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DEANGELO LLAGOSTERA ► jon kortajarena

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C'est le 9 octobre 1984 à Los Angeles, que les membres de la famille Llagostera m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Deangelo Jose Manuel.  Je suis fiancé et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale pauvre. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de l’Histoire de l’art et l’Architecture depuis 3 ans et travaille en parallèle de mes études en tant que boulanger et dealer de drogue. Et pour terminer, je voudrais réintégrer les Mather House ou les Lowell House.
Deangelo Llagostera

Looks alot like Jon Kortajarena

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Dydy et j'ai 19 ans . Je suis canadienne et j'ai connu le forum grâce à Google.  J'aime le fonctionnement et l'ambiance du forum alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Jon Kortajarena comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Barda. Je fais environ 700 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Je vais prendre un double cheese burger, sans fromage :sifle:  et des frites DEANGELO LLAGOSTERA ► jon kortajarena 2511619667 
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)
APRÈS LA BOMBE
Deangelo était au Cambridge Common le  jour du drame. Il n’aurait pas du y être cependant. Il avait quitté très tôt la résidence pour aller acheter une bague de fiançailles à sa copine à qui il comptait demander sa main à la St-Valentin. Il aurait pu rester à la résidence,mais il ne l’a pas fait. Il   songe aujourd’hui qu’il n’a eu que ce qu’il méritait pour son impulsivité. Sa commotion cérébrale, il l’a eu quand des tuiles du plafond lui est tombé dessus. Ses nombreuses cicatrices ,dû aux coupures sur son corps,causé par la vitre brisée. Son traumatisme lombaire ,pour les mêmes raisons que sa commotion cérébrale a laissé une douleur chronique dans  le bas de son dos  qui l’empêche de faire certains sports. Il est d’ailleurs resté en chaise roulante jusqu’en juillet.Il a eu la peur de sa vie ce jour-là ,tellement que lorsque l’ambulance est arrivé, il a  demandé Lior en mariage, au cas où il ne survive pas à ses blessures.


MATHER HOUSE
Je crois être à la bonne place,ici encore,là où les fêtes et les soirées se succèdent. Rien de neuf pour moi! En effet ,je suis un vrai épicurien. Je ne prends pas mes études à la légère pourtant si y a une méga fiesta à l’horizon, comptez-moi présent.La vie est trop courte ,alors si je ne m’amuse pas maintenant à la fac, c’est sûrement pas dans dix ans avec le travail,un loyer à payer et trois enfants que je vais m’éclater jusqu’à déchirer les shorts de mémé,héhé!.

LOWELL HOUSE
L’art est ma passion.J’adore la musique, je passionné d’architecture et de peinture.Je joue aussi de la guitare acoustique depuis quelques années et je dessine aussi.J’étudie  dans deux domaines connexes aux arts. J’aime aussi m’entourer d’artistes et de passionnés. Je crois qu’ainsi chacun peut apprendre et s’enrichir  artistiquement.
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• Enfance

« Après une partie de billes au retour de l’école avec les autres enfants du quartier d’Elysian Heights,je rentrai à la maison. J’avais la dalle.
Mami ,on mange quoi aujourd’hui? m’écriai-je à peine rentrée à la maison. J’avais lancé mon sac près du pied de la table bancale de notre minuscule cuisine et m’étais installé sur l’une des chaises qui l’entouraient.
As-tu lavé tes mains Deangelo ? tonna-t-elle sévèrement sans se retourner de son fourneau. J’entendis le petit ricanement d’Estèla dans le salon non loin. Je ne la voyais pas, elle était haute comme trois pommes pour ses trois ans et demi ,mais je savais qu’elle se trouvait dans le fauteuil préféré de papi. Je ne répondis pas à mama , elle savait déjà la réponse. Elle vint déposer trois plats sur la table. C’était Noël! Des enchiladas et du riz et des frivoles refritos.  J’avançai ma main vers le premier plat,mais elle la chassa d’un coup sec.Ses yeux virent se poser sur moi.
Tes mains. Maintenant. fit-elle d’un ton sec en pointant le couloir dans lequel se trouvait la salle de bain. Je quittai la table rapidement en boudant. Quand je revins, ma mère et ma petite soeur était installées et les assiettes servies. Je pris place à côté de ma soeur et commençai à manger. La tortilla de mon enchilada était plus ou moins fraîche, tout comme la garniture et la viande un peu caoutchouteuse,mais j’étais heureux. C’était mon plat préféré et celui de papi. Mami le savait,et même si elle était un peu dure, à la fin du mois, moment creux, elle faisait ce plat pour remonter le moral de la famille. Le propriétaire de la boutique où elle travaillait à temps partiel lui donnait des légumes , un peu de viande ,du fromage et du lait, ce qui nous aidait beaucoup. Elle savait cuisiner les plats mexicains pour notre père , bien qu’elle soit une américaine typique.
Deangelo! On ne met pas ses coudes sur la table. MON Dieu!  Pour une fois, donne le bon exemple à ta soeur. Tu as neuf ans. s’énerva-t-elle. Je continuai à manger , mais j’étais fâché. Elle me harcelait toujours pour des détails insignifiants.  Papi me manquait soudainement. Quand il était à la maison, l’atmosphère était plus agréable. Il me laissait faire comme je voulais et contredisait toujours mama. Je me résignai finalement à la présence de ma mère,car bientôt, papa rentrerait de l’usine. »

