère. « Qu’en penses-tu Ariane ? » Sa voix mélodieuse m’ôte à ma rêverie et elle le comprend rapidement puisque le ton qu’elle emploie pour la suite est bien plus dur qu’auparavant. « Si tu ne te concentres pas sur ce que je dis Ariane, comment veux-tu que nous avancions. Je te disais de bien choisir la personne que tu amèneras. Depuis que j’ai annoncé mon désir de me lancer en politiques, les journalistes tentent par tous les moyens de déstabiliser notre famille. Et chaque petit secret pourrait être utilisé. » Si je suis son raisonnement, Draco est très certainement la personne qu’il me faut éviter de côtoyer mais pour une fois, j’ai envie de me faire ma propre opinion et j’ai envie qu’il vienne, j’ai envie d’avoir une excuse pour le revoir et en apprendre d’avantage sur lui et le mystère épais qui l’accompagne partout. Je tends ma main en l’air pour observer ma manucure et cela me satisfait plutôt. Dans le combiné, ma mère est de nouveau en train de me détailler les nouvelles alliances qui se forment à New York. Dans le fond, je me fiche totalement de ce qu’elle raconte. Pas que ce monde ne m’intéresse pas, loin de là, mais ce matin j’ai envie d’autre chose. De m’amuser, de ne plus être la petite fille en péril de l’ancien président des Etats Unis. J’aurai voulu que ma mère ne fasse pas ce choix de carrière car à présent, les journalistes prendront un malin plaisir à déterrer tous les petits secrets de notre famille. Cela ne m’enchante guère. Pourtant, ma mère finis enfin par raccrocher et je peux alors abandonner le salon de la Eliot House pour regagner ma chambre à l’étage. Je me glisse jusque dans la salle de bain, fais couler l’eau dans la baignoire et me glisse à l’intérieur. Un moment de relaxation ne pourra pas me faire de mal… L’eau bouillante caresse ma peau, je ferme les paupières, bascule ma tête sur le bord de la baignoire et laisse le silence m’envelopper. C’est décontractant et fort plaisant.

Mais cela ne dure pas bien longtemps puisque j’entends un tambourinement sur ma porte. Je n’attends personne, la plupart des habitants de la résidence sont en cours. Je n’ai nullement envie de m’enrouler dans une serviette et d’abandonner ce petit plaisir que représente un bon bain mousseux. Mais à entendre les coups qui sont assenés sur ma porte, j’ai bien peur qu’elle ne résiste pas longtemps. A contre cœur, je m’extraie de la baignoire, m’enroule d’un peignoir, relève mes cheveux brun en un chignon approximatif et me rue vers la porte. Si j’étais de bonne humeur en me levant, mon visage a perdu de son rayonnement à présent. « C’est bon j’arrive ! » Hurlais-je tout en m’approchant de la porte pour tourner la poignée et faire face à... Mon passé, ni plus, ni moins. Cela fait deux ans que nous nous évitons soigneusement et j’aurai tant aimé que cela continue. Je n’ai pas le temps de lui faire part du fait qu’il n’était pas le bienvenue qu’il me pousse dans la chambre et ferme la porte derrière nous. Mathias Ravenwood. Le seul et l’unique, aucun doute. En voyant ses traits empreint de colère je me demande bien ce qu’il peut encore me vouloir. Si mes souvenirs sont bons, c’était lui le connard de l’histoire. Il me balance un magasine au visage, que j’attrape à la volée et m’ordonne de lire un article en page trois. « Bonjour à toi aussi. » Dis-je pour lui faire comprendre que son petit numéro d’intimidation ne marche pas avec moi. Mais par curiosité, je me penche sur l’article et lis d’une traite le petit encadré accroché à une photo de moi. Je manque de déglutir. J’aurai sans doute dû prendre les avertissements de ma mère plus au sérieux. L’un de mes plus vieux secrets semble à présent exposé au monde entier. Mes jambes menacent de me laisser tomber, et mon visage se décompose très certainement. Personne n’aurait jamais dû être au courant. Les médecins ont signés un contrat de confidentialité et tout a été fait dans le plus grand des secrets à tel point que j’ai même essayé de me persuader que ce n’était jamais arrivé. Je relève les yeux vers Mathias qui me crache déjà son venin au visage. « Non,non,non. Ne me dis pas que tu es tombée enceinte et que tu ne m'as jamais rien dis...Mais t'es vraiment...t'imagines ce que ça va faire comme scandale...T'aurais dû me prévenir bordel. » Je n’ai pas vraiment envie d’en entendre d’avantage. Mon visage se voile d’une masque dur et mon regard bleu le fusille presque. « Oui ça risquerait très certainement de ternir ta réputation. Ah mais de quelle réputation parle-t-on ? De l’infidèle chronique qui a sûrement choppé plus d’MST que Paris Hilton elle-même ? » Lui jetais-je au visage. Je n’avais jamais eu l’occasion de lui parler de son infidélité, en effet, je m’étais contentée de le quitter et de disparaître, sans même discuter. Si je me suis sentie fort vulnérable en lisant ce petit encadré, je retrouve l’ensemble de mes moyens en scrutant ses traits durs et hargneux. Il est hors de question que j’avoue de toute façon, ce secret doit rester intact et nier en bloc est ma seule issue. « Et maintenant tu vas te mettre à croire ce genre d’absurdité ? Ma mère se lance en politiques alors ils cherchent des scandales pour vendre. Ce n’est qu’un tissus d’absurdités. » Dis-je en lui balançant le magasine en plein visage à son tour. « Maintenant si tu veux bien dégager, je prenais mon bain. » Ajoutais-je d’un ton glacial.
feat.Ariane and  Mathias

