C'est le 8 DÉCEMBRE 1991 à RABAT :finger: , que les membres de la famille SAINT-PIERRE m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée CHLOÉ NÉOMY. Je suis CÉLIBATAIRE et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis HÉTÉROSEXUELLE et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale MOYENNE. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de JOURNALISME depuis 1 ans et travaille en parallèle de mes études en tant que ASSISTANTE DANS UNE ENTREPRISE (facultatif). Et pour terminer, je voudrais intégrer les LOWELL HOUSE ou les DUNSTER HOUSE.
chloé néomy saint-pierre
Looks alot like Alicia Vikander
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle distractcreature ou shane et j'ai 18 ans. Je suis canadienne et j'ai connu le forum grâce à bazzart. Il est trop génial et le décor est extra alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Alicia Vikander comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart. Je fais environ 800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ :fork: Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)
APRÈS LA BOMBE Heureusement, Chloé n’était pas présente lors de l’attaque terroriste. Elle emballait ses effets pour emménager à la fac, malheureusement ses plans ont été entravés par cette attaque imprévue. Elle ne connaissait encore personne, mais cela ne l’empêchait pas de ressentir de la sympathie pour les familles qui ont perdu un membre de leur entourage dans les bombes. Une raison de plus qui nous démontre que la vie ne tient qu’à un fil, qu’il faut en profiter au maximum avant d’en avoir des regrets.
LOWELL Il m'arrive parfois de faire des esquisses de portraits, bon je mens, j'ai un cahier seulement de portrait dont il déborde un peu par d'autre dessin que je faisais ici, par là. Je dirais que c'est plus un passetemps qu'autre chose, mais je dois avouer tout de même que je suis douée en dessin, j'ai même pris en option un cours d'art plastique pour perfectionner ma technique. Et j'ai toujours été curieuse par l'art, je m'y intéresse même. Je sais apprécier l’œuvre d'un grand peintre et la beauté de son art. Loin d'être snobinarde à ce sujet, je peux tout de même dire que je m'y connais et qu'être une lowell pourrait m'apprendre d'autre chose dans ce domaine. Surtout avec mon affreuse curiosité
DUNSTER Je suis l’une de ses étudiantes les plus forcenées. Je recherche la perfection et non la médiocrité. Je travaillais fort pour me démarquer des autres, même si je devais me coltiner des heures d’étude, cela m’est égal. Je ne pourrais jamais arriver à mes fins si je ne décide pas d’y mettre du mien. Je ne sais pas comment font ceux qui négligent leur étude, a quoi bon rester ici si leur principale raison n’ait pas celle de l’obtention de leur diplôme ? Dans tous les cas, j’investis la plus grande partie de mon temps à étudier si ce n’est pas d’enquêter sur cette affaire.
Depuis mon jeune âge, j'avais acquis sans le savoir, cette curiosité qui en irritait plus d'un. Tous me réprimandaient, répétant sans cesse '' Chloé ne met pas ton nez où il ne le faut pas '' ou encore, la plus rependue de tous, '' Un jour Chloé, ce vilain défaut te mènera à ta perte '', mais bien sûre, cette mule têtue que j'étais, faisait la sourde oreille, n'écoutait pas ce que les plus vieux me disait de faire, esprit rebelle à un âge prématuré, voilà à quoi je ressemblais. Mais toute histoire à un commencement non ? Je ne dirais pas que la mienne a été richement parsemée de jolie souvenir, quelques tâches noires s'y trouvent encore aujourd'hui, et pourtant, je remercie chaque jour de mon existence, la vie que j'ai eue. Autant heureuse que malheureuse, elle ne pouvait pas être parfaite, mais elle me convenait. Dans notre monde, il y a un équilibre entre le mal et le bien, on a nos joies autant que nos peines, on a nos soucis autant qu'on a aucun et vice versa, bref rare sont les personnes qui peuvent certifier qu'ils ont LA vie parfaite. Rien n'est parfait dans ce monde, encore moins dans le mien.
