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C'est le 16 février 1993 à Saint-Louis, que les membres de la famille Hughes m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Sansa. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale plutôt aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de droit en majeur et de relations internationales en mineur depuis 2 ans (2ème année d'undergraduate) et travaille en parallèle de mes études en tant que emploi (facultatif). Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Cabot. | Sansa Hughes Looks alot like Elizabeth Olsen |
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle panda-pandy et j'ai bientôt 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Bazzart. Il est magnifique et impressionnant alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Elizabeth Olsen comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Fluffy Paws. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ VOUS ÊTES BEAUX.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)
Mot de la fin ? ▲ VOUS ÊTES BEAUX.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
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APRÈS LA BOMBE Le jeudi 17 janvier 2013, lors de l'attentat à la bombe, je me trouvais dans la bibliothèque, presque au cœur de l'attaque. Je n'arrive pas à me souvenir des détails de ce jour, tout me parait complètement flou, comme un cauchemar dont le souvenir s'estomperait avec le temps. Sauf que cette tragédie n'était pas un cauchemar dont on se débarrasse en se réveillant. Des gens sont morts autour de moi et je n'ai rien pu y faire. Je me sentais complètement impuissante et tout ce que je souhaitais, c'était que ce massacre s'arrête. Heureusement pour moi, j'étais dans un coin reculé de la librairie pour me retrouver seule avec mes lectures et je me suis en quelque sorte retrouvée dans le coin le plus abrité. L'étagère à côté s'était effondrée sur moi, accompagnée de tous ces livres mais je m'en suis sortie avec rien de plus qu'un bras cassé et des séances de psy quotidiennes pendant un mois. Mais vous savez quoi ? Je préférerai qu'on change de sujet. Disons que je n'aime pas particulièrement me rappeler ce moment. | Dunster House Les Dunster rassemblent les plus grands ambitieux d'Harvard et je suis ambitieuse. Dès mes premiers mois d'existence, les médecins ont remarqué que j'avais une capacité de concentration bien supérieure à celle des autres nourrissons et ont décrété que je serais une enfant surdouée. Et vous savez quoi ? Ce fut exactement le cas. Lorsque je fus en âge d'aller à l'école, mes parents ont tout de suite pris des "mesures adaptées à mon cas" et j'ai fait toute ma scolarité dans des écoles privées bilingues à New York. Toujours les écoles avec les meilleurs taux de réussite. Dix ans après la naissance de ma petite sœur -et donc à mes 15 ans- mes parents sont morts dans un "accident" de voiture. L'auteur du crime s'en est sorti avec presque rien alors que ce n'était pas qu'un simple accident. Résultat, l'affaire a été classée sans suite, dissimulant que le conducteur était sous l'emprise de drogues et que le délit de fuite était volontaire. La mort de mes parents n'a jamais été vengée et tout le monde se fichait bien des deux filles devenues orphelines. A partir de là, j'ai nourri une envie de vengeance, de justice. Et c'est là qu'est née mon ambition pour les études de droit. Mon but ? Exceller au Bar Exam et travailler comme associée dans un bon cabinet de New York. En clair, vous ne trouverez pas plus ambitieuse que moi. J'ai la rage de vaincre. Cabot House Mon meilleur argument pour faire partie des Cabot est sans doute que je suis une fille. On ne va pas se le cacher, des chromosomes XX sont bien plus avantageant que des chromosomes XY pour rejoindre une sororité ! L'idée d'avoir pleins de sœurs me plait bien, j'ai toujours rêvé d'une grande famille. Et puis, sans aucune prétention, je pense avoir les qualités physiques requises pour être une Cabot, dans le sens où je prends toujours soin de moi. Même si je ne cautionne pas le fait que le critère de sélection soit le physique. |
(Invité)
Le soleil brille sur ta peau et tu savoures la chaleur des rayons. Les yeux clos, la tête levée vers le ciel, tu souris en ne pensant à rien. Aurore arrive derrière toi sans un bruit et met ses mains sur tes yeux. Tu souris et te tournes vers elle, avant de signer « Papa et maman ne sont pas avec toi ? » Elle te montre la maison de vacances derrière vous et t'entraine jusqu'à la plage en courant. Là-bas, elle ôte ses chaussures et laisse l'eau froide rejoindre ses pieds. Cette partie de la plage est déserte puisqu'on ne peut y accéder que par la maison. 
