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- Spoiler:
- Les rps qui vont suivre ne nécessitent pas de réponse, c'est moi-même qui agrémenterait ce sujet au fur et à mesure avec différents flashback de la vie de Solenn.
SOLENN L. COOPER
► WHEN YOU'RE GONE
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Un matin d'automne.
Un matin de novembre.
Les jolies feuilles aux couleurs de feu abandonnaient les arbres, les dénudant au fur et à mesure. L'hiver approchait. Cela se sentait. Les décorations dans les rues. La surexcitation des enfants à l'approche des vacances. Les longues queues au caisses dans les magasins de jouets. Les gens qui travaillaient durement pour obtenir leur vacances. Les jeunes qui préféraient se retrouver chez eux plutôt qu'au skatepark du coin. Les parents qui couvrent leurs enfants jusqu'au bout des doigts pour les protéger du froid. Le vent qui provoquaient de longs frissons désagréables à peine un pied dehors. Le soleil qui se faisait de plus en plus paresseux. Le ciel qui se faisait de plus en plus sombre. Les nuages qui venaient narguer les terrestres de plus en plus souvent.
Oui, tout le monde le sentait. Il arrivait. Faisant le bonheur des uns et le malheur des autres.
Evalyn Cooper le voyait, elle aussi. Et elle sentait au fond d'elle, qu'elle n'aurait pas la chance de le voir cet hiver si attendu. De voir la neige tomber et recouvrir la ville d'un drap blanc immaculé. De voir ses petits-enfants ouvrir leur cadeaux de noël, un grand sourire aux lèvres. De faire le décompte avant la nouvelle année en compagnie de sa famille si unie.
C'est un sentiment étrange que de se dire que la fin approche. La fin de la journée pour certains. La fin de l'année pour d'autre. La fin de la vie tout simplement, pour Evalyn.
A son âge, disait-elle, on ne vit plus, on attend seulement que ça nous tombe dessus. On pouvait dire qu'elle acceptait assez bien le destin de l'homme, cette fin si redoutée à laquelle on ne serait jamais préparée. Elle ne voulait pas laisser ce monde qu'elle chérissait tant, elle avait tant de chose à enseigner à ses petits-enfants, tant de choses à voir encore. Elle n'était jamais sortie de son pays natal, mais elle savait se résigner. Se dire que c'était trop tard et qu'on ne pouvait retarder la fatalité de la vie humaine.
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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
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