stay out here living there life
Pour les plus curieux, je n'ai aucun lien de parenté dans cette culture occidentale. Mes parents, Maryse & Yves Saint-Pierre, étaient ce genre de personne qui adorait parcourir le monde, à la recherche de nouvelles connaissances culturelles, de tradition étrangère, de langue étrangère et un mode de vie différent à ce quoi ils étaient habitués. Français de souche, ils avaient pris comme décision, de vivre au Maroc par l'invitation d'une des connaissances de mon père. Yves, dont j'ai hérité cette curiosité sans fin, avait toujours voulu connaitre en profondeur cette culture étonnante. Et bien sûre quand l'occasion d'y aller frappa à sa porte, il n'avait nul besoin de convaincre Maryse pour l'accompagner dans cette aventure chambouleresque, mais tout de même intéressante. Malgré tout, ils furent chaudement accueillis par les habitants d'un village berbère, près de Rabat, ma ville de naissance. En seulement 5 ans, les Saint-Pierre, fraichement marié d'un an, avait vite acquis les habitudes et les routines de leur voisin marocain. Pour mieux s'adapter aussi, ma mère avait porté le hijab comme toutes les autres femmes du village. Bien sûre, elle l'avait mis par choix et non par obligation, et aussi, elle s'était renseignée sur la signification de porter un hijab bien avant de le faire. Pour plus de précision, elle avait seulement caché la partie de ses cheveux, son visage était à découvert. Tandis que Pierre, était resté le même, s'enrichissant de nouvelles aptitudes, toujours cette curiosité à mettre le nez partout. Son métier ? Journaliste, la même voie que j'ai suivie, comme le proverbe le dit bien, tel père tel fille non ? Bref, mon père écrivait pour Le Parisien, et ses ébauches se résumaient entre la nouvelle culture à laquelle il prenait plaisir de découvrir. Pour Maryse, cette grande dévoreuse de livre, avait trouvé bonheur en étant traductrice dans une compagnie de publication qui commençait à faire ses pas dans l'industrie littéraire. Sans obligation de se retrouver derrière un bureau, ma chère mère pouvait aller où bon lui semble, pour rectifier, elle ira où Yves ira. Amoureux depuis l'âge de 24 ans, mon père, romantique dans l'âme, était tombé sur le charme de cette jeune petite brune entêté qu'était ma mère. Renfermée, mais un cœur d'or, elle ne comprenait pas ce vite intérêt qu'avait développé mon père envers elle. Il fallait dire qu'Yves était l'un de ces hommes qu'on s'imaginait à travers les écrits d'un livre qui définissait la beauté d’une créature légendaire, qui rendait ces femmes rêveuses de trouver un tel homme dans leur vie. Pour elle, Maryse, jamais cet homme la regardera sous un autre angle, elle n'était pas d'une beauté éblouissante mais n'était pas non plus disgracieuse. C'était l'une de ses femmes qu'on appréciait au-delà d'un simple coup d'oeil. Elle redoutait tout de même ses réelles intentions, donc pour voir s'il était sérieux envers elle et non qu'il veuille réaliser un simple caprice, elle l'avait fait languir pendant plus de deux ans, et pourtant, jamais Yves ne s'était lassé d'elle. Il n'avait aucune hésitation à prouver ses sentiments pour elle, peu importe le temps que cela prendra. Et elle lui en a fait voir de toutes les couleurs la petite Maryse, mais malgré tout ce qu'elle a pu lui faire subir, Yves n'avait jamais perdu de vu son objectif, conquérir le coeur de la jeune damoiselle. Après mainte et mainte rendez-vous, conquit par sa sincérité et son amour pur, Maryse ne put résister plus longtemps au charme ravageur du Saint-Pierre. Et ce fut le début de tout, ils passèrent le plus clair de leur temps ensemble s'il se n'est pas d'aller en cours, après quelques années ils emménagèrent ensemble. L'obtention de leur diplôme universitaire, ils voyagèrent de pays en pays, restant pendant un certain laps de temps avant de repartir vers d'autres terres. C'est lorsqu'ils étaient au Maroc, après 5 ans d'années d'habitation, qu'un heureux évènement attendait les Saint-Pierre. Et oui, leur mariage passée, ils n'avaient rien de surprenant que notre couple adoré ait tenté d'avoir un enfant au sein de leur petite famille. Maryse éprouvait de lourdes nausées depuis un certain temps, Yves concerné par la santé fragile de sa femme, qui lors de son enfance avait eu la leucémie aiguë lymphoblastique, mais y avais survécu après une auto-greffe, ne savait pas si sa maladie pouvait refaire surface. Au pas de course, ils se rendirent à l'hôpital de la ville d'Abat. L'examen fait, c'est avec un grand sourire que le médecin annonça la grossesse de madame Saint-Pierre. Épanouis, Maryse et Yves attendirent avec impatience l'arrivée de leur futur bébé, donc moi, Chloé Néomy Saint-Pierre. Un nouveau chapitre qui s'ouvre à eux, un nouveau monde s'offre à eux, mais que sera le contenu de cette nouvelle phase ? C'est à suivre...