« Laissez-moi tranquille! balbutia-je. Ils étaient trois garçons, plus vieux que moi de trois ans. J’avais 9 ans.Je revenais tard à la maison après avoir été chez un ami , quand ces derniers m’ont accostés dans une ruelle et m’ont encerclés.
Qu’est-ce que tu vas faire petit? Appeler ta maman? ,enchaîne le leader du groupe d’un ton railleur. Il me poussa. Je tombai au sol. J’étais petit et chétif. Sans défense. Je fermais les yeux. Je savais ce qui allait se produire encore. À l’école, c’était pareille.
Hey Louis! Regarde comment il tremble! ,s’écria-t-il. Tous les trois ricanèrent.
Une vraie fillette! rétorqua-t-il d’un ton moqueur. Je ne me rappelle de rien après, sauf que je me suis réveillé à l’hôpital. »

Après cette fois-ci, j’en ai eu marre. Étant trop doux , je me suis forgé une carapace par la suite. J’ai appris à me défendre et je me suis aussi renfermé sur moi-même. Je n’ai plus jamais été le même.

• Adolescence

« Deangelo. Ce n’étais à peine qu’un murmure. J’ai cru qu’il y avait un fantôme dans ma chambre. Ça venait de ma penderie. J’attrapai mon bâton de baseball et m’approchai lentement. Puis j’ouvris la porte. Sursaut. Ce n’était qu’Estèla.
Hey ,mariposa que esta haciendo aqui? Tu devrais être à l’école! Je pris mon ton de grand frère. Drôlement, moi je revenais chercher quelques affaires pour aller sécher les cours avec mes copains.Elle ne répondit pas. Je la regardais de plus près. Elle tremblait ,son visage était couvert de larmes et son genou saignait. Quelque chose ne tournait pas rond. Je m’approchai d’elle et me mit à sa hauteur. Elle se jettai à mon cou en pleurant, ce qui me surprenait. Il était rare que nous soyons aussi proches physiquement. Je l’adorais, mais il était rare que je sois très affectueux. Je la pris dans mes bras et la consolait. Une douleur aigu me prit à l’estomac.
Que t’es-t-il arrivé ? Qui t’as fait ça? Je gardais un ton égal, mais à l’intérieur je fulminais de rage. Elle se mit à pleurer de plus belle et me serrai encore plus fort. C’était insupportable. Je défis sauvagement notre étreinte.
Dime! Habla me por favor Estelita! Que t’es-t-il arrivé? ,m’écriai-je, ce qui la fit sursauter de plus belle. Je pris son visage dans mes mains. Ses pleurs se firent plus fortes et plus aigus, presque des plaintes.
Je … je… allais… école…et…et…el muchacho…Alejandro…dans la ruelle… La pobrecita. Elle narrivait pas à aligner une phrase complète , tellement elle hoquetait. Moi j’ai tout compris. Je la serrai contre moi. Alejandro était mon pire ennemi .C’était un petit truand en première à qui j’avais volé la copine , une fille de 15 ans ,soit un an de plus que moi.
Hijo de perra! Il t’a touché? Il t’a frappé?, demandai-je.
Mucho peormurmura-t-elle. Mon sang ne fit qu’un tour. Elle toussa un peu ,tellement je la serrai contre moi. Puis je pris son visage entre mes mains.
Estèla…Perdoname hermanita. Tout est de ma faute. Je senti une larme couler sur ma joue. Elle l’effleura de sa main tremblante. Elle secoua la tête,puis m’embrassai sur la joue.
No…D’… Elle caressa ma joue. Je posai mes lèvres sur le dos de sa main, puis lui embrassai le front avec force. Je la pris dans mes bras. Elle pleura de plus belle.
Tout va aller bien mariposa. Je vais te protéger. No te preocupes…C’est fini…, la rassurai-je.
Oui c’était fini. Pour Alejandro. »

Trois semaines après, le salopard est mort. Je ne l’ai pas tué. C’était Carlos. Mon meilleur ami. Nous avions accosté Alejandro dans la ruelle ma bande et moi. Il était avec ses amis. Carlos avait pris l’arme de sa mère. Ses amis se sont sauvés. Une balle dans le front. Quand la police est arrivé, j’ai dit que c’était moi qui l’avait fait. Carlos ne pouvait pas aller en prison. Il devait prendre soin du reste de sa famille. Pas moi. J’ai donc pris sa place  et je lui ai demandé de prendre soin de ma petite qu’Estèla.
Je ne parle jamais de ma période dans le centre de délinquance juvénile. Je ne veux pas m’en rappeler. Ce que je peux dire c’est que ça été les pires quatre années de ma vie. Heureusement, à 18 ans , je suis sortie. Durant cette période , seul Estèla, Carlos et le reste de mes amis sont venus me voir. Pas mes parents. Jamais. Je ne les pardonnerais jamais. Pour moi, ils sont morts.


