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MALICIA ⊹ hope breads misery

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hope breeds eternal misery

J'avais l'habitude d'avoir des journées bien chargées et malgré les cours et la natation, je trouvais mon emploi pour l'instant relativement calme. A vrai dire, c'était même carrément  si je ne m'ennuyais pas. J'avais un trou dans ma journée et j'avais décidé de saisir l'occasion pour aller nager, seul, ou accompagné. Peut-être que Blaise avait du temps, même si je n'avais pas tellement le temps non plus de chercher à la trouver. Alors que je m'apprêtais à attraper mon portable pour lui envoyer un message tandis que j'arpentais les pelouses du Yard, je reconnu quelqu'un, une brune avec une cigarette coincée entre les lèvres. Une grimace se dessina mon visage et je ne chercha nullement à la dissimuler tandis que je m'approchais. Elle me connaissait depuis des années, elle savait très bien que je ne répugnais jamais à le montrer quand j'étais en désaccord avec quelque chose. Une fois suffisamment proche pour qu'elle m'entende, j'ouvris la bouche en pointant du doigt la cigarette. Ca finira par te tuer. Lançais-je. En la rejoignant, sourcils froncés, mon air moralisateur imprimé sur les traits de mon visage. Je n'avais jamais fumé et pas seulement car mon grand père m'aurait écorché vif s'il m'avait vu 'avec une de ses saloperies à la bouche'. C'était pour une raison parfaitement compréhensible à mon avis et tellement pourvue de sens que je pensais les gens sincèrement débiles de continuer à fumer en dépit de tout ce qui se disait à ce sujet : la cigarette tue. Et je ne veux pas mourir. Tu ne pourrais pas dire que je ne t'avais pas prévenue ajoutais-je avec un haussement d'épaules.



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Ça voulait plus rentrer, j'en avais marre, comme à bout de nerf, totalement fatiguée par tout ce qui se passait. J'avais enfin reparlé à mon père mais ça n'avait rien changé je lui en voulais toujours autant. Je m'inquiétais pour Batiste, je m'inquiétais pour Dylan et Peter, j'avais pas spécialement de nouvelle de Travis quoique je ne lui en donnait pas forcément. Le seul point positif ces derniers temps s'était le mariage de Snow et encore j'arrivais à m'inquiéter pour elle si Read ne va pas mieux. Au moins Lea était là. Enfin bref j'en avais marre de cette situation à toujours m'occuper, ça me bouffait dans le fond je le savais bien mais j'arrivais pas à em faire abstraction. C'est tremblante que j'étais dehors, de froid de fatigue de tout. J'allume une clope histoire de me calmer un peu et nan mais ça j'y avait pas le droit apparemment. [color:d931= #f56907]" Au moins je saurais de quoi je vais mourir." J'avais pas besoin de relever la tête pour savoir qui s'était, la réflexion et l'accent suffisait. Mathieu Chevalier, petit fils de JPG, et fier de l'être, grosse tête dans tout les sens du terme, et E.L.I.O.T en même temps ça lui va bien. [color:d931= #f57906] " Qu'est stu m'veux l'héritier?"
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Sa répartie m'arracha un rire amer. Ah, ouais, tu en as de la chance, même si fumer ne t'empêchera pas de te faire écraser par un bus, on ne marchande pas avec la mort. C'était franchement lugubre, mais étant donné la tronche qu'elle tirait, elle n'était de toute évidence pas d'humeur très joviale et moi, je ne pouvais pas m'empêcher de reprendre ses mots pour en souligner tous les tords. On ne se refait pas et de toute façon, à vingt-trois ans, c'était déjà foutu. A prendre ou à laisser, même si je ne laissais pas franchement le choix de la deuxième option. 'L'héritier' ? Lançais-je, sourcil froncé. J'ai un prénom, utilise-le, ne me force pas à te trouver des surnoms pour te rendre la pareille. Lui demandais-je. C'était surtout la façon dont elle l'avait prononcer, ça sonnait presque sur une insulte et elle avait beau me connaître depuis des années, ça ne lui donnait pas le droit de me parler comme ça.