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J'étais en colère et encore, ce mot était fort faible face à mon ressenti du moment. Le fait de revoir Ariane n'arrangeait rien...Comme toujours, je devais vivre avec mes actes, mes erreurs, mes choix. J'avais fais le choix de la tromper, j'avais fais le choix de coucher à gauche et à droite sans en éprouver le moindre remords. Mais voilà, ne pensez pas non plus que mon coeur est inexistant. Non, celui-ci avait autrefois aimé, il avait également souffert plus que de raison ? Dès lors, j'avais formé une solide carapace autour de lui, refoulant tout ce qui pouvait me laisser paraître faible. Je ne voulais plus jamais voir de larmes rouler de mes yeux, je ne voulais plus jamais souffrir au point de me ne plus savoir respirer...même si pour cela, les autres devaient souffrir à ma place. Son « Bonjour à toi aussi. » me laissa totalement indifférent. Je n'en avais que faire de ses paroles, je voulais une explication, je voulais savoir la vérité et surtout, je voulais espéré que ses mots sur un bout de papier étaient faux. Alors que je la priais, non, plutôt lui ordonnait de lire la troisième page, j'observais attentivement son comportement. Son visage se décomposa, elle avait du mal, beaucoup de mal et je compris alors que tout ce qui était dit était vrai. Enfin, dans les grandes lignes en tout cas. Mon coeur se mit à battre plus rapidement, mes muscles se crispèrent, mes membres se mirent à trembler. Non, c'était impossible...Et pourtant, Ariane venait de belle et bien me prouver le contraire. Passant une main dans mes cheveux, je plongeais mon regard dans le sien quand elle me cracha ses paroles à la figure. Effectivement, l'infidèle chronique ce n'était pas faux, néanmoins, je ne me souvenais pas avoir choppé une MST.

Je n'étais pas stupide, je prenais souvent mes précautions, puis, coucher avec des filles faciles c'était pas spécialement mon truc. Elles devaient avoir du caractère, ne pas passer dans le lit de tout le monde. En gros, elles devaient ressembler à Ariane. « Ne me parles pas de ça, pas maintenant, ce n'est pas le sujet de discussion ! » Criais-je d'un coup. Ma voie était rauque et et des plus menaçante, j'étais à bout de nerf, vraiment. Cette histoire était des plus tendue, mais également grave à mes yeux. Je n'étais pas fâché qu'elle aille avorté, loin de là, car je ne me voyais pas père du tout. D'ailleurs, je détestais les enfants. Ils pleurent pour un rien, sa crient, sa réclame sans cesse de l'attention...non merci, très peux pour moi. Quand le magasine vola vers moi, je l'envoyais valser à l'autre bout d'un simple coup de bras. Me prenait-elle vraiment pour un con ? J'avais vu son visage, son air décomposé quand elle avait lu les quelques lignes de l'article. Je connaissais assez bien mon ex, j'avais appris à reconnaître ses facettes, ses humeurs, mais aussi ses mensonges. Comment osait-elle nier alors que tout était contre elle, même son propre corps ? Plongeant mon regard sombre dans le sien, je ne bougeais néanmoins pas quand elle m'invita à quitter sa chambre. Avançant de nouveau vers elle, le visage neutre, colérique. Je voulais absolument connaître la vérité, coûte que coûte, quitte à lui mettre la raclée de sa vie pour qu'elle parle. Observant Ariane plus en profondeur, je remarquais que celle-ci était en peignoir. Effectivement, elle prenait son bain, mais encore une fois, je n'en avais strictement rien à foutre. Je me retrouvais un peux plus proche de la demoiselle, mes poings serrés.

