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Il ne manquait plus que toi.
alexander ∞ ariane
« Je ne sais pas, je ne sais plus. Il y a cette petite voix en moi qui ne cesse de répéter qu’il n’est que mon meilleur ami, qu’il est totalement impossible qu’il y ait plus entre nous et pourtant, je ne supporte pas de l’imaginer avec cette blonde. Elle ne le mérite tout simplement pas. Le nombre de ses conquêtes est tellement élevée que je ne suis pas certaine qu’elle puisse au final se contenter d’un seul homme. Je ne peux pas imaginer qu’elle puisse le faire souffrir, mais pire encore, je ne peux pas imaginer qu’il puisse l’aimer. Je me suis dit que tenter de mettre des mots sur ce que je ressens me ferait du bien, c’est tout le contraire. Ressasser toutes ces pensées tandis que je l’attends sur son lit, impatiemment, me demandant où il peut bien se trouver. Je ne suis pas très croyante pourtant, ce soir je prie pour que ce ne soit pas dans ses bras qu’il passe la soirée. Walter est à moi, il ne peut pas me laisser pour une autre, je refuse cette hypothèse,je l’aime trop pour cela. Je l’adore trop pour cela. C’est ce que je voulais dire… Ou peut-être pas. » Je referme violemment le petit carnet qui me sert de journal intime et je balance le stylo à l’autre bout de la pièce. Cela fait des jours que j’y inscris mes pensées à propos de cette situation et pourtant je ne parviens toujours pas à comprendre, à faire le tri dans mes pensées, à trouver une raison à ce que je ressens, ces sentiments étranges que je ne parviens pas à décrypter. Je soupire tandis que je repousse mes longs cheveux bruns en arrière. Je jette un œil à l’horloge mural qui trône au-dessus de son bureau. Cela fait maintenant deux heures que je l’attends dans sa chambre, deux heures qu’il n’est pas rentré et il est tard maintenant. Il a l’habitude de passer la nuit avec ses conquêtes parfois, mais il prévient souvent. Je soupire de nouveau, me relève de son lit et tourne dans la pièce un nombre incalculable de foi essayant de faire taire cette petite voix en moi qui me suggère qu’il soit avec ma rivale, mon ennemie, mon opposé, Faith. J’ai mal au ventre rien que d’y penser, une boule se forme dans mon estomac et je sursaute lorsque la porte s’ouvre. L’espoir renaît en moi tandis que je pivote sur moi-même pour découvrir sa silhouette. C’est comme les montagnes russes, mon bonheur s’évanouit presque instantanément. « Il ne manquait plus que toi ! » Lançais-je sur un ton amer au grand brun qui vient de pénétrer dans la pièce. Alexander, qui d'autre. Je n’ai jamais pu m’entendre avec le frère de Walter et ce soir je suis de bien trop mauvaise humeur pour jouer les filles polies. « Qu’est-ce que tu fais là ? » L’interrogeais-je sur un ton suspicieux.
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