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Humf un bus ça pourrait être marrant ou pa. Je tenais pas forcément à kaner tout de suite. J'avais le sourire méchant, j'étais loin d'être la fille joviale de d'habitude et il n'avait rien fait pour arranger ça tant pis pour lui. Il était pas heureux non plus heureux que je l'appelle l'héritier à sa tête, quel dommmage. "Qu'est ce qui y a? Papy t'as déshérité?" Très méchant Alicia tu part sur le mauvais chemin. " Tu peux y aller, je peux même te faire une liste. Droguée, alcoolique, brouteuse de chatte aussi si tu veux, je suis pus à ça près." J'en avais rien a faire de se qu'il pouvait bien penser de toute façon, il était loin le temps ou notre seul pseudo conflit était une compétition au note. " Qu'est ce que tu veux Mathieu?" En insistant bien sur son prénom.
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Elle me prenait sérieusement la tête. J'aurais dut aller nager directement, moi. Mon besoin d'ouvrir la bouche en permanence pour faire des commentaires me perdra. Non il ne ferait jamais ça. Je sais que ça t'es pas familier, mais mes parents comme mes grands parents m'aiment et me comprennent répondis-je avec une certaine froideur malgré mon sourire débordant d'assurance. Je savais qu'elle avait été envoyée en France par ses parents car 'ils ne voulaient plus d'elle', alors que ma famille avait voulu me retenir en France pour me garder à les côtés. Certains ont plus de chance que d'autres et peu m'importait de tirer une corde sans doute sensible, elle était trop saoulante pour que je me préoccupe de son ressentit. Je fis la grimace lorsqu'elle déballa une liste de surnoms. Ouais, j'aurais pas dit mieux. Au moins, elle était lucide. Elle me reposa une question en accentuant bien mon prénom. Comme pour marquer mon approbation, j'acquiesça d'un mouvement de tête. Je suis plein de bonnes intentions, j'essaie de sauver tes poumons. Arguais-je. En un mouvement brusque, je lui arracha sa cigarette des mains et la fit tomber au sol avant de l'écraser avec ma chaussure. Beurk. J'en achèterais des nouvelles. Je leva ensuite mon pouce en l'air avec un sourire que je savais agaçant. (C'était ma spécialité) L'héritier - 1, les cigarettes - 0.



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"Ferme la Mathieu tu sais pourquoi. C'est pas la peine de jouer au plus malin." Je lui en aurai bien retourné une. Il m'exaspérait et il commencait sérieusement à me souler. À croire que ça lui faisait plaisir, je l'avait cherché certe mais tout de meme.
Plein de bonne intention mon cul surtout me casser les couilles et faire semblant de s'inquiéter pour mes poumons. " Moi et mes poumons on t'as rien demandé, si ce n'aurai été un bonjour quand t'es arrivé. Mais c'est vrai que ça se fait pas chez les bourges." J'étais crue dans mes mots comme rarement je l'étais, énervée par la fatigue et il avait la mal chance de se trouver là pour que je me défoule. Il me pris la ccigarette des main s'était certainement le geste de trop, je me leve d'un coup et lui en retourne une, j'avais pas à faire ça je me doutais bien mais il allait trop loin et il me sortait par les yeux. Pourtant je l'adorais, dieu seul c'est à quel point je l'apprécie mais il faisait tout le contraire.
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Je n'ajouta rien après qu'elle ai reprit la parole. J'avais été un tantinet trop loin sur ce point et en dépit de ce qu'elle pensait sans doute vu sa façon de me parler et de me regarder, je la respectais encore suffisamment pour prendre sur moi pour la fermer un peu quand j'estimais qu'un commentaire serait de trop. Le tournant suivant fit tomber ma bonne intention de prendre un peu sur moi. Franchement, est-ce que j'étais en tord ? Non. Ce n'était pas saint et peu m'importait de passer emmerdeur : j'assumais le fait d'en être un. Avant que je l'ai vu venir, elle me donna une claque. Sous le choc, je me frotta la joue avec mes doigts tout en la fusillant du regard. Le Mathieu gentil (en admettant qu'il existe) c'était terminé. Tu te crois où là ? Madame est en colère, madame tire la gueule. Tu me fais de la peine, je te savais pas aussi pathétique. Lâchais-je sèchement, résolu à ne plus prendre des gants. Elle avait été trop loin, lever la main sur moi, c'était aller trop loin. Même mes parents ne l'avaient jamais fais et je n'allais sûrement pas laisser passer qu'une fille de mon âge se le permette.