Never mind, I'll find someone like you
. Pourquoi Chloé ? Pourquoi pas Miranda, Océane ou encore Léanne ? C'est simple, mes parents ont choisi Chloé pour se rappeler en mémoire, la meilleure amie de Maryse qui avait péri dans un grave accident de voiture. Maryse et Chloé étaient meilleures amies depuis leur naissance. Jeanne et Audrey, les mères de Maryse et Chloé, étaient comme elles, meilleures amies depuis la crèche. Par pur hasard, elles étaient tombées enceinte en même temps et attendaient toutes les deux une fille. Et c'est par le lien de leurs mères que Maryse et Chloé furent meilleures amies aussi à leur tour depuis leurs naissances et bien avant même. Du primaire à l'université, elles étaient attachées à l'une à l'autre, ne laissant personne interférée dans leur amitié. De l'égoïsme ? Non, elles vivaient dans leur monde et personne ne pouvait les comprendre, seulement elles-mêmes.
C'est lors d'une fête organiser par le département de littérature, que le malheureux accident arriva. Chloé, s'était éprise d'un étudiant prénommé Matthieu. Voilà plus de 2 ans qu'elle le regardait de loin sans aller de l'avant. L'alcool coulant à flot, elle prit enfin le courage de lui parler, en faite, quelques verres de vodka l'aidèrent à prendre le taureau par les cornes. Tout de même, d'une confiance un peu éphémère, elle arriva à aligner plus d'un mot dans une phrase sans bégayer ni rougir. Conquis, Matthieu proposa à Chloé de partir ailleurs pour parler tranquillement sans qu'ils n'aient à beugler leur parole. D'accord sur ce point, elle lui précisa qu'elle devait avertir de leur départ à Maryse. Cette dernière lorgna d'un mauvais oeil le jeune homme qui devait prendre commande de l'automobile. Matthieu lui certifiât qu'il avait bu qu'une simple bière sans aller plus loin. Le regard toujours furieux, elle ne put refuser de laisser Chloé partir, connaissant bien les sentiments qu'éprouvait l'étudiante envers lui. Réceptive, elle accepta en condition qu'elle l'appelle dès qu'elle sera arrivée, telle une mère poule, Maryse avait ses raisons de couvrir de cette façon Chloé. Étant la plus frivole entre elles, il était tout à fait normal pour Maryse d'agir de la sorte, Chloé pouvait avoir l'une de ses idées loufoque à en faire dresser les cheveux sur la tête. Bref, pour cette fois Maryse céda, mais la peur au ventre. C'est dans son sommeil que son portable se mit à sonner. Énervé d'être tiré de son apaisement, elle ne regarda pas par l'écran de son appareil pour y voir son interlocuteur et répondu d'un ton rude. Croyant une seconde que cela pouvait être Chloé qui n'avait toujours pas appelé, elle allait la réprimander quand la personne au bout de la ligne l'interrompit. Paralysée par le choque, elle fit tomber son téléphone à terre, laissant sans réponse l'infirmière au bout de la ligne. Morte. Morte, un mot qu'elle était incapable d'assimiler dans son cerveau. C'était impossible, comment une simple virée en voiture aurait pu tourner en tragédie ? S'emparant de quelque vêtement et les enfilant à la viva vite, en un rien de temps, elle fut à l'hôpital. Le cauchemar dans lequel elle s'était réveillée s'avère être plus que vrai. Lorsqu'elle devait identifier l'identité de son amie, elle tomba en larme devant le corps froid et sans vie de Chloé. Depuis là, Maryse n'était plus la même, se sourire réjouit qu'elle affichait chaque matin, avait fait place à une mine sombre et dépressive. Elle rejetait la mort de Chloé sur sa faute, qu'elle aurait dû l'interdire de partir. Mais on ne pouvait rien prévoir, tout pouvait arriver et on ne peut pas avoir le contrôle. Dépressive depuis plus de 3 ans, c'est lorsque Yves fit son apparition qu'elle eut l'envie