You've Got A Friend | pv Calypso

You've Got A Friend

feat. Calypso

Valentina se promenait seule dans le magnifique cimetière. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle aimait bien se promener là toute seule. Seulement lorsqu'il faisait jour, par contre. Le soir, oubliez cela, elle aurait trop peur. Mais le jour.. Le jour c'était tout simplement beau. Elle pouvait passer des heures à marcher et regarder autour d'elle.

Cela faisait quelques mois seulement qu'elle venait d'arriver aux États-Unis. L'italie lui manquait. Sa langue maternelle lui manquait. Ses parents lui manquaient. Il y avait deux choses sur ses trois cités qu'elle pouvait toujours ravoir un jour. Ses parents, jamais. Ils n'étaient plus là, et elle n'arrivait toujours pas à y croire. Elle venait souvent dans ce cimetière pour y trouver la paix. Vider son esprit, se séparer de la réalité.. retrouver ses parents. Elle avait cette idée que si elle venait dans une place comme celle-ci, l'âme de ses parents y seraient peut-être, et c'était cette idée qui la gardait en un morceau depuis leur mort.

« Marco se n'è andato e non ritorna più
Il treno delle 7:30 senza lui
È un cuore di metallo senza l'anima
Nel freddo del mattino grigio di città »

Valentina fredonnait doucement les paroles d'une chanson qu'elle adorait chanter avec sa mère en Italie, La solitudine de Laura Pausini. Elle avait une belle voix. Lorsqu'elle était plus jeune, elle rêvait de chanter. En grandissant, son amour pour les animaux était plus fort. Elle a donc laissé le chant pour la médecine vétérinaire.

« A scuola il banco è vuoto, Marco è dentro me
È dolce il suo respiro fra i pensieri miei
Distanze enormi sembrano dividerci
Ma il cuore batte forte dentro me »

Valentina marchait tranquillement, et ferma les yeux en chantant tristement pour elle-même. Qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour serrer ses parents dans ses bras une dernière fois.

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Tout le monde a besoin d'une pause n'est-ce pas? Cet après-midi était la mienne. J'aurais pu aller voir Priape, m'envoyer en l'air où je ne sais quoi, mais aujourd'hui j'avais besoin d'autre chose, une chose plus intense, me retrouver. Cela va faire bientôt 10 ans que mes parents sont morts et pourtant j'ai toujours besoin de me retrouver avec eux, dans un endroit où il y a d'autres morts : les cimetières. En effet, mes parents voulaient être enterrés en Grèce et je me trouve bien trop loin de Athènes en ce moment même. Depuis que j'ai 13 ans, je me rassure donc en me disant que tous les cimetières font l'affaire et que chaque cimetière détient une partie de l'âme morte de mes parents. Je n'ai pas besoin de parler, juste de fermer les yeux et de faire tomber le rideau, le rideau que je porte chaque jour, le rideau qui me protège, qui fait ce que je suis, je me livre toute nue à eux, pour respirer et pleurer, car même si aujourd'hui je sais que ma mère n'est pas ma mère biologique, elle reste ma mère et j'ai besoin d'elle, morte ou vivante, elle est ma mère, qu'importe les liens du sang. Je n'ai qu'une seule mère et je la pleurerais jusqu'à ma propre mort. J'étais assise sur un banc, pensant à eux, quand j'entendais de l'italien, j'ouvrais mes yeux pétillants, en effet je parlais cette langue depuis longtemps grâce à mes échanges avec Valentin. Il y avait une jolie rouquine qui chantonnait cette chanson en italien, je connaissais cet air. Elle arrivait à mon niveau et les paroles me revenaient, je disais donc, sans trop savoir pourquoi, peut-être pour créer un contact dans ce lieu où la solitude est omniprésente. Chissà se tu mi penserai, Se con i tuoi non parli mai... Cette chanson est super... dis-je en souriant à la jeune fille, ce que je venais de faire ne me ressemblait vraiment pas.