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Je tremblais de partout de lui avoir mis une claque, je comprenais même pas ce qui venait de se passer. J'étais donc pathétique, soit. "Je suis sur le campus il me semble." Très perspicace, ma chérie. "Mais commence à t'inquiéter plus pour les autres que par ta petite personne, plutôt que d'agresser les gens en disant vouloir les aider, ça marche pas comme ça. Ah nan pardon c'est vrai que vous faîtes des dons pour les enfants." Par vous j'entendais sa famille et particulièrement son grand père, mais je suis pas certaine qu'il aie déjà mis un pied à l'étranger et regarder en fasse la misère du monde. Je suis jamais allé dans un pays pauvre comme certain pays d'Afrique pour une simple et bonne raison, il y avait déjà assez à faire ici sur ce territoire. Je me sentis défaillir un instant, je retourna rapidement, sur le banc. De toute façon j'avais rien à lui dire, de bien constructif, on allait se foutre sur la gueule tout le long. Je me sentais même pas bien du tout, il fallait que j'arrête de boire du café comme seule nourriture, mais rien pouvait rentré, depuis un mois, tout ce qui rentré s'était du sucre, j'avais donc fait ma reverse de stick dans mon sac. Je m'inquiétais même plus de lui il aurai très bien pus partir que ça aurai rien changé. J'ouvris un sachet pour l'avaler, puis un autre, je me fichais bien de ce qu'il pouvait en penser, et pis s'il cherchait à savoir ce qui m'arrivait peu être bien que je lui dirais ou peu être pas.
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Elle était en train de me faire passer pour un emmerdeur et d'ordinaire, j'aurais accepté de porter ce chapeau qui m'allait très bien avec le sourire, mais là, ça me faisait l'effet de l'hôpital se foutant de la charité. Oui, tout ce qui sortait de la bouche d'Alicia en ce moment relevait de stupides blagues de potaches. Non mais tu dois te foutre de moi là, forcément. J'ai mes défauts, mais moi je les assume. Tu ne peux pas en dire autant rétorquais-je froidement, la suivit alors qu'elle allait s'assoir sur un banc. Ouais, peu importe que je la fasse chier, j'avais pas fini de parler. Faut dire que c'est plus simple de jouer les pauvres petites filles à plaindre et au coeur débordant d'amour. Lançais-je sur un ton faussement mielleux alors qu'elle avalait je ne savais quoi et je ne voulais pas savoir. Et tu es drôlement bien placée pour parler d'agression, je te rappelle que c'est pas moi qui t'ai baffé, mais venant de toi, ça peut pas être mal. Non, en fait c'était un élan d'affection déguisé, c'est ça ? Je me foutais d'elle car elle était chiante, vraiment chiante et je n'en avais pas honte. Je pensais chacun des mots que je prononçais.



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"Ouai je me fous de toi." Dis je sarcastique en m’asseyant ça allait pas, j’espérais qu'un peu de sucre dans le sang ferait arranger le tout. Je faisais un effort surhumain pour écouter son sermon, qui m'arrachais un sourire à chaque mot, ouai débordant d'amour, c'est vrai que c'est facile d'être comme ça, vus comment ça me rend. Je me redressa rapidement sur la fin. "Oui c'est ça un élan d'amour pour toi, parce que je t'aime." J'avais l'impression d'être bourrée en disant ça, ouai je l’apprécie de là à lui dire que je l'aime faut pas rêver non plus. Ca tournais dans ma tête, j'avais le souffle rapide je me sentais vraiment pas bien comme si le sucre était vraiment de trop, que j'aurai rien du avaler comme ces derniers temps. En un instant je me retrouva à ses pieds comme si un force m'avait coupé les jambes et voulais que je me mette au pied de cet Eliot, j'avais pourtant essayé de me rattrapé à lui, sans succès. J'étais sur les genoux au sol face à lui, un mal de crâne immonde et l'envie de vomir qui me passa que je laissa sortir le peux que j'avais dans le ventre, et même sans le faire exprès j'évita ses chaussures. J'avais chaud et les larmes au yeux de ce qu'il venait de se passer. Mais c'est quoi ce bordel.
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