Sometimes, i'm stupid, but i miss you. - June -

June passa sa main sur son épaule en le caressant, et un sourire différent trôna sur les lèvres du jeune tatoué Blavatsky : comme un brin joueur. Il venait de rentrer de voyage, et avait quelques peu envie de s'amuser, du coup, il semblait plus décontracté qu'à l'habituel, presque comme les autres étudiants d'Harvard.
Keelan avait rarement été en couple ; d'accord, il avait vu plusieurs filles à cotés, mais en parlant de vrai couple, c'était aussi rare que de le voir rater un examen. Peut être trop vieux jeu dans l'âme, ou indécis.
« Moi aussi c’est ce que je recherche tu sais, une belle relation mais souvent on me voit comme le plan cul bien utile pour satisfaire ses pulsions… »
Je pense pas que ce soit toi, j'ai l'impression que c'est la nouvelle mode d'Harvard de jouer avec les femmes.
Ca faisait un moment qu'il le pensait. Ils étaient tous à se vanter d'avoir eut telle ou telle filles, comme si tout ça était avant tout un concours, et non une histoire d'apprécier l'autre ou non. C'était vraiment idiot, de son point de vue en tout cas. Keelan ne se vantait jamais de ce genre de choses, sa vie intime le regardait lui et les personnes concernés, un point c'est tout. Il n'avait pas besoin de monter sur les toits du grand hall pour le crier.

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J'aimais bien voir le sourire qu'afficher Keelan, j'avais l'impression qu'avec moi il était un peu différent, comme si je réussissais à le décoincer, à le rendre moins sérieux, à révéler ce qu'il y avait de plus drôle et de plus fou en lui. Cela me plaisait bien. Keelan affirma que ça devait être une nouvelle mode, je fis une petite moue, il avait peut être raison, je lui répondis alors : « Oui enfin il y a encore des garçons amoureux mais c'est tellement plus drôle de me faire du mal !». Je m'en voulais d'être si bête, de croire que je pouvais encore vivre quelque chose, je fis un petit bisou dans le cou de Keelan avant de lui murmurer : « Tu fais pas ça toi, tu joues pas avec les filles...». Je passais doucement ma main sur sa joue, j'espérais qu'il ne faisait pas aux autres filles ce qu'Aidan ou d'autres mecs avait pu me faire subir.

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June le faisait vivre, en quelque sorte. Il était naturel, vraiment lui, il n'avait pas besoin de se cacher, de jouer un rôle, de réfléchir avant de parler. Que ce soit les gestes ou les paroles, tout venait tout seul. Pas de faux-semblant, que du pur. Y avait-il mieux que ça ? June déposa un bisou dans son cou, ce qui créa un frisson, qui parcouru le dos du jeune homme. Elle avait une emprise sur lui, plutôt forte, qu'il ne s'expliquait d'ailleurs pas vraiment.
J'évite, autant que possible, en tout cas...J'espère que je ne t'en ai jamais fait à toi.
Personne n'était parfait, et bien que cela lui en coûte de l'avouer, lui non plus. Il n'avait jamais dit à June qu'il avait été en couple pendant des années avec un homme, qu'il avait quitté pour ses études, plusieurs fois, le faisant souffrir. Mais on parlait de femmes, non ?

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Je lui fis un petit sourire lorsqu’il me demandait si il ne m’avait pas fait de mal, non, Keelan ne m’en avait pas fait car étrangement j’avais toujours tout partagé avec lui, qu’on couche ensemble ne m’avait pas choqué. Je ne l’avais jamais mal pris venant de sa part, ça c’était fait comme ça et ça se ferait peut être de nouveau, c’était notre proximité, notre truc à nous. Je lui répondis alors d’une manière honnête : « Non, tu ne m’as pas fait mal car pour moi on a toujours été tout proche, tout partagé ça coulait de source…Pour moi c’est logique qu’on couche ensemble…enfin je devrais peut être parlé au passé maintenant…. ». C’est vrai que tout cela me semblait bien loin, nous n’avions pas couchés ensembles depuis très longtemps. Pourtant peut être que j’avais quelque chose à faire avec Keelan, je m’entendais très bien avec lui sur tous les points, c’était déjà bien. Je me mis à rire avant de passer ma main dans son dos, j’étais d’humeur plutôt taquine aujourd’hui

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Keelan eut un sourire. Il était heureux de ne l'avoir jamais blessée. Il aurait été peiné d'apprendre l'inverse, alors qu'il lui semblait être très attentif à elle et à ce qu'il pouvait lui faire ressentir.
Le jeune homme passa son tour son bras dans le dos de June, il savait qu'elle n'y verrait pas d'inconvénients. Des élèvres d'Harvard sortir d'une porte un peu bruyament, et le jeune tatoué préféré attendre que les inconnus passent avant de reprendre le fond de sa pensée, devenant un peu plus sérieux dans ces dires.
Tu sais June, je tiens réellement à toi.
Le truc, c'est qu'il ne savait pas à quel point. De tout Harvard, c'était celle qu'il préférait voir, que ca en déplaise aux autres ou non. Mais il n'arrivait pas à fixer ses sentiments sur une échelle, ca le perdait un peu, il n'aimait pas lorsqu'il ne comprenait pas, il n'en avait pas l'habitude.