de vivre encore, mais seulement à ses côtés. Et voilà pourquoi, après cette longue et fructueuse explication, que mes parents avaient décidé de me prénommé Chloé comme la défunte amie de ma mère. Je ne la connaissais pas particulièrement et pourtant je me sentais tout de même proche d'elle. Ma mère gardait une photo d'elle dans le salon et il m'arrive parfois de m'asseoir devant sa photographie et de lui parler comme si elle était présente. Dingue ? Non, je sais et je suis certaine qu'elle m'écoute, au plus profond de mon coeur. Bref, pour le reste de mon nom, Néomy c'était pour la grand-mère de mon père. Cette dernière avait été l'une des personnes la plus importante dans sa vie, après ma mère bien sûre. Cette fois-ci j'éviterais d'en faire un long paragraphe, sinon je ne terminerais jamais mon histoire. Pour terminer, Saint-Pierre était le nom de mon père dont j'avais hérité, m'intégrant dans la hiérarchie de la famille Saint-Pierre.
This has gotta be the good life.
L'attente d'un enfant est tout ce a qui de plus spécial chez un couple. Les Saint-Pierre avait hâte à l'arrivée de leur petite fripouille qui d'ici neuf mois, pointera son nez dans le monde des humains. Ma mère aimait bien me raconter l'époque où elle était enceinte de moi, jamais de sa vie elle avait été répugnée par la viande. Gourmande, elle passait ses journées à préparer de nouvelles recettes tandis que mon père était aux abonnés absents. Bref, quand elle prit une bouchée de sa nouvelle invention, elle alla immédiatement aux toilettes recracher ce qu'elle avait mangée. Au début elle ne savait pas quel aliment pouvait tant la répugner comme ça, rien d'aussi inhabituel ne lui était arrivé. Décidée de savoir où elle était le problème, elle fit le tour des légumes, des fruits et des viandes. C'est au dernier élément qu'elle eut comprit. Elle ne pouvait pas supporter aucune viande et substitue. Un grand choque car, elle adorait s'en régaler. D'où venait le problème ? Eh bien oui c'était moi, petit embryon de 4 mois, qui rejetait déjà à ce stade la viande et toute sorte de fruits de mers. Était-ce déjà un signe que leur futur enfant sera végétarien ? Si cela ne l'était, il faudrait savoir d'où me venait ce vite dégoût de la viande. Enfin bref, malgré ce léger écart conduite, Maryse ne fut pas du tout triste d'arrêter de manger de la viande, elle était même ravie de faire un tel régime, elle avait toujours eu l'envie d'essayer le végétarisme, l'occasion donnée, elle s'adapta naturellement à ce nouveau mode de vie. La suite de la grossesse se passa sans anicroche, le ventre de ma mère grossissait de mois en mois, formant un beau gros ventre rond qui rendait rêveur mon cher père. Ce charmant bonhomme n'avait que les yeux rivés sur le ventre de sa femme qui prenait forme à chaque mois. Ils n'avaient pas d'attente, que je sois une fille ou un garçon, ils s'en fichaient, ils veulent seulement un bébé en santé. Et c'est en décembre, le 8 précisément, que je fis mon entrée dans cette petite famille qui attendait avec grande impatience mon arrivée. L'homme fort qu'était mon père s'était évanoui à la vue de mon visage ensanglanté qui sortait d'un endroit où j'éviterais de décrire. Ma mère, ne sentant plus la présence de mon père près d'elle, jeta un coup d'oeil vers le côté où il se tenait il y a quelques secondes et remarqua son corps allongé sur le sol. Malgré la douleur et la fatigue, elle cria son nom et lui demanda si tout t'allait bien. Yves reprit connaissance quand je fus complètement sortie et bercée dans les bras de ma mère, épuisée, mais apaisée que l'accouchement s'est bien passé. Honteux d'avoir manqué ma venue au monde, il s'excusa mille fois auprès de ma