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La semaine venait de s’achever. J’étais épuisé. Depuis un certain temps, j’avais décidé de bosser dur pour une fois. Je ne sais pas, je suis motivé en ce moment, alors voilà! Aussi, mercredi j’avais pris une de ces cuites dont je me remettais à peine. Je sais! Pas très futé… Mais bon, c’était mon anniversaire. So je peux faire ce qui me plaît. Donc mercredi, j’ai fait la fête avec des copains jusqu’à l’épuisement. Les photos sur facebook sont là pour me rappeler combien j’ai fais le con. Lior n’avait pas pu être là. Ça m’a un peu refroidi, déjà que cette année, j’étais plutôt nostalgique. Pour une fois depuis longtemps, j’ai songé à mon enfance, mes nombreux anniversaires à cette époque, mais surtout mes parents. Je n’arrive toujours pas à expliquer ce coup de blues , qui persiste encore aujourd’hui. En tout cas, je me suis consolé avec ma copine Tequila cette soirée-là!
Après mon dernier cours, en fin d’après-midi, je suis rentré illico à la résidence. Sur le pilote automatique, je n’ai pas pris le temps saluer personne en chemin dans le couloir qui menait à ma chambre. Voir je n’ai même pas pris le temps de fumer une cigarette après mon cours, une habitude pour moi, et une façon de marquer la fin de la semaine. Il n’y avait pas grand monde de toute façon. Nous étions vendredi, ce qui voulait dire fiesta chez les Mathers. En arrivant dans ma chambre, je laissais tomber mon sac sur le plancher et poussai un long soupir. Je fermai les yeux, pour savourer le silence qui régnait dans ma chambre. Je souris et retint un rire en songeant à combien j’avais du négocier pour avoir cette chambre à moi tout seul. Je n’avais pas voulu partager de chambres pour deux raisons : la drogue et Lior. D’abord, j’avais mon stock de cocaïne que je devais cacher de tous, même de celle qui comptait le plus pour moi. Personne savait que je dealais pour payer mes études, sauf mes clients. Ensuite, je tenais à mon intimité avec ma fiancée. Dios moi! Chaque fois que je dis ce mot, faut que j’aie ce sourire débile scotché au visage. songeai-je. Bon…
Après un bon moment, j’enlevai mes baskets et me jetai sur mon lit, presque les yeux fermés. J’étais sur le point de m’endormir. Le calme de la pièce n’avait fait qu’accentuer ma fatigue. Je laissai le sommeil venir. *Il ne manque qu’elle…* songeai-je avant de tomber dans les bras de Morphée.
Je me réveillais quelques heures plus tard, un peu plus énergique. La chambre était dans un noir total. Cependant, j’étais encore fatigué et cela n’avait rien avoir avec un manque de sommeil. Je sentais ce poids sur mon cœur, qui me pesait au point où respirer m’était presque douloureux. Je quittais mon lit contrarié, puis j’allais chercher à tâtons mon paquet de cigarette et mon briquet dans mon sac.
Reprends-toi mon vieux! Tu perds la tête…me sermonnai-je à voix haute. Je savais ce que j’avais. J’étais en manque. Elle me manquait et l’admettre me frustrai encore un petit peu, même aujourd’hui. J’allais bientôt me mettre la corde autour du cou, corde que je m’étais mis moi-même, toutefois je voulais rester ou plutôt prétendre que j’étais toujours indépendant. !
De...Toute …Façon…j’ai déjà perdu la boule depuis longtemps déjà! ,me résignai-je, la clope au bec. Je l’allumai, puis tirais dessus, inhalant ma dose de nicotine. J’allai m’allonger sur mon lit et songeait que j’étais bien comme ça. Ce soir , je ne ferais rien du tout pour une fois…Mais si j’entends la moindre animation ou agitation dans la salle commune, je ne promets rien!
Après mon dernier cours, en fin d’après-midi, je suis rentré illico à la résidence. Sur le pilote automatique, je n’ai pas pris le temps saluer personne en chemin dans le couloir qui menait à ma chambre. Voir je n’ai même pas pris le temps de fumer une cigarette après mon cours, une habitude pour moi, et une façon de marquer la fin de la semaine. Il n’y avait pas grand monde de toute façon. Nous étions vendredi, ce qui voulait dire fiesta chez les Mathers. En arrivant dans ma chambre, je laissais tomber mon sac sur le plancher et poussai un long soupir. Je fermai les yeux, pour savourer le silence qui régnait dans ma chambre. Je souris et retint un rire en songeant à combien j’avais du négocier pour avoir cette chambre à moi tout seul. Je n’avais pas voulu partager de chambres pour deux raisons : la drogue et Lior. D’abord, j’avais mon stock de cocaïne que je devais cacher de tous, même de celle qui comptait le plus pour moi. Personne savait que je dealais pour payer mes études, sauf mes clients. Ensuite, je tenais à mon intimité avec ma fiancée. Dios moi! Chaque fois que je dis ce mot, faut que j’aie ce sourire débile scotché au visage. songeai-je. Bon…
Après un bon moment, j’enlevai mes baskets et me jetai sur mon lit, presque les yeux fermés. J’étais sur le point de m’endormir. Le calme de la pièce n’avait fait qu’accentuer ma fatigue. Je laissai le sommeil venir. *Il ne manque qu’elle…* songeai-je avant de tomber dans les bras de Morphée.
Je me réveillais quelques heures plus tard, un peu plus énergique. La chambre était dans un noir total. Cependant, j’étais encore fatigué et cela n’avait rien avoir avec un manque de sommeil. Je sentais ce poids sur mon cœur, qui me pesait au point où respirer m’était presque douloureux. Je quittais mon lit contrarié, puis j’allais chercher à tâtons mon paquet de cigarette et mon briquet dans mon sac.
Reprends-toi mon vieux! Tu perds la tête…me sermonnai-je à voix haute. Je savais ce que j’avais. J’étais en manque. Elle me manquait et l’admettre me frustrai encore un petit peu, même aujourd’hui. J’allais bientôt me mettre la corde autour du cou, corde que je m’étais mis moi-même, toutefois je voulais rester ou plutôt prétendre que j’étais toujours indépendant. !
De...Toute …Façon…j’ai déjà perdu la boule depuis longtemps déjà! ,me résignai-je, la clope au bec. Je l’allumai, puis tirais dessus, inhalant ma dose de nicotine. J’allai m’allonger sur mon lit et songeait que j’étais bien comme ça. Ce soir , je ne ferais rien du tout pour une fois…Mais si j’entends la moindre animation ou agitation dans la salle commune, je ne promets rien!
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