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Koleyla
Depuis cette coupure d'électricité qui nous avait tous plongé dans le noir. Il n'y avait pas grand chose à faire mis à part attendre et se trouver des occupations. Enfin la journée ça va encore mais le soir c'est plus compliqué, enfin bon une bonne bouteille suffit amplement à vrai dire. Mais bon on va éviter la journée tout de même. J'en suis pas arrivée à ce point et j'espère que cela n'aura pas lieu d'être un jour car là cela signifierait que j'ai vraiment toucher le fond. J'ai déjà assez de problèmes en ce moment, pas besoin d'en rajouter avec l'alcool. Parce que oui si je suis Mather c'est pas pour ça mais surtout parce que les membres de cette maison me comprennent, eux aussi ils ont été brisés la plupart du temps et ça fait du bien d'avoir des gens à qui parler. Et puis je suis avec Briony et Alexander, il ne peut rien m'arriver de mal au contraire. J'étais censée avoir un cours d'espagnol dans une salle informatique d'Harvard mais sans électricité forcément c'est moins pratique du coup, celui-ci s'est vu annulé. Je devais occuper mon après-midi à autre chose. Réviser aurait pu être une bonne chose mais je n'en avais pas le coeur. Faisant les cent pas dans ma chambre, je remarquais ma raquette de tennis qui traînait dans le coin. Cela faisait des mois que je n'y avais pas touché pour diverses raisons. Peut être que toucher de la balle me viderait un peu l'esprit et m’allégerait le coeur car je dois dire que j'ai beaucoup de choses à digérer en ce moment, à savoir ma mésentente avec Kol et le retour miracle de Caleb dans ma vie. J'avais du mal à me faire à l'idée que le jeune homme était à Harvard avec moi. J'avais besoin d'air et c'est donc ma raquette en main que je rejoignais l'enceinte sportive du campus afin de renouer avec ma passion, le tennis qui m'a tant apportée par le passé mais forcée de voir que j'avais perdu la main au vu de mes revers pas précis du tout. Je m'énervais toute seule sur les balles jaunes, les envoyant valser contre les grillages de fer, heureusement qu'ils étaient l sinon j'aurais pu blesser quelqu'un. Il faut croire que j'étais beaucoup trop pensive pour être réellement concentrée.
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