Ma voie se fit plus basse, mais pas plus calme, loin de là. Je tentais simplement d'éviter de crier, comme je l'avais fait quelques minutes auparavant. Ma respiration était plus rapide, mon coeur battait toujours aussi vite, je devais me calmer sinon je risquerais de pousser le bouchon trop loin. «  La différence entre toi et moi, c'est que moi je sais mentir à la perfection...toi pas. Tu me mens, alors, dis moi toute suite la vérité avant que je ne perde patience Ariane. Et toi, tu sais à quel point je n'ai pas de patience... » Effectivement, la jeune fille avait déjà vu mes excès de colère, souvent déclenchées pour un rien. Fort heureusement, celle-ci avait toujours réussit à me calmer à temps. Mon regard plongé dans le sien, on aurait pu croire que j'étais empreint d'une folie passagère, ou encore, que j'étais sûr le point de tuer la jeune demoiselle.
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Mes yeux roulent sur sa silhouette, cela fait tellement longtemps que nous ne nous sommes pas retrouvés coincés dans la même pièce. Des mois, voire des années que nous nous sommes soigneusement évités et j’aurai voulu que les choses continuent ainsi. En détaillant ses traits durcis par la colère, je me demande ce que j’ai pu trouver à cet homme, ce qui m’a poussé à rester avec lui six longs mois. Son charme sans nul doute, ou sa virilité exagérée. Mathias est un homme au sang chaud, j’ai aimé cela les premières semaines avant de rapidement déchanter. Lorsque les choses n’allaient pas dans son sens, il savait taper du poing sur la table et je n’ai jamais vraiment su jusqu’où il aurait été prêt à aller pour me faire entendre raison. Sa raison, encore et toujours. J’ai toujours pensé qu’entre ses mains, j’étais un simple pantin et qu’il était prêt à user de violence pour me faire suivre le chemin qu’il m’avait tracé, et aujourd’hui, cette sensation que je n’ai jamais pu vérifier semble prendre forme. Ses yeux me fusillent littéralement sur place, sa voix s’emporte, et son visage est l’image même de la rage. Il pourrait aisément me faire peur si j’étais encore la fille qu’il avait fait tomber sous son charme, quelques années auparavant, mais à présent j’ai grandis, je me suis affirmée et je peux même dire qu’il est pour quelque chose dans ce caractère froid et distant que j’ai doucement adopté. « Ne me parles pas de ça, pas maintenant, ce n'est pas le sujet de discussion ! » Je le vois s’énerver et je doute qu’il reste patient encore un long moment, mais je n’ai pas envie de crier plus fort que lui, je n’ai pas envie de lui donner ce qu’il désire. Je ne veux pas qu’il sache. Même si cela semble à présent difficile. Il a certainement lu dans mon visage une faille lorsque je lisais l’article. Je sais que malgré tout, malgré nos disputes, ses tromperies et notre éloignement de deux ans, une partie de lui parvient toujours aussi bien à me cerner. « Pourquoi est-ce que c’est toujours toi qui doit choisir le sujet de discussion ? » Demandais-je sur un ton des plus innocent, ce ton qui ne manquera pas de l’agacer d’avantage. Pourtant je ne peux pas m’empêcher de le provoquer. Simplement pour lui montrer qu’aujourd’hui, il n’a plus l’ascendant sur moi. Je ne suis plus amoureuse et encore moins naïve comme j’ai pu l’être à croire qu’il tenait à moi et je n’ai aucune raison de partager ce secret avec lui si je n’en ai pas envie.

Comme je l’avais prédit, il perd rapidement patience et c’est même sur un ton menaçant qu’il s’adresse à moi. « La différence entre toi et moi, c'est que moi je sais mentir à la perfection...toi pas. Tu me mens, alors, dis-moi toute suite la vérité avant que je ne perde patience Ariane. Et toi, tu sais à quel point je n'ai pas de patience.. » Je pose les yeux sur le magasine étalé au sol, magasine qui a signé mon destin. Je sais qu’il est capable de me réserver le même sort qu’à ce bout de papier et pourtant, je ne me démonte pas, j’affronte ses grands yeux terrifiants, je me tiens aussi droite qu’il m’est possible de le faire. Je trésaille en voyant ses grands yeux se teinter d’une folie. C’est ce qui m’effrayait parfois lorsque nous étions ensemble. Lorsqu’il se mettait en colère, j’avais l’impression qu’il n’était plus lui-même. Son regard changeait si rapidement et il me semblait comme posséder, par une rage de vaincre, une rage de tout écraser, moi y compris… A cette époque je parvenais à le calmer, mais aujourd’hui je n’ai plus aucun moyen de pression. Il n’a plus aucune attache sur moi… Pourtant au plus profond de moi, je suis heureuse d’avoir avortée à l’époque, de ne pas avoir mis entre ses mains dangereuses, la vie d’un petit être innocent. « Qu’est-ce que tu veux savoir ? » Dis-je en me dégageant pour rejoindre l’autre bout de la pièce. « Tu vas me dire que tu avais envie d’avoir un enfant peut-être ? » L’accusais-je d’un ton plein d’amertume.
feat.Ariane and  Mathias

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