mère. Maryse ne fit que rire de la réaction qu'avait eue mon père, le charriant du fait qu'il n'était pas aussi fort qu'il aime le prétendre. Pour ce faire pardonner, il lui promit qu'il se lèvera à l'aube pour s'occuper de sa fille et la laisser dormir pour récupérer. C'est par un bruit que j'émis que leurs attentions furent concentrées sur ma petite personne. Le regard émerveillé, Yves tendit les bras vers Maryse qui m'y déposa doucement. Enserrée contre son torse chaud, mon père m'admirait sur tous les coutures au côté de ma mère qui commençait à somnoler. Laissant sa femme se reposer après une telle épreuve, il me berça jusqu'à ce que je ferme les yeux pour rejoindre les bras de Morphée. Une semaine s'était déroulée avant qu'ils ne puissent retourner tranquillement à la maison. Ayant prit bien avant la décision déménager en ville, mes parents n'avaient pas meublé ma chambre encore, puisque ma venue au monde n'était pas prévu avant trois semaines. Heureusement mon père, en un temps record, installa le lit parc pour m'y déposer en attendant qu'ils installent tous les meubles dans ma chambre. Bref, le couple Saint-Pierre était sur leur nuage avec le petit ange avec eux, mais cela n'était qu'un début, les problèmes allaient survenir d'un moment à l'autre.
So I keep walking on broken glass.
Pour cette partie je vais éviter de trop m'attarder sur mon enfance. Ne croyez pas qu'elle avait été épouvantable, loin de là. Mon enfance est celle qu'on retrouve dans les séries télévisées, un mélange d'humour, d'amour, de joie et parfois de peine, mais sans être grave. Ma mère disait que j'adorais la suivre partout à mes 2 ans. Je trottinais vers elle pour m'asseoir et la regarder s’affairer sur son ordinateur portable, sa vielle paire de binocles tenue au bout de son nez. Son attention dirigée ailleurs que sur son écran, Maryse éclata de rire vers la mine concentrée que j'avais en l'observant. '' Viens là ma petite fouine '' aimait-elle me surnommer. Depuis là ce surnom était resté, ce qui n'est pour me déplaire. Je m'y étais fait, la fouine, ça m'allait bien, bon il faut dire qu'avec moi qui met son nez partout, ça me collait bien à la peau. À mes deux ans déjà, je commençais à devenir curieuse. Quoi de plus normal pour un enfant, mais quand cette curiosité venait à être problème, il fallait sérieusement s'en inquiéter. Mes parents n'en fit pas grandement attention, se disant qu'un jour où l'autre ce défaut ne deviendra pas source de complication. Pour plus de précision, tout a débuté en maternelle, quand ma classe avait fait une excursion au zoo de la ville. J’étais si fascinée par la vue des éléphants, que j’avais décidé de franchir la barrière d’interdiction pour voir de plus près l’animal. Mais bien sûr je m’étais éclipsée sans que le professeur m’ait remarquée. Curieuse comme je l’étais, je voulais toucher à l’animal. Je ne sais pas si c’était moi, ou simplement mon imagination, mais une des bêtes du troupeaux, le bambin, se détacha de sa mère pour venir me rejoindre, sans être agressif ni même être sur la défensive. Proche de deux centimètres, je tendis la main pour toucher l’animal qui le leva sa trompe. Touchant la texture rugueuse de sa peau, je souris au bébé éléphant qui se rapprocha encore plus de moi. Un rire heureux m’échappa et je continuais de caresser l’animal de sa trompe à sa tête. Soudainement, une ombre apparue au-dessus moi. Levant la tête, je remarquais que sa mère nous avait rejoint. Cette grande bête majestueuse était le plus grand objet de mon attention. Aussi irréel que cela puisse être, l’éléphant avait réellement entouré ma taille de sa trompe pour me soulever dans les airs et me déposer sur son dos. Comme