Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityIl paraît que j'ai une soeur... - Ariane - Page 2
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Il paraît que j'ai une soeur... - Ariane

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Je me sentais toute étrange... comme vide, je ne savais plus comment m'exprimer devant cette jeune femme, qui était ma soeur. Elle me prenait la main d'un seul coup et je faisais les yeux ronds, j'étais surprise bien évidemment. Étonnamment, lorsque sa peau laiteuse entrait en contact avec la mienne, je ressentais comme un apaisement... comme une évidence, comme si, j'ouvrais enfin les yeux. J'avais été dans le brouillard durant mes dernières 21 années, mais à présent, j'avais l'impression de sortir d'un sommeil si grand... Elle était en face de moi, le regard plongé dans le mien et je voulais lui dire de ne pas s'excuser. Non, elle ne devait pas, car son geste représentait beaucoup pour moi, seulement j'étais incapable de répondre, et j'espérais de tout mon coeur que mon regard suffirait, que... qu'elle comprendrait. Néanmoins, gênée, elle préférait rompre le contact mais inconsciemment, ou instinctivement, je reprenais sa main un instant après qu'elle finisse de boire, comme si j'avais besoin de se contact. « Je dois t'avouer que j'ai vraiment du mal à digérer la nouvelle... » me disait-elle, ce que je la comprenais. Je comprenais ce sentiment si bien, et pourtant tout allait si vite, lorsqu'elle s'est assise en face de moi, je n'aurais jamais été capable d'imaginer que je ressentirais ça, c'est tellement... étrange et incompréhensible à la fois. Je te rassure moi aussi, mais... je me sens comme libérée également dis-je avec toute honnêteté. Je pense que ça le sera toujours, perturbant, il faut juste... apprendre à faire avec, mais après si tu veux... on peut faire comme si de rien était, oublier toute cette histoire... dis-je la voix tremblante, je ne voulais pas bien évidemment mais je devais lui laisser le choix. Néanmoins, elle me demandait de lui parler de moi... c'était si compliqué comme question, j'aimerais lui raconter ma vie de A à Z qu'elle sache qui je suis... qui est sa soeur, et pourtant je ne sais pas quoi dire. Woaw c'est compliqué comme question... je déglutissais. Je ne sais pas par où commencer... Comme tu le sais je m'appelle calypso, j'ai 21 ans... et je veux devenir vétérinaire, j'ai vécu à Atlanta très longtemps avant que mes parents ne meurent mais je suis né à Athènes... Je ne savais vraiment pas quoi dire, je passais la main dans mes cheveux. Si tu veux savoir, n'importe quoi, demande-moi... parce que j'sais vraiment pas quoi dire dis-je avec un léger sourire. Et sinon toi?
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Une sœur. La vie vient de m’offrir une sœur, une alliée de sang, une femme avec qui nouer un réel lien. Cette révélation chamboule mon être tout entier. J’ai à la fois envie de m’en aller, pour prendre une bouffée d’oxygène et digérer la nouvelle, et envie d’apprendre à la connaître afin de rattraper les vingt et une dernières années. Je nourris à présent une colère sincère envers ma mère. A mesure que j’accepte la nouvelle, une rancune se développe en moi mais je laisse cette réalité de côté pour me concentrer sur la petite brune aux airs angéliques qui me fait face. Nous nous ressemblons à peine pourtant je peux apercevoir dans son visage tant de similitudes avec celui de ma mère que s’en est effrayant. Nos mains se frôlent, ce contact que j’ai moi-même initié provoque une onde électrique dans ma paume. Comme si finalement, c’était une évidence. Mais de peur de la brusquer, je retire ma main et m’empare de mon verre d’eau pour le vider d’une traite. Je repose le verre sur la table, mon estomac est noué, machinalement ma jambe tremble sous la table, mais lorsqu’elle pose sa main sur la mienne, recréant le contact, mon corps s’apaise instantanément. Je souris faiblement et me surprend moi-même. Si l’on m’avait prévenue qu’une situation pareille arriverait, je n’aurai jamais imaginé réagir de cette façon. Être attendrie par le visage de ma demi-sœur. Pourtant, c’est la réalité qui s’offre à nous. J’ai envie de connaître cette fille à la chevelure brillante, au regard pétillant. Et lorsqu’elle propose que nous oubliions tout, je me fige. Mon cœur fait un bond. « Non. » Répondis-je du tac au tac avant de me radoucir. Mon visage s’est crispé mais doucement mes traits se radoucissent. « Je veux dire… J’ai vraiment envie de vous… De te connaître. » Et c’est mon cœur qui s’exprime à cet instant précis. La laisser se volatiliser dans la nature en sachant qu’elle partage cinquante pour cent de mon sang est impensable. Au contraire, je la questionne sur sa vie. Elle a du mal à m’en dire d’avantage, ma question est sans nulle doute un peu compliquée. Par où commencer ? Mais je l’écoute attentivement me parler de son rêve professionnel, de