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22yo ● 5 mars
Économie & langues ● Troisième année
Célibataire ● Mather House • Lowell House • Student

“ Rien, de loin ni de près, ne suffit à calmer la tempête de ses désirs.”


- Méphistophélès, Faust.
Hannah "Faust" Random


Hanns Gustav "Goethe" Boehm ft. Joseph Gordon-Levitt
BORDEL LÂCHE-MOI SALE RAT.
Hannah, frapper un officier n'est pas la meilleure stratégie à adopter là maintenant.
TA GUEULE. IL M'A TOUCHÉE LE CON. J'VAIS LUI ENCASTRER SA MATRAQUE SI PROFOND QU-
Je viens de payer ta caution, Hannah.

Goethe aurait voulu lui dire. Lui expliquer qu'il les avait lues, les versions de son histoire. Qu'il n'y aurait pas de jolie fin pour elle. Faust était sa malédiction. Ce n'était pas son personnage, il n'était pas un auteur, même si parfois il aurait préféré. Ç'aurait été tellement plus simple, de faire appel aux simili-destins qui leur étaient attribués. Il aurait pu la faire taire, il aurait pu faire mine d'avoir de l'autorité, juste assez longtemps pour la prendre sous son aile et mieux la guider. Il aurait pu lui dire je t'ai créée, je suis désolé.
Mais Faust n'était pas sienne. Faust était une légende, une histoire plus âgée que la sienne, une nana un peu paumée qui s'était écrasée dans sa vie avec le fracas d'un accident de la route. C'était aussi un fardeau qui pesait sur sa vie comme une épée de Damoclès à moitié tombée. Elle atterrissait souvent au commissariat. C'était pour des coups reçus, pour des coups donnés, pour de la drogue au fond de ses poches trouées. Elle n'avait jamais sombré bien longtemps, mais son casier était déjà bien rempli. Goethe le savait, qu'elle était dans la mouise. Que c'était une de ces raclures qui s'appliquaient à pourrir des vies, surtout les leurs, et que personne ne croyait plus en elle depuis longtemps. Il en avait parfaitement conscience, qu'elle dealait. Faust devenait même de plus en plus importante dans le milieu, mais il ne pouvait se résigner à s'y confronter pour de vrai. Il s'y était attaché, à ses airs de sauvageonne effarouchée, à ses poings serrés qui frappaient bruyamment le vide. Il aurait voulu lui dire, à Faust. L'asseoir quelque part au calme et lui raconter ce qu'il se passait, ce qui l'attendait. Lui expliquer que la destinée dont elle ne voulait pas, les contrats de la société qu'elle se refusait à signer, les papiers qu'elle fuyait, c'était pas ça son piège. Il aurait bien voulu qu'elle comprenne que son âme, elle l'avait déjà vendue sans avoir à apposer son sang où que ce soit et que le démon qu'elle voyait partout la tenait déjà sous sa coupe. Mais Faust ne l'écoutait pas. Faust le haïssait, Faust n'hésitait pas à le lui gueuler. Alors il se contentait de la ramasser au commissariat, de l'éloigner des squats moisis et des gars pourris, de la coucher dans un vrai lit quand il pouvait. Et Hanns regardait Hannah courir sous la pluie en direction de ses seringues crasseuses en essuyant le molard qu'elle lui avait craché à la joue, et il ne faisait rien de concret pour l'arrêter.

Si le lien qui unit Hanns et Hannah m'est très cher, l'histoire est en revanche relativement libre.

Dans l'idée, Hannah serait née dans une famille polonaise de classe moyenne. Elle n'a jamais vraiment été dans le besoin mais a sombré dans la drogue très tôt et deale depuis l'âge de 16 ans. C'est une addict à l'héro extrêmement vulgaire qui a tendance à balancer sa vie en l'air sans vraiment y réfléchir : elle se laisse porter par un quotidien bordélique sous prétexte de vouloir profiter de la jeunesse.

Elle a au moins vécu son adolescence à Paris car c'est là qu'elle a rencontré Hanns (elle avait 15 ans, lui 18). Ils se sont rapproché de façon complètement improbable et leurs entourages n'ont jamais compris ce qui les a attirés l'un vers l'autre (leurs milieux et caractères étaient déjà diamétralement opposés), mais ils se sont très vite engouffrés dans une relation d'alchimie haineuse auto-destructrice au possible. Ils se sont vus presque quotidiennement pendant deux ans. Elle a dû retaper une année et faire énormément d'efforts pour entrer à Harvard mais ne l'avouerait pour rien au monde, car ça reviendrait à révéler ses raisons : elle n'a pas supporté les deux ans d'éloignement suite au départ de Goethe, qui avait vingt ans lors de son envolée pour Cambridge (lui non plus, d'ailleurs, mais ils ne l'ont jamais exprimé). Leur relation est assez complexe et complètement barrée, donc si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à me mp pour plus d'informations ou pour en discuter !
Mot du créateur
PSEUDO Le seul point non négoçiable du pseudo est le surnom Faust, qui dans l'idéal serait associé à l'initiale d'un deuxième prénom commençant par F. Le nom de famille est absolument libre, quant au prénom Hannah, je l'apprécie mais n'y suis pas plus attachée que ça. Je vous demanderai simplement de penser à ses origines.
AVATAR OK QUE JE SOIS CLAIRE : ALEKSANDRA EST L'AMOUR DE MES PUPILLES OK. Si vous décidez de la prendre je vous bénirai jusqu'au quatorze-douzième ciel et vous couvrirai d'amour et d'avatars (à vrai dire j'en ai déjà préparé quatre hahaha). Si vraiment sa gueule ne vous revient pas, on peut parler des autres choix. Quoi qu'il en soit, il faudrait garder en tête que Faust a des allures de gamine effarouchée, un peu trop maigre, un peu trop sauvage.
PRÉFÉRENCE DE GROUPE Je n'ai pas la moindre préférence parmi ces choix-là. Qu'elle soit student virée d'une maison, à la Mather House (logique apparente) ou à la Lowell (auquel cas elle peut suivre des études artistiques différentes de celles proposées ou simplement s'adonner à un hobby perso je la vois bien musicienne) m'importe peu.
ACTIVITÉ DEMANDÉ Je suis moi-même actuellement assez prise par mes études, mais une petite réponse par semaine me semble être un minimum pour pouvoir avancer correctement en RP.
NIVEAU RP DEMANDÉ Comme je l'ai évoqué au-dessus, je ne suis pas aussi disponible qu'avant. Il y a eu une lointaine époque où je balançais de véritables romans, mais désormais je privilégie la qualité à la quantité. Aussi le nombre de mots m'importe peu, mais l'attention portée à l'écriture, si. On est là pour se faire plaisir alors un peu de lyrisme, que diable ! \o/
(Invité)