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• Adulte
« Abuelita! ,m’écriai-je. Je jetai ma valise au pied de la porte et allait l’embrasser.
Mi nieto! ,répliqua-t-elle joyeusement. Une étreinte chaleureuse. Je me baissai un peu pour qu’elle puisse m’embrasser sur la joue. Aie Deangelo. Mirate! Tu as bien grandi depuis la dernière fois. Un verdadero hombre! Pas comme ton père…
Elle était en totale admiration devant moi. Je ris à sa remarque. J’ai toujours adoré ma grand-mère, et ce malgré les rares fois où elle venait nous voir à L.A. Cette fois-ci, c’était moi qui lui rendait visite. En fait, je venais vivre avec elle à Acapulco ,mais elle ne le savait pas encore.
Toi aussi tu as grandi abuelita! ,me moquai-je. Elle me donna une petite tape sur le bras. Je ris de plus belle.
Ok maintenant arrête de jouer! Je sais que tu n’as pas vu tes parents depuis quatre ans, alors hijo que fais-tu ici?
Mon regard s’assombrit. Je veux pas en parler ‘bueltia. Puis c’est le contraire : ils m’ont abandonné.
Elle prit ma main dans la sienne et la serra. Si tu veux rester mon coeur,il n’y a pas de problème hijo. Je me jetai sur elle et l’embrassai.Merci. Elle me repoussa rapidement. À condition que tu me racontes tout… Je savais où elle voulait en venir. Je sentis un long friction parcourir mon échine. Je ne voulais pas en parler,mais je n’avais pas le choix. C’était ma grand-mère qui me le demandait, pas Estèla,pas Carlos. Elle avait du lire la peur dans mes yeux car elle tapota mon dos de sa main avant de dire: Vamonos, hijo. Je vais te préparer de quoi manger. ,me rassura-t-elle. »

« Tu ne peux pas faire ça!?!, s’écria-t-elle. Estèla me poursuivit jusque dans la chambre. Je l’ignorais alors que je faisais mon sac. Ma décision est déjà prise mariposa. De toute façon ,j’ai signé un contrat. J’avais l’air imperturbable, alors qu’au fond j’avais le coeur brisé. J’allais quitter Acapulco et abuelita après presque un an. Je n’avais pas le choix. Je voulais fréquenter une des meilleurs universités au monde et ce sans m’endetter. J’avais rencontré des gens- dealeurs pour le cartel de la ville- grâce à des amis qui m’avait  juré que si je participais , je recevrais assez d’argent pour payer mes études et m’enrichir aussi. Je finis de faire mes valises. Je ramassais mon sac et m’avançai vers la porte.
Si tu pars, je dirais tout à abuela , me menaça-t-elle en me bloquant le chemin. Je mis mon sac sur mon épaule, perdant patience. Je la pris , la soulevais et la reposai sur le sol un peu plus loin. Tu ne voudrais pas tuer la pauvre vieille. Qui prendrait soin de toi? Elle savait que j’avais raison. Il y a six mois que papi l’avait envoyé à grand-mère au Mexique, car il ne trouvait plus d’emploi. Elle poussa un long soupir. J’espère que tu sais ce que tu fais De’, parce que je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose. Puis finir en prison à 19 ans , je ne crois pas que ça fasse partie de tes plans d’avenir,me sermonna-t-elle. Je ris.
T’inquiète ! Et si je me fais prendre, s’il te plait, envoie-moi un manteau.On dit qu’à Boston c’est plus froid qu’ici! lançai-je avant d’éclater de rire. »
Je quittai ce jour-là la maison de ma grand-mère à Acapulco au Mexique pour Boston aux États-Unis. Je n’avais pas de quoi m’inquiéter, tout avait été fait pour moi à l’avance. J’avais été accepté à Harvard en Arts Visuels et je vivais dans la résidence Mather House, la maison des fêtards et des débauchés. Je recevais à chaque mois un chèque en échange de mon boulot: récupérer avec d’autres gars la cargaison de cocaine au port de Boston , l’apporter à nos supérieurs et revendre une partie. Moi j’en vendais un peu « underground » sur le campus. Discret, je ne me suis jamais fait prendre. J’ai rencontré beaucoup de gens ,ai fait la fête comme un fou et ai vécu une vie plus à l’aise . J’ai fini mon bac à 23 ans , puis j’ai voulu changer d’orientation. Mon contrat avec les mafieux venaient de finir. Je l’ai renouvelé, puis en attendant que je me trouve une nouvelle passion, j’ai pris une année sabbatique en Europe.Tout en voyageant, je vendais un peu pour me ramasser un peu d’argent.

