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ricardo & ariane. ♥

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Ne me laisse pas pour eux. feat. Ricardo & Ariane
je t'en veux, d'être devenu indispensable pour moi ♡

Le stylo glisse sur mon carnet à une vitesse hallucinante, les mots se déversent plus vite que je n’ai le temps de les réfléchir et lorsqu’un point se dessine enfin sur la feuille criblée de rayures et de ratures, je me rends compte que cela ne rime à rien. Lui écrire une lettre est très certainement la pire idée que j’ai eue jusque-là. Ce n’est pas mon genre de me défiler, de ne pas affronter en face ce qui ne va pas, et ça ne va pas. Parce que je lui en veux définitivement de se rallier à ce groupe stupide que forment les Mathers, je lui en veux de m’obliger à le fuir sans cesse. Je lui en veux surtout parce qu’il me manque. L’avoué intérieurement est un supplice pourtant c’est une évidence. Ricardo a gagné au creux de mon âme, cette place spéciale. C’est compliqué à expliquer, pourtant un lien invisible nous rallie où que nous soyons. Même sans se parler durant des jours, même sans se donner de nouvelles, ou en batifolant chacun de notre côté, nous sommes connectés, par ces sentiments étranges qui n’ont cessé de grandir depuis notre rencontre. Je jette le stylo sur un coin du bureau, et me relève en trombe pour enfiler des vêtements par-dessus mes dessous en dentelles. Une robe blanche trouve rapidement sa place sur ma silhouette élancée et je repousse mes cheveux bruns en une cascade de boucles s’abattant sur mes épaules frêles. Je vais l’affronter, définitivement, ça ne peut pas continuer comme ça. Ou peut-être que dans le fond, j’ai juste envie de le voir. Je ne mets que quelques minutes à quitter la résidence des bleus pour rejoindre celle des verts, de l’autre côté du campus. C’est difficile pour moi de mettre les pieds là bas, d’imaginer me glisser parmi une foule d’étudiants que je trouve totalement inintéressants, mais je dois le faire, et alors même que je me retrouve perdue dans le hall, je croise la silhouette de Ricardo, de dos, qui s’engouffre dans une pièce. Heureusement à cette heure-ci, la résidence est déserte. Je lui emboite le pas rapidement et referme la porte derrière moi, délicatement, pour découvrir son corps torse nu et son visage perplexe. Si j’en juge par le son du jet d’eau en train de couler, je viens de m’introduire dans une salle de bain. « Il fallait que je te parle. » Dis-je simplement, faisant face à sa surprise.





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Ricardo n'avait plus vraiment goût à grand chose ces derniers temps. Sa mère était malade, gravement. Chaque jour qui passait, Ric redoutait le coup de téléphone d'un numéro du Brésil qui lui annoncerait sa mort. Il avait déjà perdu son père lorsqu'il avait 6 ans, sa mère était tout ce qu'il lui restait. Il avait reprit les entrainements de football américain, mais sa blessure et le fait qu'il n'ait pas pu finir l'année avec son équipe lui avait valu la mauvaise surprise à la rentrée de passer de capitaine de l'équipe à co-capitaine. Heureusement, il avait toujours sa place de Quarterback, indiscutablement après les prouesses de son remplaçant sur la fin de saison. Ricardo avait décidé de se prendre un appartement à Harvard Square, pour rester près du campus. Cependant il ne voulait plus vivre à la Mather House, il avait besoin de son espace à lui. Mais il avait fait la fête à la Mather House la nuit dernière et n'avait pas été en état de rentrer chez lui. Du coup, il avait squatté la chambre d'un ami. Le lendemain, Ric n'alla pas en cours, la flemme. Il préféra rester à la Mather House à glander et jouer à la console. Après plusieurs heures, il décida tout de même d'aller prendre une petite douche, il entra donc dans les douches communes puis retira son haut. C'est alors qu'il entendit des bruits de pas derrière lui. Il se retourna et vit, à son plus grand étonnement, Ariane. "Il fallait que je te parle". Ric arqua un sourcil. Là, tout de suite ? A la Mather House alors qu'elle est une Eliot et qu'il sait pertinemment qu'elle n'aime pas les Mathers. "Euh oui bien sûr. Tu aurais dû m'envoyer un texto pour qu'on se retrouve quelque part". Il eut un léger rire. C'est vrai que l'endroit n'était pas forcément rêvé pour avoir une discussion. Il se posa contre un lavabo. "Je t'écoute"