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You've Got A Friend

feat. Calypso

L'italienne sursauta en entendant une autre voix se joindre à la sienne. Pendant un moment, elle pensait halluciner. Elle pensait qu'elle commençait à attendre sa mère chanter avec elle. Valentina fronça des sourcils puis ouvrit les yeux. La folie débutait-elle dans sa petite tête? Elle regarda autour d'elle par réflexe. Ses yeux se posèrent alors sur une belle blonde non loin d'elle qui lui souriait. Valentina fut un peu surprise, mais lui redonna un sourire aussi. « Humm.. oui, magnifique chanson. ». Valentina l'observa un moment, et avant de pouvoir s'en empêcher, elle demanda: « Tu es italienne? » Elle rougit de honte directement après, réalisant que c'était un peu impoli et indiscret comme question. Elle remis une mèche de cheveux derrière son oreille timidement puis se reprit: « Je suis désolée, humm.. Ce n'est pas vraiment de mes affaires n'est-ce pas? » Elle souria un peu en rigolant nerveusement puis secoua de la tête comme pour se remettre à zéro. « Je m'appelle Valentina, je chante, oups je veux dire chantais, souvent cette chanson avec ma mère.. » Elle parlait sans vraiment réfléchir. Valentina s'arrêta puis prit le temps cette fois de penser à quoi dire. « Tu as une jolie voix »

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La rouquine venait d'ouvrir les yeux, elle avait un air triste mais, elle restait paisible jusqu'à ce qu'elle décide de me poser dix mille questions en une seconde, je la regardais et souriais, elle semblait avoir un bon fond. J'avais peu d'intuitions et même lorsque j'en avais, ce n'était pas dans mon habitude de m'y fier, par prudence. Mais je ne voyais que du bon pour l'instant en cette jeune femme, peut-être par sa maladresse apparente? Je ne savais pas, j'avais juste une bonne intuition et je continuais à sourire en lui répondant. Non malheureusement, je ne suis pas italienne mais je parle cette langue depuis mon enfance, et puis ne t'excuse pas, c'est moi qui ai commencé à me mêler de tes affaires en premier lieu en laissant trainer mon oreille et en continuant la chanson que tu prononçais paisiblement. Je la regardais, je ne savais pas quoi lui dire, car pensait à l'italien, lorsque je l'apprenais me faisait penser à mes parents et je sentais cette petite voix dans ma tête qui me disait de ne pas m'aventurer sur ces souvenirs douloureux. Elle devait être italienne pour me demander si je l'étais, je n'hésitais pas à lui poser la question. Tu dois l'être toi? L'Italie est un pays magnifique dis-je avec nostalgie. Avec tout ça, je suis en train d'oublier ma politesse, enchantée Valentina - elle portait presque le même prénom que mon meilleur ami, plus aucun doute elle était bien italienne -, moi c'est calypso, je suis à Harvard. Peut-être qu'elle aussi? On restait proche du campus. Je répondais à son compliment. Toi aussi, et en plus de ça un prénom très charmant, mon meilleur ami s'appelle Valentin. Je ne savais pas pourquoi je me livrais autant, peut-être à cause du contexte, du cimetière qui rendait n'importe qui vulnérable... je ne savais pas, mais je ne me posais pas trop de questions, ce n'était ni le lieu ni le moment de réfléchir, je devais juste profiter du calme environnant et de cette rencontre, qui ne pouvait être que bonne, je l'espérais.

désolé du retard hanwii

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feat. Calypso

« Oui, je suis italienne. » Elle souria timidement. L'italie était un beau pays, le plus beau à ses yeux. À la mention d'Harvard, Valentina porta encore plus attention à la jeune fille devant elle. Une autre étudiante! Avec un peu d'espoir, Valentina répondit avec un petit sourire. « Oh moi aussi je vais à Harvard! J'étudie en médecine vétérinaire et en langues! » Elle était un peu excitée à l'idée de peut-être se faire une amie qui allait à l'université aussi. Après tout, cela faisait peu de temps qu'elle était ici, elle n'avait que très peu d'amis. Ou plutôt, elle n'avait qu'un ami. Ricardo. Il était simplement son ange gardien qu'elle a rencontré par hasard, mais c'était le seul ami qu'elle s'est réellement fait. Sinon, elle n'avait que son cousin, Jason, qui était à présent trop occupé avec sa rupture avec sa copine pour passer son temps avec Valentina. « Valentin? » Elle rigola un peu au nom. Elle en a connu quelques uns des Valentins en Italie. « Donc tu es une habituée des pâtes et pizzas? » blagua-t-elle. Valentina ne savait pas pourquoi elle continuait à parler avec cette étrangère alors qu'elle était initialement venue pour se rappeler de ses parents. Après tout, elles étaient dans un cimetière! Sauf que quelque chose chez la blonde devant elle lui donnait envie de se changer les idées et socialiser. « Prenais-tu une marche? Je m'en allais vers le grand arbre près du viel arc au fond, si tu as envie de m'accompagner ça serait sympa. » proposa-t-elle gentiment en souhaitant mentalement qu'elle dise oui. Val voulait se faire une amie, elle ne voulait plus être la nouvelle, elle ne voulait plus être seule.

