CAPUCINE ADÈLE DISNEY ► aurora mohn.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Banshees et j'ai dix-huit ans et demi. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart pardi.  Ce forum est juste magnifique, les membres avec qui j'ai pu déjà parler aussi, so what else ?   alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Aurora parfaite Mohn comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par mylstings. Je fais environ 200-900 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par K. Satyana Johnson.

Mot de la fin ? ▲ Vous en avez pas marre d'être tous aussi canons sur un forum aussi canon ?   
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

« I COULD HAVE BEEN A PRINCESS AND EVEN OWNED A CASTLE ... » « Alors Capu', ça te fait quoi d'être la seule fillette de cinq ans à pouvoir te rendre à Disneyland et à dire au monde entier que c'est ici "chez toi" ? » La blondinette, haute comme trois pommes, était radieuse. Ce large sourire n'avait quitté son visage depuis ce matin. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, c'était son anniversaire. L'anniversaire de l'arrière petite-fille de Walt Disney et fille du directeur de la filière européenne de l'immense entreprise qu'était devenu Disney. Croyez-moi, on ne pouvait pas mesurer l'étendue de tout ça lorsqu'on avait à peine cinq ans. Qu'est-ce que Capucine avait bien pu connaître, à part ses parents qui étaient admirablement gentils en lui offrant un château de princesse grandeur nature, et sa petite sœur d'à peine un an ? Vous savez, on ne cherche pas plus loin, que tout vous arrive tout cuit dans la bouche hein. En plus, aujourd'hui était son jour de fête, elle était la princesse - pour ne pas changer. On avait fait venir spécialement la parade pour elle, et les yeux de la petite brillaient. De mille feux, on aurait réellement cru à un conte de fées devenu réalité. Une chaîne télé locale était venue spécialement l'interviewer, pour lui demander ce qu'elle ressentait et comment elle voyait tout ça. « C'est très plaisant et génial quoi. » Capucine, ou cet étrange assemblement de petite fille et femme. Elle avait déjà les longs cheveux de sa mère, le blond et les yeux de son père, et ce sourire ravageur. Dans ses petites robes de princesse, elle donnait l'air de l'enfant parfaite, de celle dont tous les parents rêvaient. Et pourtant, malgré son jeune âge, elle était terriblement douée. Douée pour la rhétorique, avec cette façon d'avoir toujours réponse à tout, et de faire fondre son auditoire de sa petite voix. De quoi laisser présager qu'elle était faite pour une grande destinée dans ce domaine. Et c'est ainsi que Capucine a grandi, rappelant tout le temps la parfaite Princesse Raiponce qu'elle avait pu être durant son enfance. Adolescente, elle n'a pas tellement changé, prenant juste plus conscience qu'elle pouvait faire parler d'elle, cette fois suivie de trois petits frères et sœurs. Elle a eu sa période rebelle, ça période personne ne m'aime et celle j'aime tout le monde. Elle a été cette adolescente qui tombait amoureuse comme on tombait d'une chaise, cette adolescente qui a appris à sortir les griffes pour qu'on la prenne au sérieux, cette adolescente coincée entre enfance et monde adulte. Et celle qui a dû apprendre à ses dépens que la vie n'était pas un conte de fées.

« ONCE UPON A TIME SOMEBODY RAN, SOMEBODY RAN SAYING RUN AS FAST AS YOU CAN ... » Et c'est là que ça fait mal. C'est là que ça reste, que ça ne part plus, que ça vous tue. Il y a pire que de mourir : être celui qui survit. Si la Mort venait à prendre l'une des personnes auxquelles vous tenez le plus au monde, priez pour qu'elle vous emmène également. C'est exactement ce que Capucine, dix-neuf ans, s'était dit. Devant ce lit vide de chambre d'hôpital, elle revoyait son père allongé, lui tenant la main, lui faisait promettre de continuer de briller comme elle savait si bien le faire. Lui souriant, comme si tout allait bien, et qu'il acceptait son sort avec douceur. Quelques mois plus tôt, on lui avait décelé une maladie, qui le forçait à subir une greffe de rein. C'est donc tout naturellement qu'il s'est tourné vers ses quatre enfants, mais le Destin, grand joueur qu'il était, avait décidé de changer la balance des choses : il s'avéra qu'aucun d'entre eux n'était compatible. Il fut donc obligé de contacter sa première fille, son premier enfant illégitime, Satyana. Capucine ne l'avait jamais rencontrée auparavant, et à vrai dire, elle croyait dur comme fer qu'elle était la première. L'aînée, celle que personne ne détrônerait. Erreur. Car lorsque l'un des reins de Satyana eut apparemment sauvé leur père, celui-ci mourut, lui léguant la part de fortune qui devait lui revenir. A elle, à Capucine, sa première fille bordel. Et maintenant, cette demi-sœur surgissait de nulle part, pour tout lui prendre. Perdue entre ses larmes et son envie de crier, Capu' sentit une main se poser sur son épaule, et elle n'eut pas besoin de lever les yeux pour savoir de qui il s'agissait. « Lâche-moi, tout de suite. Va-t'en, je veux être seule. » La princesse blonde du début avait appris à se défendre. Elle n'était plus cette petite fragile du départ. Il n'était pas question qu'elle se laisse faire de cette façon. Il sembla que Sat' était du même avis, puisqu'elle la laissa tranquille. Ce qui ne voulait pas dire que la petite géguerre qu'elles avaient démarré n'allait pas s'arrêter aussi facilement. En effet, par la suite, Capucine a fait des pieds et des mains avec la justice pour revenir sur ce testament, en vain. Très bien, alors elle la jouerait différemment : elle s'amuserait à rendre la vie de Satyana invivable. Elle la suivit donc jusqu'à Harvard, où elle a emmené ses faux espoirs et son accent français. Elle s'épanouit petit à petit dans la danse, ce qu'elle a toujours adoré faire, mais également en anthropologie, un choix étrange, mais qu'elle assume parfaitement. Et elle se retrouve donc là, la petite Disney, parce que perdre quelqu'un, ça fait mal, parce que perdre la bonne image qu'on avait de lui l'est tout autant. Et si son père, qu'elle admirait tant, n'avait jamais été l'homme qu'il avait prétendu être ? Et si tout ça n'avait été qu'un énorme mensonge ? Tant et trop de questions qui se bousculaient dans l'esprit de notre jeune blonde, qui avait encore tellement à apprendre de Cambridge, n'est-ce pas ?