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Nous étions un tout. Mais ça, c'était avant. - aleks & gia

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Alekseï et Georgia



La bougie s’éteint brusquement et je sursaute devant le miroir. Je peste intérieurement, tandis qu’à tâtons je cherche à mettre la main sur une boîte d’allumette. Mes doigts glissent sur le rebord de l’évier tandis qu’ils rencontrent rapidement la petite boîte en carton. J’extraie une allumette et l’allume afin de pouvoir continuer le maquillage d’Halloween commencé il y a maintenant plus d’une vingtaine de minutes. La lueur de la bougie éclaire mon visage et je rajoute une touche de rouge à lèvre avant d’inspecter dans le miroir mon reflet. Vêtue de cet adorable costume de diablesse, je tournoie sur moi-même un instant avant de souffler sur la flamme et d’enfiler des escarpins. Par réflexe je m’empare de mon téléphone portable abandonnée sur une table de chevet avant que la réalité ne m’afflige de nouveau. L’électricité étant inexistante depuis quelques jours, je n’ai plus une once de batterie. Malgré tout, je garde l’infime espoir qu’il puisse peut-être se rallumer, l’espace de quelques instants, juste le temps de pouvoir enfin lire mes messages.

Je le jette dans mon sac à main et me précipite vers l’extérieur. La nuit est bien tombée sur le campus, et le fait qu’il n’y ait aucun lampadaire d’allumer rend les lieux particulièrement obscures et terrifiant. Je croise quelques étudiants, tous vêtus de costume effrayants, mais je n’y prête pas la moindre attention. Je n’ai jamais été une grande fan de ce genre de soirée, pourtant je me suis prêtée au jeu, pour ravir les Cabots qui m’ont ordonnées de les accompagner. J’arrive rapidement jusqu’au parc où nous avons rendez-vous et je me laisse tomber sur l’un des bancs, espérant les voir rapidement débarquer. Je me sens tout sauf en sécurité, et j’aimerai pouvoir apercevoir un visage connu. Je scrute les quelques groupes de personnes, mais sous leur masque, derrière leur maquillage, impossible de discerner si j’en connais quelques-uns. Une légère brise caresse ma peau, tandis que je tire sur la petite jupe rouge. Je frissonne, repousse ma longue chevelure en arrière, et ferme les yeux un instant, profitant de ce moment paisible. Ces derniers temps l’agitation a été dure à supporter, la maladie de ma mère, les voyages intempestifs entre Moscou et Harvard, les heures d’avions suivies d’heures passées à son chevet, n’ont pas rendu les choses faciles. Alors ce soir, je ne souhaite qu’oublier le temps de quelques heures l’odeur nauséabonde de l’hôpital, la couleur trop blanche de la chambre où le corps de ma mère attend patiemment la guérison. Je chasse toutes ces pensées de mon esprit, et je me rends compte que j’aurai envie d’un verre de champagne pour oublier toutes ces choses, ou quelque chose de plus fort encore. Je sursaute cependant tandis que deux voix résonnent non loin de moi. Du coin de l’œil je peux observer deux silhouettes marchant l’une à côté de l’autre. Je reconnais Anastasya la présidente des Eliot dans une tenue particulièrement recherchée. Elle est splendide et je me surprends à être curieuse de l’homme qui se trouve à ses côtés. Je scrute les traits du visage masculin dont la voix rauque parvient jusqu’à moi. Ce son ne m’est pas inconnu, il y a dans celui-ci une petite tonalité qui m’est familière. Je ne saurai pourtant pas l’attribuer à qui que ce soit. C’est comme si ma mémoire était embuée, alors je me redresse sur le banc, de façon à pouvoir observer les deux silhouettes plus attentivement. Malgré la distance entre eux et moi, je peux discerner l’allure de cet homme dont le son du rire cristallin se répand jusqu’à moi. J’avale ma salive, et reste figée un instant. Impossible que ce ne soit lui, que ferait-il là ? L’air devient tout à coup glacial, et j’ai un mal fou à respirer. Il n’y a pourtant pas de doute, je pourrais reconnaître sa démarche entre toutes, et c’est bien lui qui se tient non loin, en compagnie de la grande blonde. Presque instantanément, je regrette de ne pas être restée confinée dans mon appartement, à l’abris de ce genre de rencontre. Je me relève comme si la fuite était à présent la seule façon de réagir et je m’apprête à quitter le parc. Eviter de le croiser, éviter de le revoir. Les émotions affluent en moi sans que je ne puisse les contrôler et une vive douleur me force à m’arrêter dans ma course. M’échapper, mon corps refuse, alors que mon esprit en rêve. Je suis là, plantée au beau milieu du parc, stoïque. J’ai redouté durant tant de temps une confrontation, mais il semblerait que si je reste là, elle est bel et bien lieu. Halloween devrait être cause de peurs diverses et non pas de douleurs amoureuses. Je me laisse tomber sur l’herbe, je me recroqueville telle une enfant, entourant mes jambes de mes bras et tentant de me faire aussi petit que possible. J’ai très certainement l’air d’une idiote, mais c’est ce dont j’ai toujours eu l’impression d’avoir été pour lui.