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Je regardais tendrement Valentina, elle avait vraiment des airs de petit ange et c'était vraiment approprié dans un cimetière. J'avais raison, elle était italienne et j'étais satisfaite de moi, mais bon il avait trop d'indices, alors ma satisfaction n'était que moyenne, faut dire, j'étais pas encore enquêtrice ou voyante, j'avais une excuse, puis j'voulais être vétérinaire rien à voir donc. J'arrêtais de laisser divaguer mes pensées et je revenais au sujet de la discussion, elle faisait vétérinaire aussi, quelle coïncidence ! En plus elle étudiait les langues, ce n'était pas mon cas mais j'étais dans le club des langues et j'en parlais quatre donc j'étais plutôt calée de ce côté-là. Je souriais donc avant de répondre toujours sur un ton calme comme le lieu. C'est vrai? Je fais également vétérinaire, tu es en quelle année? Les langues... c'est magique de pouvoir les apprendre, j'en parle quatre et je peux pas te dire à quel point c'est utile pour s'ouvrir au monde ! La barrière de la langue, c'est terrible alors quand on a la chance de pouvoir la faire tomber... Tu devrais rejoindre le club des langues, j'y suis. On était un petit groupe en plus, bon pas comme on tutorat où j'étais présidente d'un seul membre mais bon, j'aimais quand même mon club tutorat malgré le manque d'étudiants qui voulaient y adhérer. Puis j'étais présidente d'un truc, c'est déjà ça. Ah ça oui, j'allais souvent en Italie voir mon meilleur ami dont je te parlais, on faisait le tour de toutes les pizzerias de sa ville ! dis-je en rigolant. Mais bon ce qui me manque le plus entre nous, ce sont les beaux italiens plaisantais-je avant d'accepter sa proposition, ça ne me dérangeais pas de l'accompagner dans une petite balade, c'était toujours mieux d'avoir de la compagnie au fond dans un lieu où on est... si solitaire, car ne l'oublions pas, ici, c'est un cimetière. Je décidais donc de me relever Avec plaisir! Tu viens souvent ici? Ma question était maladroite, je décidais donc de me reprendre. Pardon, c'était maladroit, mais moi j'ai aucuns proches enterrés ici, mais c'est calme et cela permet de se retrouver un peu. On marchait en direction de l'endroit qu'elle m'avait indiqué.

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feat. Calypso

« Oh, je ne suis pas aussi bonne que cela en langue. En Italie c'était facile d'apprendre l'anglais quand ils te l'enseignent par des italiens, mais ici, c'est tellement plus poussé et approfondit.. J'adore ça, ne te trompe pas, mais.. c'est différent. Ton club m'intéresse beaucoup. Si vous acceptez les nouvelles qui ne sont pas encore des Shakespeare, ça m'intéresse!» Elle lui offrit un joli sourire heureux. C'était vraiment gentil de la part de la blonde de lui faire part de l'expérience. « Oh, tu les aimes bien les beaux italiens toi? » Valentina rigola doucement. « Si t'es célibataire je peux te fixer avec mon cousin récemment célibataire. Beau blond, grand sportif, dans sa deuxième année de maîtrise en Biologie et étant italien.. C'est un romantique dans l'âme! » Valentina souria à l'idée de matcher une fille avec son pauvre cousin qui avait le coeur brisé. « C'est correcte.. » Valentina offrit un sourire un peu triste à la blondinette. Elle baissa la tête et regarda le sol passer sous ses pieds pendant qu'elles marchaient. « Je n'ai personne enterrée ici, si c'est ce que tu veux savoir.. Je viens d'arrivée il y a quelques mois car mes parents ont été.. ont été.. tué.. » Valentina se battait encore avec les mots lorsqu'il était question d'en parler. Elle avait les larmes qui lui montaient aux yeux juste à y repenser, mais aucune ne coula. Sur un ton un peu plus prudent et lent, elle continua. « Ils sont dans un cimetière près de ma maison en Italie.. Je suis partie si soudainement pour Cambridge. Quand j'ai découvert que j'avais encore de la parenté vivant, mon cousin Jason, j'ai prit le peu d'argent que j'avais et je suis venue.. Mais je me sens mal. Je n'ai pas vraiment eut le temps d'être en deuil là-bas, j'ai l'impression d'avoir abandonné mes parents. Alors c'est pourquoi je viens ici de temps à autre.. » Elle arrêta finalement de parler. Après un moment de silence, elle releva la tête vers Calypso et soupira. « Je suis désolée, on ne se connait pas vraiment et me voilà en train de te parler de ma vie et tout, c'est pas vraiment intéressant ou amusant n'est-ce pas? »