la ville où elle a grandi ou encore de celle où elle est née. Athènes. Je suis persuadée que mon père apprécierait d’apprendre que le voyage à Athènes de ma mère s’est soldé par une grossesse extraconjugale. La carrière que vient de commencer ma mère en serait tout simplement réduite à néant et même si je suis en colère contre elle, je ne le lui souhaite pas. Après tous les sacrifices faits, ce serait dommage. Mais je n’évoque pas ce sujet, je hausse simplement les épaules quand elle me retourne la question. « Je suppose que je ne serai pas aussi douée que les médias pour résumer ma vie… Mais je suis née à New York, j’y ai grandi jusqu’à mon arrivée ici. J’étudie la politique pour suivre les traces de mon grand père décédé… L’ancien président Kennedy. Et je suis chez les Eliot… D’ailleurs, puis je te demander si tu es intégrée dans une confrérie ? » Pitié que ma sœur ne soit pas une Mather. Je la scrute, m’imaginant que nous aurions pu grandir ensemble. C’est si étrange, je n’en avais pas réellement conscience mais à présent, je me rends compte du vide que mon enfance unique a causé. Tout aurait pu être tellement différent… « Peut-être qu’on pourrait continuer cette discussion dans un endroit plus intime ? » Proposais-je finalement…


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Sa réaction était immédiate, un simple "non" qui montrait à quel point, tout comme moi, elle ne voulait pas oublier cette conversation... elle ne voulait pas oublier mon existence, et sans réelle raison, je souriais pour un simple mot qui signifiait tellement. Elle avait envie de me connaître, tout comme je le voulais, je rêvais d'en apprendre sur elle, je savais qu'elle était plutôt célèbre mais je n'avais jamais rien lu, ou du moins rien recherché par moi-même, j'avais eu peur. Je voulais la voir comme une anonyme, comme une soeur, je n'avais même pas eu la chance de voir son visage avant ce jour, je voulais tout découvrir sans le faire à travers des journaux... Je ne répondais pas, mes yeux parlaient pour moi, ils brillaient par mon émotion. J'étais tout simplement émue, émue d'être en face d'elle, de me dire que oui j'avais une soeur... qui m'acceptait, j'avais enfin une famille. Ce mot était si nouveau... Une soeur, c'est petit pour une famille, mais c'est comme si je voyais tout d'un coup ma vie d'un autre oeil. Je n'ai jamais eu de véritable famille, elle s'est envolée avant même que je ne puisse avoir des souvenirs distincts, c'est comme un rêve... lointain. Et pourtant, pour la première fois, j'allais avoir un souvenir précis d'une personne de ma fille, c'est si... troublant. Troublant de voir les choses sous cet angle. Comme si tout était différent. Son grand-père était le président Kennedy, je m'en doutais un peu qu'elle avait un lien de parenté avec son nom de famille, mais j'étais tout de même étonnée. Tu sais, je n'ai jamais fait des recherches sur toi... Je suppose que tu dois être partout dans les médias, mais je ne voulais pas voir ton visage... rien, je voulais juste rencontrer ma... J'hésitais à continuer, c'était si... nouveau. Ma soeur, pas une personne dont je connaissais la vie à travers un article. Je souriais bêtement. Elle continuait en me disant qu'elle était chez les Eliot, heureusement que je n'étais pas chez les verts sinon ça aurait été compliqué... je ne savais pas si elle faisait partie de ces Eliots qui détestaient par-dessus tout les Mathers. Mais bon maintenant qu'Andy est (ou du moins était), avec Briony, ça change tout quelque part, c'est ironique d'ailleurs pour cette maison, mais bref je chassais cette pensée de ma tête pour répondre à Ariane. Oui, je suis chez les Dunsters... mais je connais pas mal de Eliots, Anya est ma meilleure amie. Elle devait la connaître, c'était la présidente. Je connaissais également Apple, Andy, Wesley et Poppy, tous des amis proches. Elle me proposait de quitter ce café afin de se retrouver dans un endroit plus intime, j'étais heureuse de cette proposition car elle montrait qu'Ariane voulait vraiment apprendre à me connaître. Elle ne voulait pas simplement se contenter d'une conversation, mais de plusieurs, je soupirais car... j'étais encore pleine d'émotion. Oui d'accord... j'ai mon appartement qui n'est pas loin si tu veux proposais-je. Néanmoins, avant d'aller plus loin je voulais rajouter une chose qui me parraisait... indispensable. Par contre, Ariane... j'aimerais que tu ne parles jamais de moi à ta mère... je ne veux pas qu'elle sache, jamais. Je ne pouvais dire "notre" mère, car ce n'était pas le cas, et Ariane connaissait mon point de vue par rapport à elle.
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HJ : quand tu veux :**:envois moi un mp  Il paraît que j'ai une soeur...  - Ariane  - Page 2 1001568715 (avec ton skype si tu as  Il paraît que j'ai une soeur...  - Ariane  - Page 2 1508216586 )
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