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Je souris quand il passa sa main dans mon dos, je me sentais bien avec lui. Je crois que ca avait été comme ça depuis la première minute, la première seconde, nous avions tous partager. Sa présence me rappeler à quel point il avait pu me manquer. A quel point aussi je m’étais entiché d’Aidan pendant ce temps là. Et a quel point aussi Aidan m’avait fait du mal. Ce n’était jamais facile de se faire mettre un vent par quelqu’un et alors qu’Aidan m’avait rejeté, Keelan semblait toujours être là. Tantôt l’ami réconfortant, tantôt l’amant aimant. Je le pris par la main étant donné que le lieu ne devenait plus approprié pour parler de ce genre de chose. Je me diriger vers la maison des lowell en lui tenant la main. J’avais envie d’être toute seule avec lui, je lui répondis alors : « Viens dans un endroit plus calme… ». J’ouvris la porte de ma chambre doucement, je savais qu’on serait bien tous les deux ici, ce serait plus accueillant qu’un couloir. Je me mis dans ses bras avant de lui répondre en regardant le plafond : « Moi aussi je tiens beaucoup à toi Keelan… ».

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June eut la bonne idée de les faire se déplacer. Elle les amena dans sa propre chambre, dans la Lowell House. Il aimait bien cet endroit, et s'y sentait à sa place ; la musique était peut être une simple passion dont il aurait pu faire une vie, cela le faisait se sentir bien chez la maison violette.
June ne tarda pas à rejoindre ses bras, et il posa son menton sur le haut de sa tête, étant plus grand qu'elle. Elle avoua que ses sentiments étaient réciproque. Mais tenir à quelqu'un, cela pouvait être aussi bien amical que bien plus, et il était impossible de savoir dans quel sens chacun des deux protagonistes le disait. Il la serra un peu plus, avant d'embrasser son front.
Peut être plus que je ne veux bien l'avouer, d'ailleurs.

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J'avais emmené Keelan dans ma chambre pour que nous soyons plus au calme et je crois que j'avais eu raison. Je me sentais beaucoup mieux lorsque nous étions tous les deux en public, ce n’est pas que j'avais peur qu'on nous voit tous les deux, au contraire mais c'est juste que je me sentais plus à l'aise. J'avais fini par me loger dans ses bras et Keelan me témoignant une fois de plus de l'attachement qu'il avait envers moi. Un sourire franc s'afficha sur mon visage et je posais doucement mes lèvres sur les siennes : « C’est trop touchant ce que tu me dis Keelan ! ». Purée, j’étais vraiment entrain de craquer comme une gamine, il commençait à foutre carrément le bordel dans ma tête. J’avais complètement oublié Aidan, le mec avec qui j’avais couché, maintenant que j’avais la tête de Keelan entre mes mains je ne pensais qu’a lui. Je m’éloignais de son visage avant de me rapprocher pour l’embrasser avec fougue et passion, il m’avait également manquait physique et ce soir, il allait le savoir. « Restes avec moi Keelan, restes avec moi ce soir… »

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Pour toute réponse, June l'embrassa, premièrement avec douceur, et il ferma les yeux, profitant du gout de ses lèvres qui lui avaient tant manqué. D'accord, elle avait gagné ; ce simple contact était mieux que tout les bouquins qu'il pouvait lire à longueur de journée. Elle s'éloigna alors, et même si la réponse n'était pas forcément celle attendue, bien qu'il s'en doutait et ne le lui avait avoué que dans le but d'être honnête, il lui sourit.
Elle revint alors à la charge, avec plus de fougue, et il se laissa emporter dans ce baiser passionné, marquant l'absence qu'ils avaient eut l'un de l'autre. Il n'avait aucune envie de partir. C'était comme si il avait simplement pensé à ce moment tout le long de son vol jusqu'ici, elle le poussait à être différent de l’égoïste manipulateur qu'il était avec les autres.
Je ne partirais pas June, ni maintenant, ni après.

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Parfois les gestes avaient plus de poids que les mots, je voulais faire comprendre à Keelan que moi aussi je l’appréciais énormément, qu’il m’avait manqué et que je voulais être avec lui maintenant. Ce soir et peut être d’autres soirs, oui, j’étais un peu perdu mais je profitais du moment présent, j’avais Keelan dans mes bras et rien ne pouvait être plus beau. Il m’affirmait qu’il serait là ce soir et après aussi, je me mis à rire et répondit légèrement mutine : « Après quoi ? Que tu m’ais sauvagement fais l’amour… ». Je me mis à rire, j’aimais bien le taquiner même si des telles pensées traverser mon esprit en ce moment. Je pris alors Keelan dans mes bras avant de parsemer sans cou de plusieurs baisers tout en caressant ma nuque de ma main libre. C’était vraiment bon de le retrouver physiquement parlant, de l’embrasser comme avant, d’avoir la même proximité. Cette proximité qui m’avait manqué durant longtemps.

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