Aurore est devant la télé, à regarder une série sous-titrée pendant que quelqu'un toque à la porte avec force. Vos parents ne sont pas là, ce soir. Ils étaient partis rendre visite à votre tante et devaient revenir le lendemain matin. Tu avais des instructions précises à suivre pour la soirée : préparer le diner, vérifier qu'Aurore avait fait ses devoirs, faire les tiens (mais ils n'avaient pas besoin de le préciser pour que tu le fasses) et n'ouvrir la porte à personne. Pourtant, tu t'apprêtes à enfreindre cette dernière close. Avec le recul, tu te dis que si tu ne l'avais pas fait, tu aurais peut être pu préserver votre bulle de bonheur un peu plus longtemps, retardant simplement le moment fatidique où vous apprendriez le drame... En effet, devant ta porte se dressent trois policiers, des mines faussement désolées au visage. « Mlle Hughes, je suis dans le regret de vous annoncer que la voiture de vos parents a été retrouvée sur le bas côté de la route de la forêt de Saint-Louis. Vos parents n'ont pas survécu... Toutes mes condoléances ». Tu en restes pétrifiée. Tu n'arrives pas à assimiler ces mots, les comprendre, les imprimer... Ils se répètent en boucle dans ta tête, sans aucun sens. Ils résonnent en toi, se cognent à l'intérieur, te donnent la migraine ! Et le poids te tombe dessus d'un seul coup : tes parents sont morts. Morts. Plus jamais tu ne les reverras. Plus jamais tu ne pourras dire "maman" ou "papa" à quelqu'un... Mais le pire reste encore à faire : l'annoncer à Aurore. Tu veux tellement préserver son innocence et sa bonne humeur quotidienne que la simple idée de lui annoncer cette nouvelle, te retourne l'estomac. Mais il le faut. A partir d'aujourd'hui, toute votre innocence a disparu. Désormais, vous êtes livrées à nous-mêmes, orphelines, bientôt placées chez votre tante que vous connaissez à peine, avec ce manque encré en vous à tout jamais. 
Tu as maintenant 17 ans, bientôt 18. La semaine dernière, tu as été diplômée, tu quittes le lycée avec la fierté d'être majeure de ta promo. Tes parents auraient été fiers de toi. Fébrilement, tu ouvres l'enveloppe reçue ce matin et signée du cache de la prestigieuse Université d'Harvard. Tu sais que pour te faire un nom, tu dois intégrer cette Université. Les doigts tremblants, tu arrives à bout de cette enveloppe et déplies la lettre. Tu as l'impression de ne plus pouvoir lire, les mots passent devant tes yeux sans que tu ne les comprennes et, soudain, ton regard s'arrête : tu es acceptée. Officiellement. Harvard veut de toi ! Tu éclates de joie et pousses un cri d'excitation. Ta sœur te voit sautiller partout et te demande ce qu'il t'arrive. Malheureusement, elle ne partage pas cette information avec autant de bonheur. Elle sait que cette lettre signifie que tu vas quitter Saint-Louis où vous vivez chez votre tante, pour une autre ville, dans un autre État, loin d'elle. Tu la serres dans tes bras et lui caresses les cheveux. Instinctivement, tu la rassures du mieux que tu peux en lui promettant de revenir aussi souvent que tu le pourras. Tu lui dis que, bientôt, elle sera aussi à Harvard, qu'il n'y a aucune raison pour que ta petite sœur, artiste dans l'âme, ne fasse pas bientôt partie des Lowell. Tu lui répètes une fois de plus que le fait d'être sourde n'est pas un handicap mais sa force. Aurore est ta force. Et si tu vas à Harvard, c'est aussi pour elle. En croisant son regard, tu lui signes lentement et avec attention que, bientôt, vos parents seront vengés. Ils auront la justice qu'ils méritent. Tu le sais... Et tu feras tout pour que cela se produise.