« Lior? C’est joli comme prénom,pour une déesse…hébreu c’est ça? Son sourire se fit plus large encore. Qu’elle était belle! Brune à la peau d’ébène, de longues jambes et une jolie silhouette. Puis cette bouche!  Elle était l’incarnation même d’Isis, une enchanteresse. Je n’avais jamais eu de coup de foudre avant elle. Oui! mon grand-père était d’origine juive,mais je suis mexicaine, me répondit-elle. Je le savais.Son accent ne mentait pas. Je me rapprochai d’elle. Quel coïncidence! Soy mexicano tambien. Tengo novio? J’allais droit au but. Elle rit , un peu surprise par mon approche. No,mais c’est compliqué. Elle était évasive. Quoi? Je ne te plais pas? ,lui demandai-je.
Non non! s’écria-t-elle amusée. Tu es vraiment beau, muy guapo, tu n’essaies pas de m’embobiner, quoique tu peux être assez poète ,tu es intelligent et tu es direct… je l’interrompis. Alors je peux t’inviter à danser? Je jetai un regard sur la piste de danse du club.On aurait dit qu’on était sur le Sunset Boulevard, pourtant nous étions en plein milieu de la Méditerranée sur un bateau. Oui, mais ne te fais pas d’idées papichulo…je suis… Elle se rapprocha de mon oreille où elle me dit: Lesbienne.Elle se détacha de moi. Je la regardai les yeux ronds. Pas vrai? Dommage. Mais si tu te trouves une copine sur le bateau et que vous concluez, je pourrais regarder? je tentai ma chance. Elle éclata de rire. Coquin, tu voudrais bien , hein? Non! Tu sais ce qui serait mieux? J’aurais envie de compagnie. On pourrait passer la croisière ensemble en tant qu’amis, mais rien de plus. Que dises? Je réfléchis un moment.  Ok. Je venais à peine d’accepter qu’elle m’entraînait déjà sur la piste de danse. Ne t’épuises pas trop ce soir sexy! Demain matin,je veux descendre visiter Athènes! Je ne dis rien et me contentais de me déhancher.Quelle fille! »

Comme prévu, nous sommes descendu à Athènes, puis Venise et Rome, Monaco; Barcelone,puis Valencia. Nous nous sommes quittés un peu plus loin à Séville,amis. Nous avons échangés nos coordonnées et nous sommes promis de nous retrouver à Boston. Elle étudiait depuis un an à Harvard ,tout comme moi. J’ai continué ma tournée en Europe : je me suis arrêté à Paris , où je me suis découvert une passion pour l’art culinaire,moi qui aimait déjà cuisiner , à Prague pour vendre le reste de mon stock de cocaïne et m’amuser, je m’arrêtai à Genève ,Milan et Vienne. Épuisé, je remis la visite des autres pays à plus tard et retournai aux États-Unis. J’entrepris des démarches pour m’inscrire à une école culinaire et fut accepté. J’ai retrouvé Lior, qui habitait non loin de moi à la résidence. Nous nous sommes revus souvent. On sortait, on s’amusait et on discutait. Avec elle , je me sentais à l’aise de discuter de beaucoup de choses,mais pas de tout. Elle se confiait énormément à moi. Nous sommes devenus avec le temps inséparables. Notre relation a cependant commencé à changer quelques mois avant que je finisses mes cours de cuisine et qu’elle décroche son B.A. À chaque fois qu’on se voyait, Lili’ se comportait de façon étrange. Elle n’était pas elle-même. Le pire: Quand j’amenais une copine à nos soirées, elle se montrait désagréable ,voir jalouse. Je ne comprenais pas sa maladresse et sa gêne inhabituelle près de moi.

« Porqué te vayas? ,m’écriai-je assez fort pour qu’elle m’entende malgré la musique. Elle se dirigeait vers sa voiture. Quoi, c’est ma copine que tu n’aimes pas encore? Ou plutôt que tu es jalouse? ,l’accusais-je. Elle se retournai. Que me importes!De toute façon, i’m not even close to go heterosexual ! ,s’emporta-t-elle. Je ris. Je me disais aussi…Mais tu sais , je suis compréhensif querida…si tu as des envies… Je jouai avec ses nerfs. Elle revint sur ses pas et me gifla. Ou plutôt tentai. Je lui ris au nez. Elle s’empourpra de plus belle. Oh et puis merde! Pourquoi continuer à faire semblant… Je compris bien trop tard. Elle m’embrassa. C’était un rêve.Et dire que je l’avais souhaité le jour de notre rencontre. Pincez -moi , je rêve! , m’exclamai-je lorsqu’elle mit fin au baiser. Elle s’agita. Pardonne-moi…J’ai pas voulu…Vraiment… Je souris. Menteuse. Je glissai mes doigts sous son menton que je relevai et lui rendit son baiser.D’abord en douceur. Puis passionnément. Quand je m’arrêtai, nous avions le souffle court. Elle se touchai les lèvres un moment, incrédule. Pour une fois, je lui avais cloué le bec. Allez viens, retournons au barbecue. Ils vont lancer les feux d’artifices bientôt… J’attrapai sa main. Elle la serra dans la sienne et se laissa faire. Nous retournâmes à la fête ni vu ni connu , à temps pour les feux d’artifices,main dans la main. Je me rappellerai toute ma vie de ce quatre juillet. »