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♕ Nous étions un tout. Mais ça, c'était avant. ♕

L'air se présente plus frais, la nuit se fait plus sombre et pourtant je suis là à profiter de ma duchesse, Anastasiya, la blonde à la tête des Eliots, en y réfléchissant c'est logique, elle est née pour dirigée, cette confrérie comme notre pays. C'est vrai que du sang royal coule dans nos veines à elle et moi mais ce sang royal est aboli depuis des siècles pour moi, le sien est là, il attend le trône et je n'ai jamais repenser à la décision que j'ai prise, au début certes j'aurais tout fait pour l'écraser, m'imposer, l'écarter pour monter sur ce trône mais au final, je n'ai pas la tête à être à la tête de quelque chose, si une chose, juste de l'élite. Je ne sais pas depuis combien de temps nous discutions et marchions, le temps à passer, j'entends encore des cris par-ci par-là, ils doivent certainement provenir du palais des glaces tout proche d'ici, je cache pas que j'ai assez flipper, cette obscurité, ces bruits étranges, je suis pas un froussard de nature mais là, faut croire que je suis pas intouchable. C'est bon d'être revenu et surtout de revoir Anastasiya en première tête, elle m'a manquée cette russe mais une autre aussi ne doit pas être très loin, elle est là dans cette ville, je n'imagine même pas ce qu'elle ressent et plus je passe de temps avec Anya là, plus j'y pense et plus j'angoisse, elle et moi allions nous mettre en couple, j'avais des sentiments pour elle mais après être parti, ils se sont évaporés, enfin nous, ils sont toujours là mais ils ne sont pas prêt à se dévoilés, je sais qu'elle ne va pas me sauter dans les bras, tout le contraire, elle risque de m’arracher la tête de l'avoir abandonner de la sorte mais elle ne fut pas la seule à être abandonner, j'ai abandonner tout le monde ici. Me voilà repasser par le parc, Anastasiya doit aller rejoindre son homme, celui dont elle est amoureuse, Kenny, je n'ai rien contre cette idée, je suis même heureux pour elle sauf qu'au fond elle restera toujours ma fiancée, enfin je veux dire j'aurais toujours cet attachement pour elle, ce fort attachement qui fait qu'elle et moi nous ne pouvons se séparer l'un de l'autre, elle n'est pas le ying et moi le yang, non rien de ça, juste qu'elle a toujours su lire en moi tout comme j'ai su lire en elle, je serais toujours le seul à la connaitre plus que quiconque mais je ne vais pas la coller tout le temps, c'est ça qui fut mon erreur par le passé, enfin une parmi les nombreuses mais bref. Je la laisse partir après l'avoir serrer une dernière fois dans mes bras et c'est le chemin arrière pour moi, traverser de nouveau ce parc pour rentrer à la E House, j'ai plus trop envie d'être ici, ce genre de soirée ça n'a jamais été ma tasse de thé. Alors que je suis presque arrivé à l'autre bout, je vois en tournant la tête sur le côté, non loin de moi, une présence, une petite boule rouge dans l'herbe, j'aurais passé mon chemin si je ne l'avais pas vu bouger légèrement, ce n'était pas une boule rouge ou je ne sais quoi de rouge mais une personne. Je me rapproche sans trop faire de bruit, je ne cherche pas à l'effrayer, je suis juste intrigué et en me rapprochant je remarque qu'il s'agit d'une femme Est-ce que ça va ? lui demandais-je une fois rapproché d'elle sur un timbre de voix assez neutre et légèrement faiblit et lorsqu'elle relevait la tête, je tirais une tête pas possible, Georgia, celle qui avait occupé mes pensées pendant les derniers instants à être avec Anastasiya, elle est là, la façon dont son regard se porte sur moi, je ferais mieux de fuir, de l'éviter, elle doit avoir toute cette rage en elle, surtout toute cette douleur, je ferme mes lèvres, je ne bouge presque plus, je suis gêné, il y a de quoi, dois-je me répéter encore et encore que je lui ai brisé le cœur ou presque ?