si cela était dans mon habitude, je me plaçais au niveau de sa tête et me laissait transportée par l’animal. Mon nom, crié au loin, je me retournais pour voir mon enseignante, paniquée, faisant des signes désespérés dans ma direction. Étant trop jeune pour comprendre, je ne savais pas que je m'étais mis dans une situation pas possible. Plusieurs personnes m'observèrent, dans le même état d'esprit de mon enseignante, prenant même des photos de moi, installée sur l'animal qui s'était arrêté pour s'abreuver. Je fus secouru, selon le terme qu'ils ont utilisé, et remis saine et sauve à ma classe. La presse c'était même déplacée pour connaitre l'évènement. Le lendemain, j'avais fait la une des journaux, ils avaient donné comme titre à leur article, l'amie des éléphants. Et vous ne pouvez pas savoir l'engueulade que je me suis tartinée. Malgré tout, Maryse et Yves furent soulagés de me retrouver, sans blessure ni égratignure. Bref après cet accident, tout fut revenu à la normal, même s'il arrivait à mes parents de se retrouvés parfois dans le bureau du directeur parce que la petite fouine que j'étais, c'était encore mis en mauvaise situation, mais grâce à moi, ils avaient pu enfin arrêter un pédophile qui rodait dans les environs de mon lycée. Mes parents ne savaient pas quoi faire de moi, peu importe où j'allais, il fallait toujours que j'y mets mon nez où il ne devait pas être. Yves et Maryse me sermonnaient sans cesse sur ce qui est juste et non, '' Chloé ne met pas ton nez où il ne le faut pas '' ou encore ''Un jour Chloé, ce vilain défaut te mènera à ta perte ''. Rebelle, je fis la sourde oreille, ne me préoccupant peu de ce qui compte, mais ils avaient tout de même raison, ce défaut avait faillit me couter la vie, mais aies-je arrêté d'être moi-même ? Non, je ne pouvais pas me rectifier à ne plus être moi-même ! Autant prétendre d'être quelque d'autre ! Il faut aussi savoir que je pouvais me mettre en danger seulement pour m'acquérir d'une information importante, je ne sais pas comment mes parents peuvent supportés d'avoir une fille telle que moi. Il faut dire que l'amour pour leur fille unique va au-delà de ses défauts.
I don't look for trouble, trouble looking for me
Je me rappelle encore, comme si c'était hier, cette lettre qui m'était adressée par l'université de Harvard. Je me disais bien par quel intérêt pouvait avoir cette université. C'est vrai, je viens d'un pays situé plus de 7 heures d'avion, et les voilà qui m'écrit pour une raison que je ne connaissais pas. Il fallait dire que je ne passais plus inaperçu à Rabat. Étudiante en première année à l'université Mohammed V- Agal, j'avais déjà fait mes marques en tant que future journaliste de crime, en dénonçant dans mon premier article la fraude qu'avait commit l'équipe de basket de la fac. L'argent fournit, l'entraineur et ses joueurs se séparaient le butin afin de subvenir à des dépenses personnelles. Formellement interdit, je les avais surpris en fla grand délit. Pour être certaine de ce que j'ai vue, je m'étais caché dans l'un des casiers inutilisés par l'équipe, heureusement pour moi, car je ne saurais comment les prendre la main dans le sac. Décidément, j'aimais le danger, et pourtant je ne faisais pas cela pour pimenter un peu ma vie, mais seulement pour pouvoir dénoncer touy crime qui se faisait au sein de l'université. Bien sûre je me suis coltinée toute l'équipe dans mon dos, m'empêchant de rester trop tard à la fac, faute de ne pas me faire agresser par vengeance, puisque bien sûre, à cause de mon papier, l'entraineur et les autres étudiants qui avaient participé à cette infraction, avaient été tous bannis de l'université. Ceux qui ont obtenu une bourse, leur