And we'll never be royals. (ft.dylan/. chloé)

“ La vie n'est qu'un piège où l'on finit toujours par tomber. ”

Le nez plongé dans mon bouquin de monde & société, je ne voyais rien, je n'entendais rien. La musique à fond dans les oreilles, je me laissais envouter par le rythme effréné d'un de mes groupes du moment, chantant d'un ton bas les paroles en synchro avec la chanteuse. En fond de bruit, je pouvais tout de même percevoir des bruits d'oiseaux et des cris d'enfant joyeux. Relevant mon visage de ma distraction, je remarquais que je m'étais dirigé vers le parc sans m'en rendre compte. Dans cette matinée, un soleil éclatant et ciel bleu venait enrichir la journée, le tableau magnifique, je décidais d'aller prendre place sur l'un des bancs du parc pour poursuivre ma lecture. « Chloé ! », je me retournais vers la provenance de cette voix enfantine, et remarque une boule dynamique qui percuta mes jambes pour les encercler avec ses bras. Je baissais mon regard vers le sud et reconnu immédiatement Peter, le fils de Dylan. « Hey, mais c'est mon petit monstre préféré » dis-je d'un ton enjoué. Je m'abaissais pour le serrer dans les bras et déposa un baiser sur le front, « Qu'est-ce que tu fais tout seul ? Tu n'es pas avec ton père ? » Dis-je légèrement perplexe de me retrouver face à sa mère drôlement redoutable. Il pointa vers l'espace de jeux où Dylan nous regardait de loin. « Je vais saluer ton père tu viens avec moi ? », le petit Peter acquiesça et il tendit la main que je serais avec la mienne. Arriver auprès de lui, je lâchais toute emprise sur Peter qui reparti vaquer à ses occupations. « Hey comment on va ce matin ? » saluais-je Dylan en lui faisant la bise par la même occasion. Je remarquais son air maussade. Je scrutais mieux son visage pour connaitre la raison de son trouble et y vis un pansement posé sur son arcade sourcilière. « Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Tu t'es battue avec un chat où quoi ? » Demandais-je inquiète par la soudaine apparition de cette blessure.

(Invité)

Quoi de plus beau dans la vie que de profiter des derniers rayons de Soleil dans un parc en compagnie de son enfant ? D'ici un mois, ce sera un plaisir plus frigorifique qu'autre chose. Dylan regardait son bambin s'amuser au loin tout en lisant l'un des bouquins emprunté à la bibliothèque la veille. C'était fou comme ce garnement était plein d'énergie, une vraie boule de vie ! Il courait vraiment partout. Des fois, Dydy jouait avec lui, mais là, il était un peu fatigué. En fait, pas qu'un peu. Il s'était disputé la veille avec Gloria, qui lui avait asséné un beau coup. Et autant dire qu'il n'avait plus été dans son assiette après cela, même si son épouse s'était confondue en excuses et avait promis pour une centième fois de ne plus jamais recommencer ce geste. L'habitude.
Soudain son fiston s'exclama, criant quelque chose que Dylan ne comprit pas, mais plissant les yeux, il vit son enfant se diriger vers une silhouette familière. Chloé. Oh bah tiens, cela lui ferait du bien de sortir un peu de ses bouquins et de parler à quelqu'un de si sympathique. Chloé connaissait pas mal Dylan, mais elle connaissait sa femme. D'ailleurs, là où Dydy confiait son enfant davantage à Alicia, Gloria le confiait à Chloé. Deux supers nounous. Finalement la demoiselle s'approcha de lui, et il se leva lorsqu'elle se décida à lui faire la bise. « Salut ! » s'exclama-t-il. Elle le scruta attentivement avant de poser une question sur le pansement présent sur son visage. « Un chat ? Oh non rien de si épique ! » rit-il un instant. Il avait très bien mentir quand on ne le déstabilisait pas trop. Les années avaient fait l'entraînement à l'évidence. « Tu sais comment je suis, je me suis pris une porte.... Je peux te dire que j'ai jamais eu autant la honte de ma vie ! » Il rit de nouveau. Son excuse était très crédible. Il invita ensuite sa belle amie à s'asseoir sur le banc à côté de lui, tout en jetant un œil à Peter, veillant à ce qu'il ne fasse pas de bêtises. « Et toi, tu vas bien ? Tu t'octroies une balade de santé ? » demanda-t-il ensuite, toujours en souriant, faisant s'envoler peu à peu les traits fatigués de son visage.

(Invité)