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Alekseï et Georgia



Je voudrais disparaître, m’enterrer sous terre, me volatiliser, mais au lieu de ça, ma tentative pour me recroqueviller sur moi-même n’a pas l’effet escompté. La petite robe rouge qui moule chaque courbe de mon corps n’aide pas à me faire passer inaperçue, j’en suis certaine et je regrette de ne pas avoir choisi une tenue noire de sorcière plutôt que celle d’une diablesse. Du coin de l’œil j’ai pu apercevoir Anastasya s’éloignant seule, et je devine alors qu’Alekseï se trouve très certainement toujours derrière moi. Si sa présence m’a manqué durant toutes ces semaines, je n’arrive pas à être heureuse de le savoir si près de moi. Et surtout, des milliers de questions défilent à vive allure dans mon esprit. Pourquoi est-il partit ? Pourquoi est-il revenu ? Pourquoi n’être pas venu m’informer de sa présence ? Pourquoi tout cela me fait encore si mal. Il semblerait que je ne sois pas totalement guérie contrairement à ce que je pensais. J’espère cependant qu’il ne prendra pas soin de s’attarder sur moi, et je me rends rapidement compte que c’est stupide de l’imaginer passer son chemin sur une jeune femme seule dans un parc, vêtue d’une robe extrêmement moulante dévoilant une paire de jambes interminables. C’est d’Alekseï dont il est question, celui qui ne se prive jamais de séduire et de mentir aux femmes pour en obtenir ce qu’il désire. Après son départ, j’en suis même venue à me demander si la révélation de ses sentiments n’avait pas pour but de faire de moi une proie obtenue de plus à son tableau de chasse. Heureusement, je n’ai pas eu le temps de tomber dans ce que je pense être un piège avant qu’il ne s’en aille. Je sens une présence à quelques centimètres à peine de moi à présent. Je n’ose pas me retourner, comme si il pouvait s’en aller en fermant les yeux. « Est-ce que ça va ? » Plus aucun doute. Sa voix résonne dans ma tête et les battements de mon cœur s’accélère tout à coup, frôlant une vitesse presque dangereuse. Je sens mon sang battre dans mes tempes. « Ça allait jusqu’à maintenant. » Dis-je d’un ton tranchant.  Je prends sur moi, je tente de me redresser dans l’herbe et j’appuie ma main dans celle-ci pour me donner la force nécessaire de me remettre sur mes deux jambes. Non sans mal, je me poste devant lui et dans l’obscurité, mes grands yeux clairs s’attardent sur son visage. Il ne semble pas avoir changé, il est toujours le même, ce même regard pétillant, brillant à travers la nuit. Cette même mâchoire carrée, et ce visage aux traits angéliques cachant un homme clairement diabolique en réalité. Mais je suis là, debout devant lui, et même si mes jambes menacent de me laisser m’effondrer, je lui fais face. Je plante mes prunelles dans les siennes. Toute la couleur que j’ai emmagasiné contre lui refait surface et alors je n’ai qu’une envie, le faire souffrir, au moins à la mesure de la douleur qu’il m’a infligé. Sans me contrôler, sans l’appréhender, ma main va brutalement s’abattre sur sa joue. Je ne suis pas violente, et en temps normal je fais souffrir les gens uniquement avec mon intelligence et mon côté manipulateur. Mais ce soir, je perds totalement mes moyens pour la première fois depuis des années. Le contact de sa peau avec ma main me fait pourtant frémir et alors je regrette instantanément cette gifle. Je n’en laisse cependant rien paraitre. Je suis partagée entre l’envie de le prendre dans mes bras et le désir de fuir avant de céder à cette première pulsion. Je lui en veux tellement, personne ne m’a fait autant de mal que lu durant toutes ces années. Et à chaque fois que je l’ai laissé entrer de nouveau dans ma vie, j’en ai souffert presque immédiatement. « Tu ne pouvais pas rester là où tu étais ? » Lui demandais-je la voix pleine d’assurance malgré la blessure à l’intérieur de ma poitrine, qui se rouvre à mesure que je le fixe dans le noir. « D’ailleurs tu étais où exactement ? Je n’ai pas reçu de carte postale, d’e-mail ou quoi que ce soit… A moins que tu aies fais exprès de disparaître dans la nature sans laisser de trace… » Ajoutais-je tout en serrant les poings. Je le dévisage de bas en haut. L’affection réelle que j’ai toujours eut pour lui tente de prendre le dessus mais la rage est belle est bien plus forte. « Oui, c’est plus ton tuc à toi ça. Te casser comme un lâche. » Je ne parviens pas à comprendre comment mes mots peuvent être aussi durs, aussi différents de mes sentiments, mais je lui en veux, tellement.


