GABRIEL LUPINELLI ► Louis Tomlinson

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Clara, ou Dea et j'ai 18 ans. Je suis franco-polonaise et j'ai connu le forum grâce à Pub RPG Design. Ca fait plusieurs fois que je tombe sur ILH, au détour de mes balades sur les RPG, et j’aime vraiment le graphisme, les intrigues, l’ambiance. Mais vu que mon Loulou était toujours pris (et que j’aime jouer aucun autre garçon x) eh bien je ne m’étais jamais inscrite… alors j'ai décidé de m'inscrire (quand il s'est libéré). J'utilise mon Loulou thé Tommo Tomlinson comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Sand Castle et tant d'autres qui ont tant de talent. Je fais environ 400 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé crée par MOI.

Mot de la fin ? ▲ Je suis conteeeeente d'être là.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Gabriel aurait pu naître dans n’importe quelle famille italienne, joliment clichée, adorablement pittoresque, qui aurait émigré aux Etats-Unis pour se sortir des difficultés financières et de la menace permanente de la mafia sicilienne. Quittant les terres connues et dangereuses, les Lupinelli auraient réussi à échapper à leurs créanciers brutaux, aux menaces, aux meurtres. Ils se seraient intégrés dans la société américaines grâces aux incessants du père ouvrier, trimant dur du soir au matin pour les siens. Mais dans cette alternative, le fils aîné n’aurait jamais fini à Harvard.

Mauvaise donne. On redistribue les cartes.

Gabriel n’est donc pas le fils d’un malheureux ouvrier harcelé par la Cosa Nostra. Gabriel est de l’autre côté de la barrière.
Andrea Lupinelli est un des grands capi, qui ne salit jamais ses mains autre part que dans le sang de ceux qui s’opposent à lui, et Eleonora Provenzino est une honnête fille et femme de mafieux, qui se plie à son rôle avec bon coeur et respecte les commandements. Et Gabriel, encore une fois, est leur digne fils, bien que pas encore initié. Néanmoins, depuis son plus jeune âge il vit dans les valeurs de la Cosa Nostra.

S’il est né en pleine nuit à Palerme, c’est qu’Andrea voulait que son fils naisse sur la terre de ses ancêtres, en la vieille Europe. Alors, le jour prévu de l’accouchement, en dépit de tout bon sens et au mépris des interdictions, le Padre a mis sa femme dans un avion en direction de la belle Sicile, et l’enfant a vu le « jour » là où il le devait. Quelques heures plus tard, toute la famille était de retour à la maison, à New York, là où Gabriel a grandi. Entouré de l’amour de sa mère, protégé par la figure impressionnante de son père, le premier né des Lupinelli a connu depuis tout petit une maison en mouvement perpétuel, toujours traversée par des hommes à l’air grave, aux mains propres et aux ceintures bombées, qui avaient pourtant pour lui un sourire, une friandise, un présent.
Peut être était ce parce qu’il ne pouvait se douter de la vérité, mais Gabriel avait une affection toute particulière pour le violoniste. Vous savez, celui qui ne se déplaçait jamais sans son étui, même s’il ne l’ouvrait jamais. Petit, il aimait aussi celui au chapeau bizarre, et au manteau noir, cet homme paraissant si important qui donnait des ordres à tout le monde, même à son père. Dio mio, quelle prestance !

En grandissant, Gabriel a compris de quel genre de Stradivarius il s’agissait vraiment dans la housse, de la raison pour laquelle les poches étaient proéminentes, et de la véritable nature des taches rouges qu’Eleonora lavait sans cesse sur les chemises de son mari. Et tandis qu’il découvrait ceci, la vénération qu’il vouait à son père grandissait toujours. Andrea était un homme influent, respecté, honoré. Il faisait un travail reconnu, noble même, suivait des règles divines, supérieures aux bêtes lois humaines. Il faisait régner le droit. Andrea était un grand homme, et encore plus grand était ce type au chapeau qui donnait les ordres, le Capo de tutti capi. Le Chef.
A chaque réunion des grands, Gabriel se cachait dans un coin, parfaitement visible de ceux qu’il espionnait, mais laissé en paix parce qu’il était le futur de l’honorable société. Imprégné, évalué, Gabriel jusqu’à ses 18 ans combla toutes les attentes de son père et des anciens. Il reprenait le flambeau, il était presque prêt à être initié.

Mais Gabriel voulait plus. Pas que la malavita ne lui offre pas assez, mais si la façon de faire de son père pouvait fonctionner à l’infini tant qu’il restait sur son territoire, d’aucune manière sa méthode n’en pourrait dépasser les frontières. Et Gaby comptait bien les outrepasser toutes. Notamment en investissant la scène internationale, la politique, la finance nationale.
Pour faire cela, le jeune homme avait bien compris ce qu’il avait à faire. Des études. Alors au lieu de traîner dans les rues, il restait sagement sur les bancs de l’école, ne rackettant qu’occasionnellement, après avoir fini ses devoirs, ne suivant son père qu'avec un livre en poche. Rares étaient ceux qui lisaient dans ce milieu, et Andrea fut rapidement moqué. Longue dispute entre père et fils. Reglée lorsque le second prononça le nom d’Harvard : symbole de l’Amérique qui réussit, cette Amérique qui avait attiré les ancêtres Lupinelli.
A la fin du lycée, Gabriel passa les SATs avec succès, et l’aide de son père, qui déboursa ce qu’il fallait pour que son fils se retrouve au bon endroit.

Gabriel est dangereux, c’est presque écrit sur son visage, dans sa façon de se déplacer. Il porte sur lui son éducation, et reproduit sans s’en apercevoir les manières des hommes de son père. Il est gentleman, homme de la Cosa Nostra, sachant y faire avec les femmes. Son côté secret lui donne de l’intérêt, et nombreux sont ceux et celles qui tentent de percer ses défenses, en vain toujours. Gabriel suivra l’omertà jusqu’à la mort. Souvent grave, comme ses modèles, le jeune homme sait ce qui l’attend à sa sortie d’Harvard, ce en quoi consiste l’initiation. S’il ne la craint pas, elle l’impressionne.
Gaby sait tout de même rire, et cherchera, malgré la loi du silence à lancer des pistes sur sa véritable nature, sachant bien que personne ne se doutera jamais de la vérité.