Contexte : 4 heures du matin. Chacun de votre côté, vous rentrez d’une soirée très arrosée. Vous ne vous connaissez pas et tomber l’un sur l’autre devant les grilles de la résidence. Un peu éméché, vous rentrez gauchement dans le domaine des Winthrop. Vous vous approchez de la porte de la grande maison des rouges. Seul problème, la maison est fermée à clé. Un des résidents de la maison a oublié de retirer sa clé de la porte en allant se coucher. Hélas, c’était le dernier à être encore debout. Votre objectif, est de réussir à rentrer dans la maison. Pour cela, vous allez devoir vous entre aidez et donc trouvez une autre entré.
Règles : Vous ne pouvez pas entrer au bout de deux seconde. N’oubliez pas que vous êtes légèrement éméché donc vous avez du mal à réfléchir.
Participant : A. Emrys Zacharias & Ulisse V. Di Castellini
RELOU. Je bouge ma tête comme un déjanté, je suis dingo, je me rends fou et je m'auto-lobotomise. Mes pensées sont tellement troublent que je meurs de rire pour un rien. Mon regard est aussi trouble que l'eau d'un petit lac de banlieue. Je ris à cette pensée, quel connard je fais. Je marche dans les rues à la recherche de la bonne qui me mènera bien évidemment à la Winthrop House quoique à l'origine, je ne voulais pas aller là mais j'ai comme envie d'aller faire chier Marshall ce soir. Theophyl ne se rendra meme pas compte que je suis pas rentré à l'appartement. Je trébuche presque sur chaque espace mal construit, mal calé et je ris comme un idiot. Après tout, tous les chemins mènent à Rome. Je e fonce dans un mur et me protège d'une main par réflexe manquant alors de tomber à la renverse. Au bout de la rue, j'aperçois la grande grille de la maison et je ne pense qu'à une chose ; " ahaha t'étais pas loin mon gars youpla !" Je me met alors à courir et fonce directement avec grande difficulté sur la grille sur laquelle je me rattrape quand soudain, j'entends une autre personne arrivé et me retourne tout aussi ... huum ... difficilement. C'est bien brouillon tout ça ! Je regarde et sans meme savoir qui est la personne qui arrive, je dis - touchant toujours le grillage pour me tenir comme un ivrogne - : Holà ... tou va rentrer dans la maison des maaaales ? Je ris aux éclats ... jamais je crois on ne m'aura vu ainsi ... aussi ... comment dire ? incontrôlable.
Tu parles d’une soirée ! Mais quelle soirée, tout avait pourtant bien commencé. Le jeune rouge s’était rendu avec des amis à une soirée non loin du centre. Une soirée qui avait mal tourné, l’alcool coulait à flots. Italien jusqu’au bout des ongles, le jeune avait une grande descente et une incroyable résistance, rien ne pouvait le faire craquer. Jusqu’au moment où l’un des idiots de cette soirée lança un défi ! Faire un jeu d’alcool. Avec la malchance du jeune homme, ce jeu de cartes allait être la dernière chose qu’il risquait de se rappeler. Il aurait pu refuser et être le prétentieux de la soirée. Celui qui a mieux à faire que de se laisser avoir pour boire autant. Avec grande joie, il avait accepté, il acceptait tous les défis. Mais encore plus quand il vit le jeune homme lui lancer un regard noir, un regard qui était censé le faire reculer. C’était mal barré pour lui. Les jeunes gens prennent place autour de la table, des dizaines de bouteilles pleines étaient collées les unes aux autres, on commença à distribuer le jeu, certains partirent avant même eu la foi de boire plusieurs verres. Les deux jeunes s’épiaient du regard et tentaient de déstabiliser l’autre. Ce n’était plus un jeu, mais un concours de coqs dans une bassecour. Les verres s’enchainèrent les uns après les autres à la vitesse de la lumière, la table perdit de nombreux joueurs, il ne restait que les deux coqs. Ils n’étaient pas dans un très bel état, les deux jeunes tentaient de tenir debout. Ulisse prenait à se tenir la tête, elle lui semblait trop lourde pour prendre le verre et le porter à ses lèvres. Il n’arrivait plus à réfléchir, ni même à avancer deux mots. L’autre n’était pas mieux. Il avait du mal à tenir