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♕ Nous étions un tout. Mais ça, c'était avant. ♕

Tout ce que j'espérais c'était de ne pas la croiser. Tout ce que j'espérais c'était de passer en fantôme si jamais on devaient se croiser, je sais que mon départ en courant d'air fut une balle dans la tête pour elle, surtout elle plus que tous les autres. J'étais là avec Anastasiya, je profitais de ce temps passé avec elle, c'était bon de la retrouver, elle m'avait manquer et même si elle m'en voulait de ne rien lui avoir dit, elle semblait être passée au-dessus de cette petite peine qui la rongeait pour me sourire et profiter tout autant que moi de ce moment. Un moment qui dure depuis je ne sais combien de temps, entre le palais des glaces, les rues de Cambridges, le centre commercial et je ne sais quoi d'autre, les minutes ont défilées et elle me fait savoir qu'elle doit rejoindre Kenny, je ne vais pas la retenir, je l'ai déjà eu pour moi assez de temps pour être satisfait, on se quittent aux portes du parc puis me voilà à revenir sur mes pas pour retraverser ce parc. La nuit est tombée depuis quelques heures, l'air s'est bien refroidit, comme un con je n'ai pas pris de manteau, je n'ai que ce costard et juste des poches pour foutre mes mains dedans pour m'assurer de ne pas crever de froid, et j'ai toujours ce mauvais pressentiment, ce sentiment de mal aise, je sens qu'elle n'est pas loin, je ne sais pas comment cela soit possible mais je le sens, quelque part j'appréhende, je veux tracer ma route, rentrer vite sur le campus, m'éloigner le plus possible de cet endroit mais je sais que je n'y échapperais pas. Presque arriver à l'autre bout du parc, je remarque une boule rouge un peu plus loin sur le côté de l'allée dans l'herbe, pourquoi il faut que ça m'intrigue ? Pourquoi il faut que je quitte cette allée pour que ma curiosité se fasse plaisir, lorsque je vois des jambes fines et longues, je sais qu'il s'agit d'une femme et je ne peux passer au-dessus de cette nature en moi, je suis parti pour changer mais je n'ai pas pu changer ça, être attirer par la gente féminine, voir d'aussi belles jambes, je ne peux y résister et c'est cette attirance qui venait me prendre au cou, alors que je lui demandais comment elle se sentait, cette femme levait la tête, cette femme me dévisageait, je ne savais plus quoi dire, je ne savais plus quoi faire, elle était là, Georgia. Qu'elle ouvre ses lèvres pour me répondre avec une telle froideur, d'habitude ça ne m'aurait rien fait mais là, je sentais toute sa colère me revenir en pleine tête, sa colère comme sa peine, sa douleur, elle ne m'avait jamais regardé de la sorte et même lorsqu'elle prenait sur elle pour se relever, je ne bougeais toujours pas, je ne répondais même pas, j'étais gêné, jamais je n'avais autant été gêné vis-à-vis d'une fille, je m'amuse d'elle d'habitude, mais elle, Georgia, c'est de loin très différent, elle a ce quelque chose qui fait que je ne peux pas me comporter avec elle comme avec toutes les autres. Sa main vient rencontrer ma joue dans une violence rare qui lui était propre, la première fois qu'elle me giflait, ma tête se déplaçait légèrement vers le côté, et alors qu'elle me demandait pourquoi je n'étais pas resté là où j'étais, je venais lui répondre avec cette voix pleine de culpabilité Je... je ne pouvais même pas continuer qu'elle ouvrait ses lèvres de nouveau pour me harceler encore d'autres questions ou de remarques, j'ai vraiment merdé sur ce coup, quand je suis parti je n'avais pas vraiment réfléchit aux conséquences de ce départ et bien là, je les voyais venir en pleine figure et oui c'était dur à encaisser même pour un gars aussi coriace que moi. Georgia, je suis désolé. Il fallait que je parte, j'en avais besoin, je devais réaliser qui j'étais vraiment et à quel point je faisais du mal autour du moi.. je soupirais avant de plonger mes yeux dans les siens et de reprendre J'ai été lâche c'est vrai, je le reconnais et je suis désolé mais je pouvais pas faire autrement, tu n'aurais pas compris, personne n'aurait comprit. j'essayais de dire ce que je pouvais, j'étais perdu à vrai dire, je savais que je n'aurais pas du quitter cette allée, mais il a fallut que je cède à mon amour pour les femmes, c'est ce qui court à ma perte, la preuve mon amour pour mon ancienne meilleure amie m'assassine.

