C'est le 26 janvier 1991 à Chicago, que les membres de la famille Hepburn m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Keyla Haven. Je suis en couple avec Xaver mais toujours mariéE à Kol et enfin sur le papier, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de journalisme (majeure) et langues (mineure) depuis quatre ans. Et pour terminer, je fais partie des Mathers.
Couleur de cheveux naturel bruns foncés
Poids 58 kg
Taille 168cm
Style vestimentaire plutôt rock ou décontracté
Piercing aucuns
Tatouage "Stay Strong" sur les poignets, le signe infini avec les lettres K et B sur le poignet toujours et "Now I'm a warrior" sur l'épaule gauche.
Cicatrice sur le poignet droit suite à sa tentative de suicide
Plutôt fêtard ou pantouflard ? fêtarde en petit comité
Plutôt assidu(e) ou sécheur(se) pro ? ça dépend
Plutôt romantique ou réaliste ? romantique hélas, ce qui lui a valu beaucoup de déboires amoureux avec son mari
Plutôt sympathique ou déplaisant(e) ? agréable tant qu'on ne l'attaque pas
Plutôt altruiste ou égoïste ? altruiste uniquement avec ses proches
Plutôt extraverti ou introverti ? entre les deux
Plutôt pacifiste ou bagarreur ? elle fut bagarreuse un temps avec une préférence pour les gifles, maintenant elle s'est calme
JE CROIS...
Aux fantômes ? oui
À l'apocalypse ? non
Aux coups de foudre ? oui
À l'amitié fille/garçon ? oui
Aux sexfriends ? non
À une religion ? non
À la magie de Noël ? oui
Au destin ? oui
Aux fins heureuses ? non
J'AI...
Déjà fait un threesome non
Une voiture oui une carrera
Bois de l'alcool oui
Fume non
Prend de la drogue non
Veux me marier déjà fait, grosse erreur
Veux des enfants pas maintenant
Une maladie grave non
Un lourd secret on peut pas trop appeler ça des secrets
Mens souvent quand c'est nécessaire
Beaucoup d'expérience au lit oui mais avec peu de partenaires
Beaucoup d'expérience en amour non
Eu beaucoup de déception en amour ouiiiiiiiiiiiiii
Eu beaucoup de déception en amitié non
De la facilité à me faire des amis non
Des envies de meurtres pas tellement
Peur du noir non
Peur de la solitude oui
De bonnes notes oui
Chapter One
Le 26 janvier 1992, c'est en ce jour d'hiver que je viens au monde dans l'immense ville qu'est Chicago, fille d'un policier et d'une infirmière et également petite sœur d'une prénommée Cassidy. Comme la plupart des nouveaux nés, tous les yeux de ma famille sont sur moi. C'est le moment des photos souvenirs, des ballons et des peluches. Je suis gâtée même si ma famille est modeste mais évidemment je ne m'en rends pas compte et je ne m'en souviendrai pas à l'avenir. On peut dire que cette journée et parfaite pour ma famille est quelques jours après ma naissance je pus rejoindre la demeure familiale située dans le centre ville de Chicago. Il n'y a pas grand chose à dire à propos de mon enfance car elle fut des plus normales. Comme toutes les petites filles de mon âge, j'aime jouer à la poupée, à la dinette, me disputer un peu avec ma grande sœur de 3 ans mon aînée mais rien de méchant. De suite je me révèle être sociable et pleine d'énergie. J'aime courir les cheveux dans le vent après les animaux, faire du vélo, une vraie casse cou en fait. Plusieurs fois je rentre chez moi couverte de bobos et de bleus, ma mère m'a d'ailleurs souvent réprimandé à cause de cela mais moi ça m'amusait plus qu'autre chose.
Chapter Two
J'ai trouvée ma voie, ma raison de vivre: le sport. Mais pas n'importe lequel, le tennis. En réalité, c'est mon père qui m'a inscrite au club à mes 8 ans espérant qu'un sport (celui qu'il préfère en plus) me permettrait de me défouler et ainsi de pouvoir canaliser toute mon énergie. Très vite j'ai apprécié faire des revers, des coups droits mais aussi la compétition qui entoure ce sport. Et quand tous les mercredis je me rends à mon cours de tennis c'était un réel plaisir, j'y allais toujours avec le sourire. Les années passèrent, je deviens sans m'en rendre compte un peu plus douée chaque jour. De ce fait, mon professeur m'inscrit à des petites compétitions puis tout devient clair pour moi. Je voyais mon futur se dessiner peu à peu et quand j'annonçais à mes parents que mon souhait le plus cher était devenir joueuse professionnelle de tennis, ils me soutinrent dans mon choix. Malheureusement, je n'ai que 14 ans et ma famille ne s'y connaît pas du tout dans le domaine du sport donc j'ai l'impression que petit à petit les portes se referment sur mon rêve. Mais miraculeusement lors d'une compétition, un agent me repère moi et mon talent. Il décide de me prendre sous son aile. Mes parents furent un peu réticents mais après des recherches effectuées sur ce prétendu agent qui débouche sur le fait que celui-ci est reconnu dans le métier, ils acceptent. Je décide donc de me consacrer à mon unique passion, le tennis, abandonne l'école enfin pas totalement, tout de même, c'est juste que dorénavant je suis des cours à domicile. Tout s'enchaîne vite, j'écume les compétitions au niveau national dans la catégorie junior et me démarque parmi toutes ces autres personnes qui veulent aussi faire de leur passion, leur