debout, il avait perdu, il le savait et se laissa tomber sur le sol, complètement ivre. Ulisse se leva dans un élan de furi, il leva son verre en l’air en n’arrêtant pas de crier qu’il avait gagné et qu’il pouvait recommencer… Seulement, il commençait à être tard et les autres voulaient rentrer. Ils rentrèrent tous en voiture, sauf Ulisse qui avait décidé de rentrer à pied pour découvrir les cadeaux de mère nature. Une excuse qu’il avait inventée sur le moment. La route semblait être longue, il en avait pour une dizaine de minutes. Dix minutes qui semblèrent longues et ennuyeuses. Le jeune homme sentait une odeur pestilentielle le suivre, tout autour de lui sentait le rance, et le whisky. Il lui fallut un long moment pour comprendre que cette délicate odeur venait de lui-même. Il n’avait jamais été aussi pathétique… Il continua à avancer sous l’émerveillement de la lune, il tenta d’avancer. Il titubait, et traînait ses pieds comme s’il avait un boulet à la cheville. Marchant la tête en l’air, il ne cessait de regarder la lune qui lui semblait grosse et proche. Il leva la main vers le ciel pour tenter de la toucher, mais il était infiniment petit pour atteindre la grandeur de cette boule de lumière. Déçu par sa nouvelle expérience qui fut un échec total, il avança d’un pas décidé vers la résidence. Il vit sur le moment la grande résidence des rouges, avec un jeune homme pointé devant les grilles. Le jeune garçon se rapprocha de plus en plus sous l’euphorie de l’alcool. Sa vision devenait de plus en plus irrégulière, et son cerveau avait du mal à se concentrer un peu plus. Etant tout prêt du jeune homme, ce dernier se permit de lui faire une remarque. Le jeune homme fronça les sourcils, et un grand sourire niais se dessina sur ses fines lèvres « Je suis un mâle, ma résidence est chez les mâles des mâles. » Le jeune homme se mit à rire à son tour, un système mimétique, avec autant de degré dans le sang, il manquait beaucoup d’originalité. « Rentrons dans le domaine ! Let’s go my friend ! Par conte… heu… tu aurais les clés ? Je crois que j’ai perdu les miennes ou qu’on me les a volées.. » Le jeune homme chercha dans ses poches machinalement, mais il ne trouva que ses cigarettes, et son cellulaire. Il avait tout perdu. Sous son grand désespoir, il prit une cigarette et finit par en proposer une à son compagnon de la nuit. Après tous, les deux étaient dans une grande galère.
Gros pommé, je suis là devant la grande grille, regardant le mec qui arrive vers moi et je ris comme un con après avoir parlé. Le mec a un sourire bien étrange sur les lèvres et pousse encore mon rire au plus haut tandis qu'il me parle enfin : « Je suis un mâle, ma résidence est chez les mâles des mâles. » Je rigole encore et réponds à son exclamation par un simple ; YEEEEEHA ! de victoire. Je souris bizarrement et je sens ma tete tournée mais rien n'y fait, j'avance toujours, collant presque ma tête contre la grille. « Rentrons dans le domaine ! Let’s go my friend ! Par conte… heu… tu aurais les clés ? Je crois que j’ai perdu les miennes ou qu’on me les a volées.. » Je souris bétement, le regardant fouiller dans ses proches et tentant de faire de meme en me tenant aux petits barreaux sur le cotés de la porte de la résidence. Je fouille mais rien. Je cherche dans l'autre poche, toujours rien. Misère, je me marre et le regarde dans les yeux pourtant lègèrement déphasé et lui réponds; Ahahaha je ne les ai pas non plus ... on va dourmir à la bille étoile t'sais ... au pire on a qu'à chanter et si quelqu'un nous entend ... il pourra nous ouvrir ... en plus, c'est bizarre mais j'crois c'est plus là que j'habite en fait ... Je fronce les sourcils tant l'incohérence est présente, qu'est-ce que je fais là en fait ? Incapable de me souvenir, j'attrape une clope dans son paquet et l'allume avant de m'assoir devant la porte dans l'allée de gravier comme un sac à patate. ça fait mal alors je m'exclame : Ouille ça douille le cul ! Et je ris de plus belle. Je tire sur la clope manquant alors de m'étouffer.