konrad † life is a fucking joke.

Ne plus se rappeler de votre sourire, ne plus se rappeler de votre voix, oublier votre regard, s'absenter de votre joie. Quatorze ans que vous m'avez quitté, quatorze ans que vous me déplorez de là-haut, je me rappelle de ce jour désastreux, le dernier de ma vie, où toi papa tu m'as poussé Melody et moi, où toi maman tu as souris avant ce moment fatidique nous regardant, ce moment où cette voiture n'a pas été assez réactive, où cette voiture vous a percutés, où cette voiture à causé votre mort, ma destruction, la fin d'une vie. Outre cette douleur, je me rappelle de ce bonheur que vous nous avez offert, ces anniversaires magiques, ces moments tendres, je n'oublierais jamais la manie de maman, border mon lit avant de dormir, je n'oublierais jamais les grimaces de papa lors des repas, je n'oublierais pas les fois où vous m'avez mis au coin pour mes premières conneries, tout ces dix ans de bonheur, où j'étais le plus heureux des enfants, où j'avais ma raison de vivre, vous.

Maintenant vous êtes dans un monde meilleur, veillant sur moi, pleurant souvent ce que vous voyez de moi, c'est à cause de vous que je suis devenu si pitoyable, je ne vous remercierais jamais pour ces quatorze ans de malheur, à pleurer votre disparition, à cauchemarder votre présence. Vous me manquer chaque jour depuis quatorze ans comme je vous déteste depuis quatorze ans, vous appartenez au passé, votre absence se tient au présent et restera au futur mais dans ce cœur, ce cœur de pierre, votre place est enfouie, il bat pour vous, vous qui m'avez permis encore de vivre pour vous laisser mourir, un sacrifice pour deux vies, Melody et moi.

" you were my life, rest in peace. "

Plus de parents, ma sœur et moi s'étaient direction l'orphelinat, je savais que jamais je n'allais être le même celui que j'étais, j'ai assisté à leur décès, je les ai vu mourir sous mes yeux, ça nous change à jamais, ma sœur fut aussi marquée mais elle restait forte, on a quelques mois de différence, c'est moi qui devrait être fort et la consoler, c'est l'inverse, c'est moi qui craque comme un con et elle qui reste de marbre même si elle a mal. J'ai changé, une nouvelle famille, une famille d’accueil comme l'orphelinat aime l'appeler, des gens qui ont notre garde, qui sont responsables de nous, en quoi c'est responsable pour un mec qui ne sait que boire et baiser sa femme bonne qu'à accepter des gâteries de son mari et de s'occuper d'elle et malgré ça, je sens quand même qu'ils nous portent de l'affection mais ça ne change rien, j'ai changé.

Avec le temps, j'ai arrêter de m'en prendre à moi-même, jamais je ne pourrais faire le deuil de mes parents et pourtant j'essaye et ma sœur est là pour moi, Melody, la seule en qui j'ai confiance, la seule a qui je me confie, c'est ma meilleure amie, ma confidente et j'en passe, à deux on est plus forts, plus soudés, elle aussi à changée c'est sûr mais ce n'est qu'à l'intérieur, en surface elle reste cette fille magique et magnifique alors que moi, les conneries s’enchaînent, je ne suis plus ce gamin sage qui veut rendre fier ses parents, à quoi bon, rendre fier qui ? "Mes parents d’accueil" ? C'est pas pareil, rien ne sera plus pareil, je ne suis plus le même, Melo' le remarque mais elle ne dit rien, pour le moment, je deviens rebelle, parce que j'en ai besoin, besoin de m'extérioriser par la colère, j'ai mal, mal de ne plus pouvoir les voir, leur parler, mal de les savoir six pieds sous terre. Sans eux, plus rien n'est pareil.

"i would never have one as i was"

Bad boy, c'était ce que je suis devenu, ce que je voulais être, j'en étais conscients et j'en profitais à chaque occasion dans ma vie, Melody n'aime pas que je sois ainsi mais elle ne me dit presque rien, elle ne veut pas qu'on s'engueulent et je la comprend, elle est resté aussi sage et adulte pour son âge que belle et magnifique. Les études au collège c'était pas trop ça alors au lycée, plus du tout, j'ai décroché pour profiter de la vie, m'intéresser à moi, aux soirées, aux filles, surtout aux filles et j'ai rencontrer cette fille particulière à mes yeux, Madelyn, une blonde très canon, l'attirance est systématiquement venu chez elle comme chez moi et on a vite sympathisais sous les draps, de plus en plus souvent, c'était presque une addiction, une addiction tellement forte que je suis tombé amoureux, un amour réciproque à ses yeux, elle fut mon premier véritable amour.

Deux ans d'histoire, des hauts, des bas, de la passion, du sexe, des engueulades, des retrouvailles et j'en passe, une relation de couple quoi mais j'ai commencé à m'enfoncer dans mes conneries à tourner autour de la drogue et à goûter à mon premier rail de coke, avec le décès de mes parents, mon changement de vie radicale, mon changement sur moi-même, j'ai été faible, je voulais oublier et goûter cette merde, j'en suis devenu même plus accro qu'à Madelyn, du coup les engueulades furent beaucoup plus fréquentes à mesure où je me dégradais puis il y a eu la dernière dispute. Il pleuvait, on étaient sous le porche d'entrée de ma maison, enfin celle de mes "parents", elle me demandait de faire un choix, elle ou la drogue, je n'ai rien dis, elle est parti, me laissant comme un con, la voir partir fut la dernière image que j'avais d'elle. Je faisais mon fier mais j'étais touché, j'avais vu la tristesse dans ses larmes, ses yeux, elle était amoureuse et elle venait de rompre, et je me sentais aussi faiblir, craquer, complètement, j'étais amoureux et j'avais tout gâcher pour de la drogue mais c'est tout ce qui me fait du bien, Madelyn ne veut même pas en parler mais elle a été là pour moi quand Madelyn est parti, j'ai décidé d'arrêter d'être sensible, j'ai arrêter de m'ouvrir, mon coeur est devenu pierre, je suis devenu insensible, fini les conneries, l'amour rend con, faible et aveugle, je le sais mieux que n'importe qui, je vais profiter maintenant, plus d'attachement avec les filles, c'est terminé.

you & me for life, i was wrong.