vie. A cette époque j'étais un vrai garçon manqué, la fille qui portait toujours des joggings en fait, au contraire de ma sœur, beaucoup plus féminine qui ne jure que par la mode. Peu à peu nous nous éloignons, différentes l'une de l'autre nous n'avons pas les mêmes buts dans la vie, ni la même façon de pensée mais cela ne m'empêche pas pour autant de l'apprécier. Mais à ma plus grande désarroi, elle claque un soir la porte de la maison, j'avais 17 ans, elle 20. Les raisons de son départ m'ont bouleversé: moi. Elle part à cause de moi et du fait que mes parents sont trop obnubilés par ma carrière sportive, la délaissant ainsi. J'ai tenté de la retenir mais celle-ci décide finalement de me tourner le dos sans même un au-revoir, rien. Cet abandon de ma sœur même si nous n'étions pas si proches m'a profondément bouleversé et attristé mais malheureusement je ne pus me préoccuper de ce que je ressentais très longtemps car mon avenir m'appelait. D'ailleurs quelques mois après je remporte à seulement 18 ans, une compétition au niveau national et me fait ainsi un nom parmi la discipline. Personne ne s'attendait à ma victoire ce jour-là et moi non plus à vrai dire. Mais ce jour fut le plus beau de ma vie bien évidemment même si je ne me rappelle pas de tout car cette journée est passée tellement vite. Mais ce que je retiens de ce jour c'est que je tiens enfin mon rêve entre mes mains. Pour certains je suis une des sportives les plus douée de ma génération mais pour moi, je suis juste moi-même et celle que j'ai toujours voulu être.
Chapter Three
Ce jour, ce match fut une consécration pour moi. Cette fois-ci je n'étais plus reconnu au niveau national mais au niveau mondial. Comme tous les matchs que je gagnais, il me fallait un certain pour réaliser ce que je venais de faire mais ce jour là encore plus. Mes jambes avaient même du mal à soutenir mon corps fatigué et je compris que j'avais gagné ce tournoi seulement quand mes parents me serrèrent fort dans leur bras. Il manquait ma sœur, oui je ne l'avais pas oublié, et une larme glissa sur ma joue en pensant à elle et à son absence volontaire. Le soir je ne réussissais pas à m'endormir dans ma chambre d'hôtel, et qui plus je recevais des centaines de messages provenant de diverses personnages. Je fus troublée dans ce moment de solitude et de d'excitation par quelqu'un qui vint frapper à ma porte. Lorsque je l'ouvris, un sourire s'afficha sur mon visage en voyant mon meilleur ami. Il était la personne la plus importante à mes yeux à la fois mon meilleur ami, mon frère, mon confident, mon âme sœur même. Je le connaissais depuis ma plus tendre enfance car en fait il était mon voisin. C'était la personne en qui j'avais le plus confiance, il venait toujours m'encourager dans les matchs les plus importants. Lorsqu'il se décida enfin à parler, je mis un certain temps à réaliser ce qu'il venait de dire, mais le doux baiser qu'il déposa sur mes lèvres me confirma que c'était bien un je t'aime qu'il venait de prononcer. Puis il s'en alla lentement, j'étais tellement surprise mais heureuse à la fois que je ne sus quoi lui répondre avant qu'il parte de l'hôtel. Ce moment là je l'attendais depuis toujours mais je n'avais jamais eu le cran de faire le premier pas. Le lendemain matin, je reçus un appel qui me laissa sans voix, je fis d'ailleurs tombée le téléphone et ne pus retenir mes larmes. Durant la journée entière je pleurai, pleura mon meilleur ami qui était décédé la veille, renversé par une voiture, peu à près m'avoir quitté. Plus jamais je ne le reverrai et jamais non plus je ne pourrais lui dire je t'aime. Je m'en voulais terriblement de ne l'avoir pas retenu la nuit dernière lui évitant ainsi la mort.
Chapter Four
Je mis un certain temps à comprendre qu'au final je n'étais pas responsable de la mort de mon meilleur ami que je ne pourrais jamais appeler mon petit ami. J'avais 21 ans à présent, remporté des tas de compétitions dont 3 tournois mondiaux. Mais voilà, je réfléchissais aussi à l'avenir. Bien évidemment je me voyais continuer ma carrière comme joueuse professionnelle mais voilà comme tout sportif de haut niveau, la carrière prend fin à un moment ou à un autre et bien souvent vers 35 ans. Et que faire après, que faire sans aucun diplôme à son actif, je n'avais fréquenté aucun lycée et encore moins aucune université alors que j'étais une bonne élève lorsque je suivais mes cours à domicile mais j'avais tout plaqué pour me consacrer à ma passion. J'avais donc pris la lourde décision de stopper quelques années ma carrière pour reprendre mes études enfin même les commencer je dirai dans l'une des plus prestigieuses universités du pays: Harvard et me tourna vers des cours de journalisme et de langues. Car oui lorsque je mettrai un terme à ma carrière, je me verrai bien en tant que journaliste sportive. Alors me voilà dans ce nouveau monde que je ne connais guère vu que je n'ai fréquenté aucun établissement scolaire depuis mes 14 ans. Alors à 21 ans et un peu de retard, je commençais les cours, avec un peu d’anxiété il faut avouer.