MATHIAS ► Luke Grimes

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Little et j'ai 22 ans. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à facebook.  Celui-ci étant très beau et actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Luke Grimes comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par LA. Je fais environ 900-1200 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé .

Mot de la fin ? ▲ j'aime le chocolat.
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Ma vie n'est qu'une grande page blanche, je l'avoue, je le sais et j'en ai simplement rien à foutre. Je suis né à Oxford, d'ailleurs, avant ma venue au monde j'étais attendu par grands nombres de gens. Ma mère, célèbre mannequin à la retraite étant reconvertie dans l'entreprise de la mode, arborait fièrement son ventre rond sur les premières pages des magasines de mode. Mon père, PDG de la grande marque de vêtements Ravenwood, mais également propriétaire des agences de mannequinat du même nom, semblait donner des interviews à qui voulait l'entendre. Bref, même pas encore sorti du ventre chaud de ma génitrice, que tous ce petit monde désirait connaître la couleur de mes yeux, de mes cheveux, si j'allais naître avec un pantalon haute couture sur le cul. Quand le jour J arriva enfin, une foule se précipita pour fêter ma venue au monde. J'étais, sois disant, le plus beau bébé de la terre avec mes petites joues roses, mon air de débile mental et ma tendance à baver sur les autres...Enfin, c'est comme ça que je me vois à cet âge là. Croyez-le ou non, mais à cette époque j'étais un petit ange pourri gâté. Habillé avec des vêtements hors de prix, obtenant toujours ce que je désirais, fréquentant des endroits hauts standings et des personnes de haut rang. Beaucoup d'enfants auraient désirés ma vie, pas de chance, c'était la mienne et je ne désirais pas l'échanger. Égoïste ? Oui, ce fut le premier trait de caractère que l'on remarqua rapidement chez moi. Comme tout gosse de riche qui se respecte, je fus élevé avec noblesse, enfin, ils essayèrent en tout cas. Leçons de piano, lecture, sport, langue. A dix ans, je parlais couramment le latin, l'italien, le Français et l'espagnole. Et oui, mes parents avaient mis au monde un petit homme intelligent...mais pour combien de temps ?

Quand on vit dans un monde comme le mien, il n'est pas rare que le visage d'ange que l'on arborait durant nôtre enfance change radicalement à l'adolescence. Très vite, mon vrai visage se montra et exaspéra mes géniteurs. Colérique, impatient, je n'avais aucun self-contrôle. Provoquant souvent des bagarres dans mon lycée, heureusement, mes parents avaient de quoi étouffer les histoires avec quelques billets de cent dollars. Coureur de jupons, j'avais tendance à aimer avoir une fille différente chaque nuit dans mon lit. J'avais un charme fou et j'en abusais beaucoup. Fêtes, sexe, il n'y avait vraiment cas la drogue que je n'avais jamais touché. Alors que je m'amusais comme tout gosse de riches, jouant avec les cœurs des demoiselles, je tombais sur mon maître. C'était lors de mes dix-huit ans, une beauté sans pareil, en tout cas à mes yeux. Un regard bleu, des cheveux blonds comme les blés et un caractère de merde, aussi indomptable que le vent. Je pensais qu'elle m'aimait, moi, j'en étais amoureux. Piégé dans mes sentiments, je ne vis pas qu'elle se foutait royalement de ma gueule, sortant avec moi pour mon portefeuille. Notre histoire dura un an, jusqu'au jour, ou malheureusement pour elle, je trouvais celle-ci accompagné de mon ancien meilleur ami, nus dans le même lit...Inutile de vous dire que ce jour-là, en plus de briser mon coeur, elle réveilla un monstre qui dormait en moi. Pris d'une rage sans limite, je frappais l'homme jusqu'à le faire tomber dans l’inconscience, envoyant par la suite mon ancienne petite amie voir les escaliers de près...Une fois de plus, papa et maman prirent soin d'étouffer l'affaire et je n'eus aucuns problèmes, si ce n'est que je changeas radicalement de comportement. Violent, sans coeur, froid, bagarreur et assez cruel avec les femmes, la douleur ne disparue jamais.

Plus les années passèrent, plus ma haine envers l'amour grandit. Hautain, arrogant, snobs, je voulais mettre le monde à mes pieds. Le respect était ma règle d'or, enfin, le respect envers moi bien sûr. Je continuais mes études d'économie et de droit, ne cherchant plus à ouvrir mon coeur à qui que ce soit. Il y a deux ans de cela, mes parents m'annoncèrent une nouvelle bien déprimante...je devais me fiancer avec une certaine Isaline, qui, comme par hasard était dans la même université que moi. Au départ, je refusais catégoriquement de me laisser avoir par leur demande. Néanmoins, me menaçant de me couper les vivres, choses impossible à mes yeux, j'acceptais à contre coeur à une condition ; je n'épouserais Isaline qu'une fois mes études terminées et mon revenu devra être doublé. Mis au pied du mûr, mes parents acceptèrent sans broncher et je passais donc du statut de célibataire à fiancée avec la reine au coeur de glace. Entre elle et moi, au départ ce fut très tendu. Se réjouissant autant que moi de cette union forcée, nos caractères explosifs n'arrangeaient strictement rien. Disputes, violentes engueulades, il était évident à mes yeux que nous n'étions pas fait l'un pour l'autre. Et pourtant, malgré moi, quelques sentiments profondément enfouis se mirent à naître pour la jolie demoiselle. Malgré son air froid et distant, elle éveillait en moi un désir parfois ardent que je détestais. Essayant de préserver nos fortunes, nous tentions avec peine, de sauver les apparences en public. Néanmoins, le mot fidélité ne faisant pas partie de mon vocabulaire, il fut très vite évident que je trompais ma fiancée avec d'autres. Mais voilà, ce qui m'étais permis ne l'était pas pour Isaline, en tout cas, pas à mes yeux. Aussi rarement soit il que je la voyait accompagné d'un autre, une colère noire s'emparait de mon âme.

Et oui, jaloux, possessif, elle était à moi et rien cas moi. Je ne réalisais cependant pas à quel point elle comptait à mes yeux, sauf ce jour où, cette bombe atteignit notre université. La peur de la savoir blessée, la peur de la voir morte comme mon amie Kathleen devant mes yeux. Non, je ne pouvais pas me l'imaginer. Pourtant, jamais elle ne sut le fond de ma pensée. Me repoussant, ses airs froids commencent sérieusement à m’agacer, surtout quand je tente de me montrer doux et docile à ses côtés...Dans ses moments là, je me montre alors violent et colérique, cruel et arrogant à son égard. Une relation bien compliquée mais qui ne semble pas prête de se terminée.