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Après le départ d’Alekseï, j’ai mis plusieurs jours à réaliser. J’ai d’abord pensé qu’il n’avait plus de batterie, qu’il était auprès d’une conquête sans son chargeur de téléphone. Et même si cette idée me blessait, ce n’était rien comparé à la vérité. Au bout de quelques jours sans nouvelle, des dizaines d’appels sans réponses, des e-mails sans accusé de réception, et un tour de ses fréquentations, j’ai compris l’évidence. Il était parti. Envolé le meilleur ami pour qui j’avais des sentiments. Envolé le garçon que je commençais à aimer plus encore que jamais. Il est simplement parti, sans se soucier de ce que j’en penserai et pire encore, sans même m’en parler. J’aurai préféré qu’il me fasse ses adieux. Je l’aurai sûrement mal pris, mais j’aurai tenté de ne rien laisser paraitre et j’aurai passé chaque jour qui aurait suivi à tenter de m’habituer à son absence. Mais il a été lâche, il est parti, sans un mot, sans une explication, sans un regard. Il a tourné la page, il a quitté la ville et ça m’a déchiré de l’intérieur. Il m’a brisé, pour la seconde fois. « Georgia, je suis désolé. Il fallait que je parte, j'en avais besoin, je devais réaliser qui j'étais vraiment et à quel point je faisais du mal autour du moi. » Je secoue la tête. Si sa voix m’a parfois fait frissonner, ce soir elle me révulse plus que jamais, et ses explications ne parviennent pas à me calmer. Au contraire, la rage se décuple en moi, et j’ai tout simplement envie de le frapper, encore et encore. J’ai envie de l’assener d’insulte au moins pour me sentir mieux. A la place, je me contente de le regarder, de bas en haut, de haut en bas. Je me souviens encore de son visage d’adolescent lorsqu’à Moscou nous formions un duo inséparable. Je me souviens de nos nuits passés l’un contre l’autre, à se raconter nos vies, à se rassurer sur le futur. ‘Je serai toujours là pour toi’. Cette phrase qu’il a trop souvent dit, sans vraiment la penser. Je prends cependant sur moi, prête à tourner les talons. Rester ne sert à rien, lui porter ne serait-ce que la moindre intention ne sert à rien. Mais sa voix m’en empêche, elle résonne de nouveau dans mes oreilles. « J'ai été lâche c'est vrai, je le reconnais et je suis désolé mais je ne pouvais pas faire autrement, tu n'aurais pas compris, personne n'aurait compris. » Je lève les yeux au ciel cette fois-ci. A-t-il écrit ces excuses pitoyables auparavant ? Ou est ce qu’il improvise seulement maintenant ? Dans les deux cas j’ai l’impression qu’il se fiche de moi, et je ne peux réprimer mes paroles. « Sois un homme Alekseï ! Ne t’excuses pas voyons, va au moins jusqu’au bout, tu voulais parti, tu es parti, tu te fichais de tout le monde, soit. Mais ne t’excuses pas, c’est tellement hypocrite ! » Mes mains tremblent, mes jambes menacent de me lâcher, et je suis envahie d’une vague de douleur. Le pire dans tout cela, c’est ce que ses yeux me renvoi cette jeune femme, pleine d’affection qui aurait tout fait pour lui. J’ai été tellement stupide, et une part de moi l’est d’ailleurs encore, quand je suis obligée de prendre sur moi pour ne pas lui sauter au cou. Je me rends compte que mes sentiments ne se sont pas évanouis comme je l’aurai pensé, et c’est encore plus compliqué à gérer. Je préfèrerai simplement le détester. Je n’ai pas le droit de l’aimer, pas après ce qu’il a fait. « Personne n’aurait compris, mais au moins tu aurai pu essayer de m’expliquer. J’ai jamais jugé tes décisions, et même lorsque je n’étais pas d’accord avec celles-ci. Tu aurais simplement put me le dire, m’envoyer un message, me laisser un putin de bout de papier dans ma chambre. Mais tu aurais pu me préparer à ça, à te voir disparaître dans la nature. » J’inspire, je tente de me calmer comme je le peux. Je plonge mes yeux dans les siens, et mon visage se décrispe lentement. Je le fixe un instant, cette fois-ci sans cette dureté dans mon regard. « Tu es partit pour voir à quel point tu faisais du mal aux gens mais tu n’as pas réfléchi, que tu m’en ferais à moi ? » Je baisse les yeux, cette fois-ci mon attitude n’a plus rien d’agressive, mais je lui en veux tellement au plus profond de mon être…


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♕ Nous étions un tout. Mais ça, c'était avant. ♕

