HELENA ISALINE WERTHEIMER ► Anna Speckhart

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Midnight.Heaven, ou Lou pour les intimes et j'ai 22 ans, bientôt 23. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à je sais plus, j'suis ici depuis le tout début .  ILH C'EST LA VIE alors j'ai décidé de m'inscrire (à nouveau ). J'utilise Anna Speckhart comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par alcaline. Je fais environ je-sais-pas-combien-de- mots par RP et mon personnage est un personnage inventé crée par mon magnifique cerveau et sa superbe imagination.

Mot de la fin ? ▲ elle est pas canon ma Speckhart d'amour? .
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

Ma vie aurait pu être simple, joyeuse, avec tous les avantages et les inconvénients d'une héritière. Mais non, ce n'était pas vraiment le cas. Dès ma naissance, j'ai été ordonnée, à droite, à gauche. Déjà, l'horreur pour mon père. Je suis une fille. Lui qui voulait tellement un fils, il était persuadé que ma mère en aurait un. Quelle idée quand même de ne pas vouloir savoir le sexe de l'enfant à venir avant l'accouchement. Du coup, et bien, mon père, il était sur le cul en voyant que sa femme chérie venait de lui donner une fille. Et comme si ce n'était pas suffisant, des complications s'ensuivirent. Et j'ai grandi sans mère, sous la tutelle d'une gouvernante, qui, finalement, m'a aimé comme sa propre fille. Je n'ai pourtant jamais manqué de rien. Je suis le portrait craché de ma mère, et mon père, lui qui a toujours été fou amoureux d'elle, a juste reporté son affection sur moi. Mais les années passèrent et je lui ressemblais de plus en plus. À croire qu'il n'a jamais pu supporter sa perte. Il s'est plongé dans le travail et moi, je me suis retrouvée dans un internat pour fille dès mes 6 ans. Mais je le revoyais tous les week ends. Il a toujours mis un point d'honneur à passer ses samedis et dimanches avec moi, peu importe la charge de travail qu'il avait. Je l'aimais pour ça, mon père. J'ai grandi avec une cuillère en or dans la bouche, sans manquer de rien. On m'a bien élevée, j'étais une fille gentille et douce, très naïve pourtant, et introvertie. Je restais sous la coupe de ma gouvernante et de mon père le plus possible. Un peu trop même. Mon père avait vu à quel point ma naïveté et ma gentillesse se retournait toujours contre moi. Parce qu'être trop gentille dans une société mondaine, ça ne vaut rien. À 15 ans, je me suis retrouvée loin de chez moi, loin de mon pays, dans un pensionnat en Angleterre. L'horreur... C'est là que mes cauchemars ont vraiment débuté.

Une petite française, peu importe sa richesse. On pourrait croire qu'elle attirerait l'attention. Oui, mais pas dans le bon sens. Parce que déjà, j'étais bien trop jolie pour mon propre bien, attirant la jalousie de beaucoup de filles et les regards ludiques de certains hommes. Je suis rapidement devenue une souffre-douleur. Les adolescents peuvent êtres vraiment horribles quand ils le veulent. Je n'avais vraiment pas la vie facile, jusqu'à ce qu'IL me prenne sous son aile. Je pensais qu'il voulait juste m'aider, mais si j'avais su... Non, lui, il voulait plus. Il m'aidait, me protégeait des autres, et avec lui, plus personne ne m'ennuyait. Sauf que, petit à petit, il me brisait. Je l'aimais, terriblement. Un amour de jeunesse, un premier amour qui nous aveugle. Il me montrait à sa famille, à ses amis; il me trimbalait comme un trophée. J'étais la petite amie parfaite, jolie et obéissante; j'étais la future belle-fille parfaite, de très bonne famille et bien élevée. Mais dans le dos, je savais qu'il fricotait avec toutes ces autres salopes. Je le savais mais je restais avec lui. Parce que c'était tellement plus simple. Notre relation a duré 4 ans. 4 ans de douleur, 4 ans de mensonge. Je suis sûre qu'on aurait fini par se marier, parce que ses parents me considéraient déjà comme leur belle-fille. Et puis, c'est arrivé. Il n'a fallu qu'une fois, un oubli. Je me souviens encore du cri d'horreur que j'ai poussé en voyant le signe positif. Je ne voulais pas. J'avais tout quitté pour lui, mes rêves de partir, mes rêves de rencontrer d'autres gens. Je l'ai suivi à Oxford et maintenant, tout me tombait dessus. J'avais peur de vraiment finir ma vie avec lui, je savais que ça me tuerais et là... J'étais enceinte. Je sens encore la gifle qu'il m'a assené en apprenant la nouvelle, les coups qu'il m'a porté après. Pas assez suffisamment. Je m'en suis débarrassée toute seule, dans cet hôpital, sans qu'il ne le sache. De toute façon, lui non plus, il n'en voulait pas. Et puis, je suis partie. Je l'ai quitté, définitivement. J'ai recommencé ma vie, une nouvelle, à Harvard. J'y suis arrivée totalement transformée. Parce qu'après ce genre d'épreuve, tu n'en sors jamais indemne.