Étonnement, aucun de nous deux ne nia ce qui s’était produit ce soir-là. En effet,nous commençames à devenir plus proches, cette fois-ci sentimentalement. Je ne la brusquai pas et ralentit la cadence pour elle. Apprendre qu’on était attiré par un homme alors qu’on se croyait lesbienne,ça devait être bouleversant. J’avais bien fait. À la rentrée, lorsque je choisis de retourner étudier à Harvard après avoir bossé un moment dans un restaurant, cette fois en Histoire de l’Art et l’Architecture et que je m’intégrais à la Lowell House pour changer, nous sortions ensemble. La proximité nous a permis de faire grandir notre amour. Et quel amour! Entre moi et elle c’était un vrai incendie,  du feu à l’état pur,à sa plus simple expression,sauvage.

« Le silence. Rare quand nous étions ensemble. Nous nous faisions face dans ma chambre à la résidence  Mather House. Des semaines que nous nous voyions plus. Ou plutôt qu’elle m’évitais. Je crois qu’on devrait prendre une pause., m’annonça-t-elle tout d’un coup. Ça me fit l’effet d’un coup de poing. Je ne tardai pas à réagir et à perdre mon sang froid. Non! ,m’écriai-je. Pas question! Lili’ pense-y bien…Tu ne peux pas me faire ça! Porque? … je ne pouvais plus m’arrêter. Deangelo…,commença-t-elle,mais je ne pouvais plus me taire. Je me rapprochai d’elle. Quoi? C’est moi?Je n’étais pas assez bon? Je ne t’ai pas satisfait?…d'un gars confiant comme moi ,c’était triste à entendre. Je doutais de moi-même. Je n’y pouvais rien: j’étais désespérément amoureux. Elle baissa les yeux,gênée,mais aussi peinée. Je me torturais pour elle. Non. Puis c’était notre première fois , je ne sais pas vraiment comment c’est ….,me rassura-t-elle. Je sautais rapidement à des conclusions. Je ne t’ai pas fait trop mal j’espère…Je pris son visage entre mes mains…Muñeca…Elle me repoussa soudainement. Là n’est pas la question De’! J’ai seulement besoin d’y réfléchir un peu c’est tout… Je n’en croyais pas mes oreilles. Tu as pris un an pour y réfléchir avant et maintenant qu’on a franchi le pas…Je retrouvais soudainement mon calme. Vas-y Lior . Piensa lo bien mami… Seulement ne te surprends pas si à ton retour je ne suis plus là. J’étais devenu froid.Et sur ce je tournai les talons et la laissai en plan. Bébé ,t’es pas sérieux?!? Tu ne peux pas me faire ça! ….Elle paniquai. C’est de la manipulation Deangelo Llagostera! …Reviens ici tout de suite, cogno! Elle me suivit alors que je cherchai mon briquet sur mon lit. Lorsque je le trouvais, je me dirigeai vers la salle de bain,une Lior hystérique sur mes talons. Je l’ignorai et accélérai mon pas, juste assez pour réussir à m’enfermer à temps dans la salle de bain. Une fois à l’intérieur, je verrouillais la porte et m’allumais une cigarette. Je ne vais pas ramper pour toi De, compte pas sur moi! tonna-t-elle,au bord des larmes. De toute façon tu ne peux pas te passer de moi et de mon joli petit cul. je ris malgré moi. Elle le savait,même si je lui disais rarement. Par contre ,mes gestes parlaient pour moi. Je tirais sur ma cigarette. Je reviendrai Deangelo et tu ne résisteras pas: tu vas me reprendre… et je vais t’en faire baver après amorcito! Ce fut ses dernières paroles. Après plus rien. Je fermai les yeux et relâchai la fumée accumulé. J’étais serein. Elle m’aimait autant que moi je l’aimais. Je t’attendrai mon coeur.,fis-je ,un sourire en coin.

Je respectai ma parole. Je l’attendis le temps qu’il fallu pour qu’elle puisse assimiler ce qui venait de se produire. Je la comprenais: elle venait de coucher pour la première fois avec un homme, qu’elle aimait d’ailleurs. Ça devait être un choc assez sérieux pour elle. Lior m’est revenue peu de temps après changée. On aurait dit que mon absence n’avait  fait que renforcer ses sentiments pour moi.