Plus je vois cette haine éclater de ses yeux et qui vient se fracasser sur mon visage, je me rend compte que j'aurais vraiment du lui dire. Lui dire pour mon départ, que 'avais besoin de ce voyage pour réfléchir sur à peu près tout, certes elle aurait souffert mais elle aurait eue une raison, au fond si j'y réfléchis bien, j'ai été lâche et égoïste, je voulais changer ça, j'ai fais trop de mal trop d'années et là je lui en fais encore, même après ces deux mois de réflexion. Ce soir j'aurais aimé ne jamais être en face à face avec elle, la voir si triste, si peinée, si perdue, tout ça à cause de moi, oui moi le mec insensible j'ai mal de la voir comme ça, tellement mal que je viens même m'excuser, lui dire que je suis désolé, oui je culpabilise car avant de partir, elle et moi, quelque chose de vraiment intense et passionnel aurait pu voir le jour mais plus maintenant, faudrait qu'elle trouve le courage de me pardonner et étant le mec qui la connait de a à z, je peux toujours espérer. Je ne sais même plus quoi dire, juste des bouts de phrases sorti de ma culpabilité mais je me sens tellement mal en cet instant, elle me scrute de bas en haut, de haut en bas, elle ferme les yeux, elle les ouvrent, elle tremble, elle ne tremble plus, elle serre les poings, elle aussi se sent mal, même plus que moi. Et la voilà qui ouvre les lèvres pour me sortir encore une réalité, ne pas prendre la peine de m'excuser, être un homme, cesser d'être hypocrite, je baisse la tête quelques instants avant de la relever pour encore plonger mon regard dans le sien et trouver le courage de l'affronter pour ouvrir mes lèvres et lui répondre Je ne me fichais pas de tout le monde et encore moins de toi, au fond de toi tu sais que je dis la vérité mais c'est tout ce que je peux être à tes yeux ce soir, un hypocrite. je sais que pour elle ce soir je suis le mec le plus dégueulasse au monde, celui qui n'a pas cessé de lui faire du mal, je le sais tout ça mais que je me fasse pardonner, que je me mette à genoux, tout ça ne changerai rien, elle est bien trop fière et surtout blessée pour ça. J'aurais du c'est vrai mais à quoi ça aurait servi ? Le résultat aurait été le même, que je te prévienne ou non, tu m'aurais détestée tout autant Georgia. je ne quitte pas ses yeux, je lui fais toujours face et je vois son visage se détendre, cette rage qui été si explosive dans ses yeux se dissipe, et lorsqu'elle ouvre ses lèvres pour me parler de nouveau, je ressens plus de quiétude malgré la peine qu'elle a Si. J'ai pas cesser d'y penser, le tien comme ceux que j'ai pu infliger aux autres mais toi.. tu va peux être pas me croire mais je ne voulais pas être en face à face avec toi, vivre cette scène qu'on vit actuellement car.. je sais pas comment être, ça me fait mal de te voir si mal..

