ALEC JAMIE WILDE ► miles mcmillan

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle AS. et j'ai vingt-deux ans, en mode old quoi !. Je suis french et j'ai connu le forum grâce à sa réputation, c'est la classe quand même !.  Je voulais tenter un forum University pour une fois, et puis (don't be jealous, i'm so snooty !), comme je le disais dans la partie "invité" je viens de savoir que je suis pris à Harvard (pour 3 mois, j'avoue, mais j'suis :excited: !), j'me suis dis autant tenté un Harvard virtuel, just to see ! Alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Miles McMillan comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par mischievous wink. Je fais environ 600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Que dire, que dire ! Prout. A ben voilà. Et aussi, les CSS est impressionnant !  
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Je sens quelque chose qui me tire par la tête. Ça fait vachement mal ! Je ne comprends pas ce qu'il se passe, la pression est de plus en plus forte et je commence à avoir du mal à respirer. Je ne suis pas bien. Je.. Vais-je mourir ? J'ai peur. J'ai l'impression d'être compressé. Je veux crier, je me débattre et respirer à nouveau mais je ne peux plus bouger, c'est trop serré. Je ne peux rien faire. Aidez-moi. Aider moi, ça ne va pas. Quelque chose cloche, je sens bien que ce n'est pas normal. J'ai l'impression que je vais m'évanouir. Puis je me sens glisser et d'un coup, j'ai froid. Terriblement froid. J'ai l'impression que je vais exploser. Et me yeux me piquent. Il fait blanc, c'est bizarre. Je ne peux plus les ouvrir. Je cris. Puis je me calme. On m'entoure d'une couverture, c'est mieux, bien mieux. Putain, c'est vachement dure de naitre en fait.

J'ai du m'endormir puisque lorsque je parviens enfin à ouvrir les yeux je suis dans un lit. Des couvertures me tiennent chaud et je peux enfin bouger. J'aime la sensation des draps sur ma peau, j'ai l'impression de retrouver la chaleur de ma mère. Il fait noir dans la pièce et je n'ai pas l'impression que ça grouille autour de moi. C'est étrange. Où est ma sœur d'ailleurs ? Pourquoi je ne l'ai pas vu depuis que je suis sortie ? Je tourne ma tête d'un côté, puis de l'autre, mais rien. Une moue se dessine sur mon visage...
Quelques instants plus tard, je perçois des voix. « Elle est arrivée quand la petite crevette du lit 13 ? Tu lui as filé à mangé déjà ? » J'espère que le lit 13 c'est moi, parce que j'ai vachement faim. « Non j'lui ai rien donné, je crois qu'il vient d'arriver. » Un silence plane dans la salle. J'ai l'impression d'être seul dans cette pièce, c'est étrange. Je sens qu'on me soulève et une femme me pose contre elle. Je ne connais ni son odeur, ni sa voix. « Tout de même, tu te rends compte ? » crie une autre femme de la pièce en face, « J'pourrais pas laisser le jumeau de ma fille. Le mettre sous X. En garder qu'un c'est horrible non ? Enfin, même s'ils n'étaient pas au courant, même s'ils ne voulaient d'une fille ils auraient pu faire autrement... Enfin bon, j'en sais rien, je ne connais pas ces gens je n'ai pas le droit de les juger mais tout de même, ce gosse, il part pas très bien dans la vie. »




Je tourne et je retourne le petit bout de papier que j'ai dans les mains. C'est devenu mécanique, un genre de tic, une habitude que je ne pourrais pas perdre. Sur la face verso, une photo. Celle de ma sœur, Sam. Sam Burton. Enfin ma sœur, c'est un bien grand mot. Je ne l'ai jamais vu, je ne lui ai jamais adressé la parole et si ça se trouve elle ne sait même pas que j'existe.
J'expire et laisse s'échapper la fumée que je viens de tirer. J'en ai passablement chié pour pouvoir récupérer cette photo. C'était il y a un an. Quasiment jour pour jour.
Siam, que je considère de loin comme ma meilleure amie, bosse à l'hosto. A la maternité où je suis né plus exactement. J'ai pu ainsi lui demander de chercher des informations sur moi qui étaient normalement confidentielles. Dans mon dossier, elle a pu trouver un enveloppe scellée, sur laquelle était inscrit le nom et l'adresse de ma mère.
J'ai hésité longtemps avant de l'ouvrir. Un coup oui un coup non. C'est pendant cette période que je suis vraiment tombé dans l'alcool. J'ai perdu nombreux de mes amis à force de baston la nuit, à force de colère et de renfermement. Mais je m'en foutais, j'avais qu'un chose en tête.
J'ai finalement décidé de l'ouvrir. C'était le 13 décembre, 21h, il faisait froid et je sortais du bar le moins cher de la ville. Burton. Jamie Burton. C'est moi.
Quelques jours après, je me suis rendu dans le lycée du quartier et grâce au trombinoscope j'ai pu trouvé la photo de ma sœur.
C'était il y a un an, mais je n'oublierai jamais la première fois où j'ai vu son visage. Ça m'a semblé tellement évident. J'ai eu l'impression de respirer pour de bon, j'ai eu l'impression que c'était la première fois. L'impression de retrouver la moitié de mon être. J'étais juste heureux. Et je n'étais jamais heureux.

J'ai appris quelques jours après que Sam était partie à Boston. Harvard plus précisément. Je n'ai pas réfléchis très longtemps avant de prendre ma décision. Elle était loin de ses parents, nos parents, c'était ma seule chance de jamais la retrouver. Je suis parti.




Je soulève mon verre et le porte à mes lèvres. Comme d'habitude, je suis seul, dans le coin le plus sombre du bar. Les gens ont l'habitude de me voir ici. Personne ne me dérange. Toi aussi tu es là. Devant le bar, avec d'autres filles, toujours les mêmes. Tu rigoles fort, tu es à la fois pétillante et mystérieuse, ça doit être de famille. Tu es magnifique Sam. Cela fait seulement quelques mois que je suis là, quelques mois que je te cherches, que je t'observes. Que je cherche, le meilleur moyen de te dire que je suis là, que tu me connais, qu'on est liés, que je suis ton frère. Ton jumeau. Ta moitié.
Tu as vu que je te regardais, et tu te retournes. Ça arrive souvent mais je continue à venir les mêmes jours que toi, peu m'importe si tu me prends pour le plus gros pervers du monde. Un jour tu comprendras. Et puis je sais que toi aussi tu le sens. Je sais que tu as cet étrange sentiment, comme si tu ne pouvais pas te passer de moi. Tu ne dois pas comprendre pourquoi, mais je sais que tu t'en rends compte.
J'observe tout, ta manière de sourire, de parler, de retrousser ton nez quand tu remarques que mes yeux sont encore posés sur toi. On se ressemble Sam, ça devrait te crever les yeux. On a les mêmes cheveux, le même regard et le même accent. Ça devrait être évident pour toi, mais je ne t'en veux pas. Je suis sur qu'ils ne t'ont même pas dis que j'existe. Évidemment que non, ils ne t'ont rien dis.
Mais je sens bien que ça approche, le moment où tu saura. Ça approche très vite Sam.