« Pourquoi tu me prends en photo ,nena? ,lui-demandai-je. Je n’avais pas la flemme de lui dire d’arrêter et encore moins de me lever de son lit pour lui arracher son maudit appareil. Je n’avais jamais été à l’aise avec le fait de me faire photographier, mais ça, elle ne le savait pas. Parce que c’était la première fois: qu’elle ne prenait pas en photo une vitrine de boutique, un paysage ou un monument et qu’elle me prenait comme modèle. Pour être sûr de gâcher son oeuvre , je me mis à bouder. Chut! ….un cliché en suivait un autre…Puis arrête de bouder imbecil! …et click…Fais le beau comme tantôt ... Pour lui faire plaisir ,j’arrêtai de faire du boudin et sortie ma série de poses du dimanche…Voilà!C’est parfait… je ne pu retenir mon début de fou rire…Ça t’amuses? ,s’étonna-t-elle  en se mettant à califourchon au dessus de moi pour prendre des close-up…Humm….j’arrêtais de rire….Pourquoi tu veux autant de photos de moi Li’? …Elle poussa un long soupir exaspéré et posa son appareil sur le lit.  Puis ,elle posa ses mains sur mon torse. Parce j’ai toujours mon appareil avec moi…Je t’ai toujours dans ma tête et avant tout dans mon coeur…Maintenant je veux t’avoir sous les yeux. Toujours. Siempre mi amor. Suite à cette déclaration, je n’avais plus besoin d’explication.Je l’embrassai tout en lui chuchotant des «Te amo » entre deux respirations. »

Notre amour s’est épanoui davantage. Je l’aimai comme un dingue. Je le sentai au plus profond de mon être: jamais je n’avais autant amié avant elle , et s’il devait y avoir un après, rien ne serait pareil. Je n’étais pas le seul à m’être attaché. Avec le temps, Lior me montrait de plus en plus de signes…comme ses nombreuses crises de jalousies. Heureusement pour elle, I was completely » smitten » alors … Je poussai ma folie finalement en décembre au maximum et l’emmenai avec moi au Mexique durant le temps des fêtes. Je l’ai présenté à ma grand-mère et ma petite soeur, les deux femmes les plus importantes de ma vie. Ça voulait tout dire pour moi. Jamais je n’avais présenté de fille à ma famille. J’y songeai depuis un moment, mais le 1er janvier 2013 après une discussion à moitié ivre avec mon cousin, j’ai décidé que j’épouserai Lior.