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Je conçois que mon besoin immédiat d’avoir une conversation avec Ricardo nous ait mis dans une situation plutôt gênante. Je me retrouve dans les douches communes des Mathers, face à un Ricardo à moitié vêtu. Mes yeux se perdent sur son torse musclé et je réprime mes hormones qui tentent de prendre le dessus. C’est ma raison qui m’a amené ici. J’ai réfléchi bien longtemps à comment aborder les choses, mais je n’ai pas trouvé de discours approprié pour expliquer à Ricardo qu’il me manque. Que je ne peux pas me passer de lui, et que son choix pour les Mathers est une véritable trahison que je mettrais certainement longtemps à pardonner mais que je pardonnerai de toute évidence. Parce que notre relation est au-delà de toutes ces rivalités stupides, au-delà de tout. Les sentiments sont si intenses que… Je me retrouve presque muette quand il est de s’expliquer. Il m’écoute. Sa voix a cessé de résonner en moi, et nous restons là, face à face, quelques minutes dans un silence presque gênant. Je sens son regard sur moi, je n’ose cependant pas lever les yeux vers lui, je fixe le sol, cherchant mes mots. Et finalement, sans organiser mes pensées, sans réfléchir à quoi dire, je me lance. « Oui j’aurai pu. C’est sûr que ça nous aurait évité de se croiser ici. Et surtout je n’aurai pas eu à me rendre dans cette abominable résidence. » Dis-je d’un air dégoûter en scrutant la pièce. D’un revers de la main, je balaie cette idée. « Mais passons. Je devais te voir. Parce que ça ne peut pas continuer ainsi. Je voulais vraiment te faire payer ce choix misérable. Pourquoi cette confrérie d’abord ? Je ne comprends pas, qu’est ce qu’ils ont de si attrayants ? » Le naturel revient au galop et je prends sur moi pour ne pas continuer sur cette lancée. Rectifier le tir. Critiquer sa nouvelle bande ne risque pas d’arranger les choses entre nous, bien que notre lien ait toujours semblé indestructible. « Je sais qu’on a signé aucun contrat ou quoi que ce soit d’autre, mais je pensais que c’était clair entre nous, que tu n’avais pas le droit de m’abandonner comme ça. » J’ai sans doute l’air d’une enfant trop gâtée, d’une adolescente en mal d’amour mais en réalité je suis simplement trop attachée à lui. Sans pouvoir l’expliquer, sans pouvoir trouver des mots pour décrire ce qu’il se passe quand on est ensemble. « Depuis que tu as changé de confrérie, j’ai l’impression de plus exister… » Dis-je dans un souffle avant de planter mon regard peiné dans le sien.
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La situation était aussi gênante qu'improbable. Bon, elle l'avait déjà vu torse nu, ce n'était pas le propos. Mais dans la maison des Mathers, c'était inédit. Ricardo savait pertinemment que la belle brune ne portait pas forcément les verts dans son coeur, au contraire. Cependant il fallait avouer que lorsque Ric les avait rejoint, il l'avait fait sans réfléchir aux conséquences sur sa relation avec Ariane. "Oui j’aurai pu. C’est sûr que ça nous aurait évité de se croiser ici. Et surtout je n’aurai pas eu à me rendre dans cette abominable résidence". Ricardo ne pu s'empêcher d'avoir un sourire, la continuant tout de même s'exprimer. " Mais passons. Je devais te voir. Parce que ça ne peut pas continuer ainsi. Je voulais vraiment te faire payer ce choix misérable. Pourquoi cette confrérie d’abord ? Je ne comprends pas, qu’est ce qu’ils ont de si attrayants ?" Ricardo se posa contre l'évier le plus proche, gardant son regard posé dans celui de sa locutrice. "Abominable résidence ? Je la trouve plutôt belle moi. Me faire payer mon choix ? Je crois que je suis encore libre de faire ce que je veux, Ariane. Et j'ai choisis cette confrérie tout simplement parce que j'y est ma place, bien plus qu'à la Winthrop House. Je m'entend avec la quasi totalité des Mathers, et je m'y sens bien. Les Mathers m'ont soutenu quand ça n'allait pas, pendant que la plupart des rouges m'ont tourné le dos. Il faut vraiment que tu apprennes à voir au-delà des on-dits ma belle, parce que les Mathers sont loins d'être comme tu le pense. La preuve, j'en suis un, et pourtant tu m'adores". Elle ne pouvait pas le nier, il le savait très bien. et c'était d'ailleurs réciproque. "Je sais qu’on a signé aucun contrat ou quoi que ce soit d’autre, mais je pensais que c’était clair entre nous, que tu n’avais pas le droit de m’abandonner comme ça.  