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« Je ne me fichais pas de tout le monde et encore moins de toi, au fond de toi tu sais que je dis la vérité mais c'est tout ce que je peux être à tes yeux ce soir, un hypocrite. » Je n’ai même rien à ajouter. J’ai tellement mal à l’intérieure. C’est comme si l’on appuyer sur une plaie béante, volontairement. Je voudrais le gifler de nouveau, le repousser, lui hurler dessus, mais je reste là, face à lui, à le regarder de haut en bas comme si je pouvais seulement trouver une chose en lui qui me repousse assez pour l’oublier définitivement. Pourtant c’est impossible que j’y parvienne, parce qu’Alekseï est trop important pour moi, encore aujourd’hui, et ce contre ma propre volonté. Notre amitié a toujours été la chose qui comptait le plus, et les sentiments qui ont évolués entre nous, l’amour que j’ai petit à petit eut à son encontre n’est malheureusement pas encore tout à fait estompé. « J'aurais dû c'est vrai mais à quoi ça aurait servi ? Le résultat aurait été le même, que je te prévienne ou non, tu m'aurais détestée tout autant Georgia. » J’hausse les épaules, et tente de ne pas me montrer trop brutale, pourtant mon ton est amer. « Ça aurait changé que tu aurai été honnête pour la première fois de ta vie. » L’assénais-je tout en retenant la tristesse qui m’envahit. Je préfère encore être en colère, pleine de rage que de m’effondrer devant lui. Pas après ce qu’il m’a fait. « Tu ne penses pas que j’avais le droit de savoir que tu t’en allais ? Tu penses pas que me prévenir pour que je cesse de m’inquiéter et de t’attendre aurait été au moins loyal ? Si vraiment, tu ressentais ce que tu prétendais avoir pour moi avant de partir, tu aurais donné une explication, tu ne serai pas parti comme un voleur. » C’est trop facile de prétendre qu’il n’a rien dit parce que cela n’aurait rien changé, et surtout c’est totalement faux. S’il m’avait annoncé son départ, j’aurai sans nul doute été triste de l’apprendre, et je lui en aurai peut-être voulut de décider de s’en aller alors que nous nous retrouvions enfin mais j’aurai pu accepter la nouvelle. Je ne me serai pas demandé sans cesse s’il était en vie ou non. « Tu n’as pensé qu’à ton propre bien être, comme toujours. » Ajoutais-je en croisant les bras sur ma poitrine. « Si. J'ai pas cessé d'y penser, le tien comme ceux que j'ai pu infliger aux autres mais toi.. tu vas peux être pas me croire mais je ne voulais pas être en face à face avec toi, vivre cette scène qu'on vit actuellement car.. je sais pas comment être, ça me fait mal de te voir si mal.. » J’arque un sourcil. Se fiche-t-il réellement de moi encore une fois ? J’aimerai pouvoir savoir ce qu’il ressent réellement, mais je sais que c’est totalement impossible. Le comprendre n’est plus une chose que je parviens à faire, est-ce le signe que notre relation arrive à son point final une bonne fois pour toute ? « Tu aurais préféré ne jamais me recroiser ? Sincèrement ? Pour t’éviter de te sentir mal ? Tu sais quoi Alekseï, je vais m’en aller, là, maintenant, tout de suite et je t’éviterai soigneusement à l’avenir comme ça tu n’auras pas à me voir si mal. » Dis-je avant de tourner les talons.