Le 17 janvier 2013. C’était un jeudi comme les autres. Je m’étirais. La clarté passai au travers de les rideaux clairs. Dans la chambre , les faibles rayons du soleil hivernal pénétraient, me forçant à ouvrir les yeux. Je mis du temps à comprendre où je me trouvai. La pièce ne m’était pas familière, le lit recouvert d’une literie corail encore moins. Seulement , je retrouvais mes repères lorsque je vis le visage de Lior à ma gauche. Elle s’était endormie sur mon bras,où reposais encore sa tête. Pendant un moment , je l’admirai, un sourire idiot scotché sur mon visage. Puis une idée de fou me passa pas la tête. *Maintenant.* Je me levai alors en prenant soin de ne par réveiller ma princesa. Il était très tôt,mais je devais sortir. J’attrapai mes vêtements au pied du lit et les enfilai. Les mêmes de la veille ,quand j’étais venu passer la soirée à sa résidence ,comme le jeudi nous n’avions pas de cours. Je  revins près du lit pour poser un baiser sur son front. Je lui laissai une note disant que je reviendrai bientôt, que j’étais allé m’acheter un truc en ville. Puis je sortis. J’avais mes clés de voiture,mais j’avais oublié mon portable sur la commode dans la chambre.
***
À la boutique Rebekah Brooks , je ne trouvais pas vraiment mon bonheur. Les bagues n’étaient pas assez classes, pas assez cher à mon goût. Ben quoi ? Pour Lior je voulais le meilleur, le plus beau, le plus cher. Mais j’étais là, héhé. Alors , j’ai acheté la bague la plus chère ,un petit quatorze carats pour un petit mille vingt-cinq dollars. Je suis sûre que j’allais la rapporter. C’était un achat impulsif.
***
Une douleur me lançait la tête. J’étais allongé à même le sol. Des ruines me recouvraient. Alors que je revenais tranquillement à moi , j’entendis les cris et l’agitation autour de moi. J’essayai de me lever,mais la douleur m’en empêchait.Je sentais les nombreuses coupures sur mon corps, particulièrement au niveau de mon ventre, mes bras, de mes jambes et de mon visage. Du sang coulait sur mon visage. Je voulu l’essuyer,mais lever mon bras me faisait trop souffrir,comme le bas de mon dos. Ma tête me tournait soudainement. J’appelai à l’aide, mais ma voix n’était qu’un murmure à travers le chaos. Mes forces me laissèrent tranquillement. *Ça y est. Je vais mourir. Personne ne viendra me sauver. Lior…* Et je perdis conscience.
***
« S’il vous plait ! Sauvez -le ! C’était une plainte , un ordre, une supplication à la fois. O Dios mio! Salva lo pro favor. Dios salva …Laissez-moi tranquille!…. Deangelo , mi amor no me abandone Elle pleurait, s’indignait contre les ambulanciers qui faisaient leur travail, demandait à Dieu de l’aider, tout à la fois. L’hystérie ,la folie et le désespoir en même temps. Lior était partout. Mademoiselle, s’il vous plait ,laissez-nous faire notre boulot. Votre copain est dans un état grave et… commençait l’un des ambulanciers en dégageant Lior de la civière. Mais elle ne l’entendait pas ainsi. C’est ce que vous appelez travailler? Et bien va falloir que je vous supervise parce que sérieusement vous êtes…L’ambulancier était prêt à se battre et elle aussi. Je regardais la scène depuis un moment, amusé, mais décidai d’intervenir avant que ça se gate…Ma’ lea estos hombres en paz …ma voix n’était qu’un raillement métallique.Tous les regards se posèrent sur moi. Deangelo! son cri me fit sursauter sur la civière,mais moins que lorsqu’elle me sauta dessus. Je grimaçai à cause de la douleur.J’étais heureux toutefois. Oh mon Dieu!Je suis désolée mon coeur…j’avais droit à l’averses de bisous. Bébé…bébé comment…je toussai. J’ai trouvé ton mot et je suis venue…sa voix qui résonnait contre ma poitrine se brisa par la suite …J’ai cherché et j’ai cherché…Je passai ma main dans ses cheveux…Chut mi princesa estoy aqui Une douleur déchirante me prit dans la poitrine.Je criai et gémit.Les ambulanciers intervinrent, écartant Lior au passage,malgré ses protestations. C’était insupportable. Paul on a une hémorragie!…,fit le premier ambulancier à l’autre. J’entendis la réaction de panique de Lior non loin de moi,mais tout était flou.Je croyais que j’allais mourir. La réponse du second ambulancier me parvint de façon plus ou moins clair. Puis l’ambulance ralentit. * On y est presque* La nervosité me gagnait à chaque instant. Il fallait que je le fasse, que je me lance avant qu’il ne soit trop tard. *Si je devais mourir dans les prochaines 24 heures au moins ce sera fait.* ,me dis-je résolu. C’était mon souhait le plus cher. Lili’…Lili’! ,gémissait-je. Elle apparu aussitôt,malgré les protestations des ambulanciers et me prit la main. Mi angelito…Je suis là avec toi… ,sanglota-t-elle. Je vais peut-être…mourir alors je voudrais te demander quelques chose qui trouble mon esprit jour et nuit depuis quelques mois… Elle ne me laissa pas finir. Tu ne vas pas mourir Deangelo! Tu ne peux pas…Je te l’interdit!, s’énerva-t-elle. Pas question que tu meures! …Non ! Si tu meurs , je te suivrai…Elle essuya son nez très élégamment sur la manche de son chandail rageusement et s’accrochai à mon cou où elle déversa ses larmes. Je me sentais mal de la torturer ainsi,mais je ne voulais pas qu’elle se fasse trop d’illusion: j’étais dans un état pitoyable. Heureusement, nous venions d’arriver à l’hopitâl. Du passage de l’ambulance à l’intérieur de l’édifice, Lior ne lâchai jamais ma main, bien qu’elle commençait à ne plus voir grand chose,tellement elle pleurait. Mami…no te lloras…Princesita,mira me, lui demandai-je au bord de l’évanouissement. Nous étions maintenant dans l’ascenseur pour nous rendre à la salle d’opération pour refermer ma plaie. J’avais perdu beaucoup de sang. Lior si je survies ,tu voudrais bien m’épouser? Elle haleta  de surprise avant de se recouvrir la bouche de sa main. Elle tremblait de tous ses membres et pleurait à chaudes larmes.À un moment,elle perdit pied et manquai de s’effondrer  ,mais se rattrapa à temps en s’appuyant contre le mur de l’ascenseur. Ses yeux brillaient à travers ses larmes. Elle sanglota un long moment sans pouvoir s’arrêter. Puis elle lâchai ma main pour prendre un truc dans son sac à main. La bague. La même ,celle que j’avais acheté . Elle la passa à son doigt. Tu ne mourras pas,tu sais pourquoi? Parce je serais bientôt ta femme et la tienne uniquement. J’ai eu ce que je souhaitai et perdit ensuite connaissance.