fut vite retirée. Je savais que mes actes irréfléchis auraient des conséquences. Depuis que j'avais dénoncé ces malfaiteurs à travers mes écrits, des lettres de menaces et des carcasses d'animaux firent apparition devant le pas de ma porte. Mon père inquiet m'avait demandé la raison de ces soudaines apparitions d'animaux morts et de ces lettres remplies d'idées de vengeances sur ma personne. Sans le dire directement, je lui fis lire l'article que j'avais rédigé pour le journal étudiant. Malgré le côté négatif, mon père fut impressionné par la fraicheur de mes mots et l'honnêteté que faisait ressortir mes phrases. Sans comprendre sa réaction, il me félicita avant de rentrer dans son bureau pour y rester cloitrer durant le reste de la soirée. Je n'avais pas fait attention à ce léger détail, mais à l'arrivée de la lettre et de son excitation, cela ne prit pas de temps pour moi de faire le lien. Et de ce qui est du contenu de la lettre, le Doyen de l'université de Harvard voulait m'accueillir au sein de l'établissement . Après la lecture de mon ébauche, cela lui avait tellement plu qu'il l'avait envoyé au publieur du New York Times. Ce dernier ne put s'empêcher de faire apparaitre dans le prochain numéro publié mon texte, ce qui fait de moi, l'une des plus jeunes rédactrices d'un journal le plus lu au monde. Heureuse d'être reconnue par mes talents d'écrivaine, il n'y avait aucune raison pour moi, de refuser d'aller à Harvard, l'une des universités la plus fréquentée. Quand j'eus terminé ma première année, mes parents et moi-même décidèrent qu'il était temps pour nous de découvrir d'autre lieu. Bien sûre je n'avais pas quitté Rabat sans verser quelques larmes, cette ville était la mienne et j'y ais vécu la plus grande partie de ma vie. Mais il devait y avoir un jour où je devais aller ailleurs, où mon métier convoité sera reconnu. L'Amérique, aussi effrayante soit-elle à mon avis, allait me donner cette occasion de vivre sans angoisse, ma passion. En fait, c'est ce que je croyais. Je venais à peine de foulé le territoire américain, que je m'étais mis à enquêter sur un crime qui en faisait jaser plus d'un. Étant en relation amicale avec une certaine Jennifer, cette dernière était enquêtrice et travaillait sur l'affaire du meurtre de Rebecca Fox, une jeune femme de 25 ans. Les suspects ? Il y en avait un, un pdg d'une des sociétés les plus influençables de ce pays. Cette fois-ci, je ne pouvais pas interférer sans être sous couverture. Bien sûre Jennifer m'avait formellement interdit de mettre mon nez sûr ce qu'il ne me regardait, qu'elle et ses collègues pouvaient s'en occuper eux-mêmes. Entre elle et moi, il n'y avait pas de mensonges, je savais qu'elle en arrachait pour trouver une preuve, mais depuis l'annonce de la mort de la jeune femme, l'affaire s'ébruitait et le pdg avait fait profil bas depuis plusieurs mois. Je devais intervenir, je ne pouvais pas laisser ce vieux porc s'en tirer comme ça. D'ici bientôt 5 ans, ils oublieront et les enquêteurs abandonneront les recherches et mettre le dossier dans la section des incomplets. C'est sans l'autorisation de Jennifer que je m'infiltrais dans la compagnie, sous le poste d'assistante de l'adjoint directeur. J'étais encore loin de pouvoir surveiller le pdg, mais ce fut en entendant une conversation téléphonique du directeur que je me rendis compte que j'étais encore plus proche du but que je ne le pensais. Quand je vous disais que ma vie débordait de danger sans cesse à cause de ma vilaine curiosité ? Et cette fois-ci, je me mesurais avec les grands. Pourquoi ne suis-je pas resté une simple étudiante à la vie barbante ? Tout simplement parce que je suis Chloé Saint-Pierre la fouine.