Depuis que tu as changé de confrérie, j’ai l’impression de plus exister…" Ricardo se redressa puis s'approcha d'elle. "Ecoute moi bien Ariane, parce que je ne vais pas te le dire plusieurs fois. J'en ai rien à foutre de la gueguerre entre les Eliots et les Mathers. Tu n'es pas la seule personne que j'apprécie là-bas. Maintenant je suis un vert, et il va falloir que tu t'y fasse. Et ce n'est pas parce que je suis venu ici que je vais t'oublier. Tu sais très bien que tu tiens une grande place dans mon coeur. Puis je ne vis même pas ici, tu n'auras même pas à venir dans cette maison pour me voir"
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« Abominable résidence ? Je la trouve plutôt belle moi. Me faire payer mon choix ? Je crois que je suis encore libre de faire ce que je veux, Ariane. Et j'ai choisis cette confrérie tout simplement parce que j'y suis ma place, bien plus qu'à la Winthrop House. Je m’entends avec la quasi-totalité des Mathers, et je m'y sens bien. Les Mathers m'ont soutenu quand ça n'allait pas, pendant que la plupart des rouges m'ont tourné le dos. Il faut vraiment que tu apprennes à voir au-delà des on-dit ma belle, parce que les Mathers sont loin d'être comme tu le pense. La preuve, j'en suis un, et pourtant tu m'adores. » Malheureusement, je ne peux pas nier cette évidence.  Ricardo compte énormément pour moi et même si cela me fait mal de l’admettre, avec lui, ça n’a pas d’importance qu’il soit chez les Mathers ou les Winthrop. Il sera toujours le même à mes yeux, il sera toujours… Ma moitié, mon double. Je ne peux m’empêcher de sourire. Et même si ces propos, venant d’une autre personne aurait pu me faire sortir de mes gonds, avec lui c’est différent. Ça l’a toujours été. « D’accord, d’accord, alors je te laisse essayer de me faire changer d’avis sur eux. Enfin je veux dire, sur vous. Mais ce n’est pas gagné j’espère que tu le sais. » En effet, j’ai toujours eut en horreur leur comportement immature. Se droguer, boire, c’est pour moi des comportements puérils pour fuir les responsabilités, la vie. Mais si je dois faire semblant d’accepter son choix pour ne pas le perdre, j’en suis capable, je le sais. Pourtant j’ai tout de même ce fâcheux sentiment de le voir s’éloigner de plus en plus et je ne peux m’empêcher de devenir la femme que je déteste être, demandeuse d’affection. « Écoute-moi bien Ariane, parce que je ne vais pas te le dire plusieurs fois. Je n’en ai rien à foutre de la guéguerre entre les Eliot et les Mathers. Tu n'es pas la seule personne que j'apprécie là-bas. Maintenant je suis un vert, et il va falloir que tu t'y fasses. Et ce n'est pas parce que je suis venu ici que je vais t'oublier. Tu sais très bien que tu tiens une grande place dans mon cœur. Puis je ne vis même pas ici, tu n'auras même pas à venir dans cette maison pour me voir. » Ma main glisse sur son torse dénudé, tandis que je me blottis contre lui, comme une gamine en mal d’affection. Je me déteste d’être comme ça. J’aimerai tellement ne pas être si attachée à lui, pourtant c’est évident, que je ressens pour lui des sentiments qui m’empêchent de l’imaginer s’éloigner de moi. « Tant mieux parce que je ne suis pas vraiment la bienvenue ici tu sais… » Je repense à toutes ces supercheries auxquelles j’ai participé alors que nos deux maisons s’affrontaient, et une chose est certaine, beaucoup de Mathers ne peuvent pas me voir en peinture. Je me détache finalement de lui. « Alors maintenant qu’on sait que tu m’aimes toujours autant, tu peux me dire tout ce que j’ai raté dans ta vie… » Dis-je un sourire espiègle sur le visage. Comme si nous n’étions pas en plein milieu d’une salle de bain commune.
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