J’ai été con et impulsif. Je n’ai eu que ce que je méritais. Si j’étais resté couché ce matin-là , il ne me serait rien arrivé : pas de commotion cérébrale, pas de cicatrices, pas de point de suture pour refermer la plaie ouverte sur mon ventre,mais surtout pas de chaise roulante à cause d’un traumatisme lombaire. Ce qui m’a agacé par la suite , c’est que la bague de fiançailles de Lior , je la trouvais hideuse. Esta loca, elle l’adorait pourtant. Qui sait,peut-être que c’était les tuiles qui m’étaient tombé trop fort sur la tête le jour des explosions en janvier,mais je lui en ai racheté une autre pour la St-Valentin ou plutôt j’ai envoyé un de mes copains à ma place: Un gros caillou de chez Birks à 145 000 $. Elle l’a accepté à mon grand bonheur, mais m’a traité de fou plusieurs fois. Et malgré tout, chaque fois qu’elle l’admirait son gros caillou vert, ses yeux brillait plus que le bijou lui-même.

Les explosions m’ont laissé beaucoup de séquelles. D’abord des cicatrices sur les bras, au visage, sur les jambes,puis le bas de mon dos. Des tuiles m’étaient tombé dessus , au niveau de ma colonne vertébrale, m’empêchant de marcher. Je n’étais pas handicapé à vie ,mais je passai un bon moment à l’hôpital et puis en chaise roulante. Lior est venue me voir presque tous les jours  et a souvent passé la nuit à mes côtés. Il fallait le dire, depuis ma demande, nous étions sur un petit nuage,malgré les circonstances. En même temps,toutefois, je me demandais si je n’avais pas été trop vite. Je ne lui avait pas tout dit sur mon passé, sur le deal de drogue,mes parents,etc. Ça n’avait pas l’air de l’embêter à ce point que j’ai mes secrets. Elle m’aimait comme j’étais. J’y ai cru et j’y crois encore,çar sinon elle ne se serait pas occupé de moi comme elle l’a fait à ma sorti de l’hôpital. Elle ne serait pas restée.Si on peut dire ça, elle a été mon infirmière privée et ma maman aussi. Je n’étais pas un fardeau pour elle,au contraire. Elle n’avait pas peur de s’afficher avec moi et Jimmy la chaise roulante en public. Ça l’amusait d’ailleurs. Puis elle n’a jamais cessé de croire en ma réhabilitation,en moi. Je crois que c’est elle qui m’a donné la force nécessaire pour recommencer à marcher. Et j’y suis arrivée. Il y a trois mois.

J’ai repris les cours que j’ai manqué à toute vitesse et j’ai réussi les examens passablement. Je n’avais pas les meilleurs notes ,mais je comptais me reprendre. Aujourd’hui je débute ma troisième année dans mon domaine. Je reprends des forces physiquement. Bien sûr ,ce n’est plus ce que c’était,puis il  y a cette douleur chronique qui me harcèle. Parfois ça m’embête , car je suis obligé de ralentir quand je fais certains sports. Les médecins disent qu’avec la physiothérapie,la massotérapie ou les anti-douleurs ça devrait se dissiper.Y a intérêt! Seulement, je reste patient. Avec ma Lior,tout roule sur des roulettes. Aucun nuage è l’horizon pour l’instant. On commence à penser à l’organisation. Je dis bien « on » parce que je veux avoir un mot à dire sur le gâteau, le lieu du mariage puis mon tuxedo. Pas question que je porte un tux blanc ou une chemise rose ou encore que je me marie dans un jardin botanique. Sinon, Lior peut faire tout ce qu’elle veut. Je m’en balance, s’il y a des mariachis le jour des noces ou qu’on se marie à la fête foraine, tant qu’à la fin de la journée elle soit mienne. Je compte les jours en attendant le mois de mai.

The End
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Jasper O. Ellington

Âge : 35
Lieu de naissance : Chicago.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un appartement sans âme mais avec jacuzzi (et avec Théa)
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Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●

Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.

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deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor, tu t'abrites dans ce faux décor. prends moi la tête tant qu'on peut encore, et dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa
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TOBIAS... DEANGELO LLAGOSTERA ► jon kortajarena 4205929361
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AHHHHHHHHH S'te beauté hanwii :loukas: :sex1: 
Me faut une douche froide >> je sors :p
Bienvenu à toi :heaart: 
(garde moi un lien au chaud **)
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Bienvenue parmi nous DEANGELO LLAGOSTERA ► jon kortajarena 3400909363
Bonne chance pour ta fiche and have fun DEANGELO LLAGOSTERA ► jon kortajarena 185272391
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Merci pour cet accueil de braise DEANGELO LLAGOSTERA ► jon kortajarena 1001568715 
Aphrodite - Je te fais ça déesse DEANGELO LLAGOSTERA ► jon kortajarena 80508888
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Bienvenue DEANGELO LLAGOSTERA ► jon kortajarena 3850463188
Super choix de vava DEANGELO LLAGOSTERA ► jon kortajarena 4205929361
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