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aleksgia

♕ Nous étions un tout. Mais ça, c'était avant.. ♕

Je passais pour un hypocrite à ses yeux, c'était tout ce que j'étais ce soir, un lâche, un voleur, un monstre. Je sais qu'elle m'en envoie plein la gueule, c'est tout ce qui lui reste à faire, je crois qu'elle a déjà assez pleurer de se poser cette question dans sa tête "il est mort ?" et je lui disais que ça n'aurait servi à rien de la prévenir ou non de mon départ, sa réaction aurait été la même, je la connaissais mieux que personne ici, même ailleurs, je sais de quoi je parle mais elle me répond avec ce ton plein d’amertume, et c'était une grosse claque dans la figure, pas au sens propre, pas cette fois-ci Abuse pas quand même. oui j'ai fuis, j'avais peur de sa réaction mais de là à être honnête pour la première fois en la prévenant de mon départ, elle abusait un peu, ok je lui ai parfois menti mais la majorité du temps, tout ce que j'ai pu lui dire, c'était dit avec honnêteté et la encore elle m'en foutait plein la tronche, me faisant tous les reproches du monde Si je serais quand même parti comme un voleur. Tu peux pas comprendre, j'étais mal toute l'année, même en ta présence qui me faisait oublier tout, même si je commençais à tomber amoureux de toi, j'étais pas heureux. Trop de merdes ce sont passées pour que je sois heureux et les merdes qui se sont passées comme les merdes que j'ai provoqués, tu peux pas comprendre Gia, je suis parti comme un voleur, c'était la seule chose à faire. j'essayais de me justifier mais ça ne servait presque à rien ce soir avec elle, elle était si colérique, si remplie de peine, de douleur, j'allais pas me faire marcher dessus par elle même si je le méritais, je disais ce que je pouvais même si l'effort était inutile. Oui je suis conscients qu'elle a pu se poser des tas de questions, oui j'ai été égoïste de ne prévenir personne mais fallait que je fasse mon égoïste personne d'autre que moi à vécu ce que j'ai vécu, elle me reprochait encore de n'avoir pensé qu'à moi et pourtant je lui expliquais que je me suis préoccuper de son mal-être comme ceux des autres mais je ne pouvais pas revenir en arrière c'était impossible. Elle prenait ma remarque au sens propre, la voilà à tourner les talons Georgia attend ! me voilà à lui retenir le bras Je suis désolé.. j'avais plus rien à dire, et elle elle ne pouvait que me détester maintenant.

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