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Je continuais de marcher tranquillement avec la petite italienne qui m'expliquait qu'elle n'était pas si forte que ça en langue. Ouais je comprends surtout avec l'accent américain, urgh, jamais je pourrais m'y faire et pourtant je parle moi même comme ça... je préférais de loin l'accent anglais, plus naturel pour moi, et plus vrai. Mais en tout cas tu parles très bien ! Mais bon que voulez-vous pour l'accent, j'habite aux Etats-Unis et non en Angleterre, alors, malgré moi, je possède cet accent si... étrange et bizarre pour mes oreilles, mais apparemment ma bouche décide de l'utiliser systématiquement depuis le berceau. Elle me parlait ensuite de son cousin, italien également, et en rigolant elle me proposait une rencontre. Je rigolais, ça faisait du bien de se changer les idées de cette manière et de parler de choses... simple, j'aimais la manière dont elle le présentait, néanmoins, j'étais déjà en couple alors dans mon rire léger je disais. Mince alors, dis-je d'un ton ironique j'suis déjà avec quelqu'un ! J'sais pas si tu le connais d'ailleurs, Priape il s'appelle, également chez les jaunes. Valentina m'expliquait à présent sa venue... et étrangement, elle était similaire à la mienne, ses parents étaient morts, mais ils n'étaient pas ici, dans ce cimetière. Oh je suis désolée... mais je te comprends, je suis également ici pour la même raison, mes parents sont morts lorsque j'étais toute jeune... et ils sont à Athènes, à présent. Une partie de moi même a l'impression de ne pas leur faire honneur... je ne vais jamais sur leur tombe là-bas, c'est si loin et... en tout cas, c'est reposant d'être ici, et je préfère me dire que c'est pareil quelque part. En tout cas, si c'est récent, ça doit pas être facile... et ça ne le sera jamais, mais dis toi qu'un jour... la douleur deviendra moins forte. dis-je avec compassion, j'étais en connaissance de cause, et j'avais eu tellement mal lors de leur mort... c'est encore là, cette blessure, entrouverte, je pourrais m'effondrer d'une minute à l'autre mais j'arrive à gérer cette limite depuis trop longtemps. Toutes les histoires sont intéressantes dis-je calmement. Puis je fais la même chose, alors... je tournais ma tête en sa direction afin de lui faire un sourire discret.

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Valentina D. Lorenzo a écrit:

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feat. Calypso

« Priape? Non, je ne connais pas, je suis encore trop nouvelle pour connaître beaucoup de Dunsters. À moins que je l'ai en effet déjà rencontrer mais que je me souviens plus de lui.. Si c'est le cas, ne lui dit rien!» blagua-t-elle. Elle continua à marcher tranquillement dans cet endroit paisible en écoutant sa nouvelle amie parler. Encore, amie, si on peut dire ça comme ça. Valentina l'aimait bien pour commencer. Elle était gentille, à l'écoute et compréhensive. L'italienne avait de la misère à voir quel genre de caractère complètement opposée elle pouvait avoir. Val se retrouva donc à essayer de s'imaginer Calypso être une totale bitch, mais l'imagine qu'elle forma dans sa tête était beaucoup trop irréaliste et improbable. Elle secoua ses pensées puis reporta attention à Calypso. Oui, la douleur deviendra moins forte avec le temps.. « C'est juste difficile.. De m'imaginer passer un premier temps des Fêtes sans eux. De venir à Harvard sans eux. Certes oui la douleur deviendra moins forte de temps en temps, mais c'est clair qu'elle reviendra me hanter pour toujours. Dans quelques années quand j'aurai gradué, sans voir le visage de mes parents parmi la foule qui t'applaudisse fièrement.. Quand je décrocherai mon premier travail, ou bien que j'ouvrirai ma clinique vétérinaire, ou bien que j'achèterai ma première maison.. Et quand je me marierai? Ça me détruit de penser que je n'aurai pas un mariage normal où mon père m'emmènerait à l'Église, ou bien qu'il m'offrirait la fameuse danse père-fille.. » Valentina parlait en racontant les milles et une pensées qui lui ont traversée l'esprit en pensant à son futur sans sa mère et son père. Plus elle allait, plus l'émotion devenait lourde dans sa voix qui finit par casser et Valentina retint les larmes qui se formaient dans ses yeux. « Je suis juste une petite fille encore, j'ai 21 ans, et me voilà balancer toute seule à Harvard pour refaire une nouvelle vie. C'est juste dure, tu comprends? Personne ne te prépare à ce genre de situation.. »

© EKKINOX

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