BONNTER › En retard, tu es en retard !

Cela faisait quatre ans que Bonnie fréquentait Harvard, pourtant chaques rentrées étaient différentes. La jeune femme avait pour habitude de commencer son année scolaire sérieusement, sans trop sortir et trainer après les cours le temps de prendre son rythme. Et depuis quelques jours, la demoiselles daignait enfin sortir son nez de ses bouquins pour répandre sa bonne humeur autour d'elle.
Aujourd'hui, après avoir hiberné durant deux mois, Bonnie décida de donner rendez vous dans le hall de l'université à Walter, l'un de ses plus fidèle compagnon afin d'aller déjeuner en ville.
Bonnie se tenait sagement assise sur un banc, ses jambes bougeant en rythme, montrant son impatience. La demoiselle avait pris l'habitude de regarder sa montre toutes les minutes en laissant échapper en soupire. Walter était en retard, et pourtant la blondinette ne pu s'empêcher de sourire jusqu'aux oreilles quand elle vit le jeune étudiant s'avancer vers elle.
"Bonjour fidèle compagnon", dit-elle en se levant d'un bon et en lui sautant au bras.

Aujourd'hui je devais rejoindre Bonnie. On avait planifié ce rendez-vous un peu à la dernière minute. C'était parfait puisque ça me permettait de me changer les idées. Non pas que mon couple battait déjà de l'aile, loin de là ; mais j'avais du mal à me faire à l'idée que j'allais devoir voir Faith presque tous les jours. Evidemment, j'étais en retard. Ce n'était pas forcément dans mes habitudes mais j'étais resté sur mon pc un peu trop longtemps et surtout Ariane, ma meilleure amie, était venue me parler dans ma chambre. Comme on ne met pas une Kennedy à la porte comme ça, j'avais dû attendre, même en la pressant un peu, qu'elle termine de me parler. J'arrivais à la hauteur de Bonnie, en pressant le pas et elle m'accueilli avec un grand sourire en me sautant dans les bras. "Salut ma belle ! T'as l'air de bonne humeur dis-donc ! Comment vas-tu ?" demandais-je en l'embrassant sur la joue.

Quelle affirmation ! Ce n'était plus un secret pour personne. Bonnie était toujours de bonne humeur, elle montrait rarement ses faiblesses et préférait faire sourires ses amis. "Je vais très bien !" s'exclama t-elle en se défaisant de l'accolade du jeune homme. "Et toi comment vas-tu ?" dit-elle en fouillant dans son sac pour en sortir une feuille. "Tu vas être fière de moi professeur !" s'exclama Bonnie en tendant une copie où elle avait dut faire un article et a laquelle elle avec obtenue un A. "Un jour l'élève dépassera le maitre !". Bonnie remit la feuille dans son sac et passa son bras sous le sien pour l'entrainer en dehors de l'université. "Je te préviens, je suis affamée ! Tu as une idée d'où on pourrait aller manger ?".

Quand Bonnie saute sur quelqu'un, on ne se doute pas une seconde de la force que peut avoir cette fille. Incroyable. Et puis mentalement aussi, c'est quelqu'un qui surprend beaucoup, de très forte. Quelqu'un qui en apprend sur la vie aux autres quoi. Après lui avoir dit que je me portais bien aussi, je remarquais qu'elle avait l'air super excitée ; enfin, un peu plus qu'à la normale. "Tu vas être fière de moi professeur ! Un jour l'élève dépassera le maitre !" dit-elle en me tendant une copie. Copie dont elle semblait très fière. Un A. Franchement, je pensais pas que mes conseils lui seraient aussi utiles. Elle rangea immédiatement la copie dans son sac. "T'aurais été un mec je t'aurais emmené dans un club de strip tease pour fêter ça, mais bon ..." dis-je en rigolant, laissant ma phrase en suspens. Elle passa son bras sous le miens, apparemment prête à partir vers de nouvelles aventures. "Je te préviens, je suis affamée ! Tu as une idée d'où on pourrait aller manger ?". Je réflechissais en levant la tête vers le plafond pendant que nous marchions tous les deux vers la sortie, bras dessus, bras dessous. "Eh ben soit la cafèt, mais ça risque d'être blindé à cette heure là, soit on peut aller en ville, si t'as pas de cours après" dis-je en souriant. J'avais pas trop besoin de faire le mec ingrat avec Bonnie, c'était très nature entre nous, et faut dire que ça me reposait pas mal.

Bonnie mêla ses rires aux ricanement du jeune homme. Leur amitié serait-elle si différente si la jeune femme avait un pénis entre les jambes ? C'est vrai, après tout le demoiselle était la bonne copine de tout le monde, ça serait toujours la même chose, seulement qu'elle aurait encore plus de force et qu'elle ferait surement partie de l'équipe de sport de l'université. Bonnie tenait beaucoup à son amitié avec Walter, c'était un de ses plus fidèle et proche ami, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui.
"J'ai envie de sortir en ville, de prendre l'air ! Par contre, je ne sais pas si beaucoup de restaurant pourront assurer à cause de la coupure de courant !" s'exclama t-elle en repensant alors que la coupure de courant pouvait être bien plus handicapante que l'on pouvait le penser ! "C'est quand même dingue cette histoire ! Et je ne sais pas combien de temps ça va durer ! J'espère qu'ils vont vite régler le problème ..." dit-elle en soupirant, elle avait beau ne pas être plus dérangée d'être privé de télé, ordinateur et portable, la demoiselle commençait à être agacée par le ronchonnement incessant des gens qui l'entour toute la journée.

Bonnie avait envie de sortir et heureusement qu'elle me rappela cette foutue coupure de courant. C'est vrai, moi je ne pensais qu'à la lumière et aux batteries de téléphones, mais elle avait raison, ça faisait plusieurs fois que je mangeais sandwich sur sandwich. "C'est quand même dingue cette histoire ! Et je ne sais pas combien de temps ça va durer ! J'espère qu'ils vont vite régler le problème ..." Je baissais mon regard vers elle, l'air soucieux. Moi non plus je ne savais pas trop et je crois que c'est la question que se répétaient le plus les élèves de la fac. "C'est clair qu'en plus c'est une période assez étrange pour ça. Comme quoi tous les éléments sont réunis pour qu'on passe un effroyable halloween" dis-je en grimaçant lorsque je prononçais les deux mots. "Si tu veux on peut aller acheter des sandwichs. Encore. Parce que que personnellement je sais pas allumer de feux avec des cailloux" dis-je en riant.