Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBOJELYN ✱ the civilization terrifies me.


BOJELYN ✱ the civilization terrifies me.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Cela faisait quelques jours maintenant que tu ne portais plus l'uniforme de femme de ménage pour être à Harvard mais, celui d'une élève normale. Enfin normale, tu n'étais pas non plus zappé comme toutes ces filles et fils à papa qui ne portait que de la marque. Non, toi tu te contentais que d'un jean un peu déchiré, d'un débardeur tout simple et d'une veste. Il fallait te laisser le temps de te retourner, de bosser un peu plus pour pouvoir te payer des choses décentes et puis d'ailleurs personne ne te remarque à Harvard sauf pour te pointer du doigt et dire de toi que tu n'es qu'une clocharde sans avenir mais, ça c'est parce que les gens ne t'ont jamais vu danser. D'ailleurs rare sont ceux qui savent ce que tu fais réellement. Enfin bref, tu embrassais une dernière fois la croix que tu portais autour du cou même si c'est l'une des raisons qui ont fait que tu es fuis Liverpool tu gardes tout de même une part de foi assez importante. T'aventurant par la suite dans le hall d'Harvard tu ne savais où allais. Bien sûr, tu n'avais pas que des cours de danse mais, les autres cours tu n'y allais pas forcément. Tu avais bien trop peur que les gens te zieutent comme une bête sauvage. T'asseyant donc dans un coin du hall, tu ne bougeais plus telle une mendiante à vrai dire tu avais l'habitude maintenant.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Jazzlyn
& Bojeslav


Vivre à la rue est quelque chose de difficile. Encore plus lorsque l'on est que gamin. L'on apprend à connaître le Passager Noir. Cette chose tapie au fond de tout être humain, capable de Susurrer de bien horribles choses, la violence, le vol, et bien d'autres choses. Tout est bon pour survivre. Qu'importe la vie que l'on mène, l'instinct de survie est toujours présent au fond de nous, l'espoir qu'un beau jour quelque chose va arriver et tout arranger. Peu à peu cet espoir ce perd, et … Le Passager Noir prend possession de nous, révélant une bête jusqu'à lors endormie au plus profond de nous. Bojeslav doit sa survie à cette bête, lui n'eut pas la chance de devoir survivre dans un pays clément comme les États-Unis. La Russie est sans aucun doutes l'un des pires endroits pour vivre à la rue, le froid mordant l'hiver prenant des vies sans se soucier à qui elles appartiennent. Un chanteur a dit un jour « la faucheuse est aveugle et frappe au hasard » ce dernier avait partiellement raison, mais voyez-vous, en hiver au sein de la Mère-Patrie, la faucheuse sait où se diriger pour faucher tranquillement. Mais, semble-t-il cette dernière a toujours eu peur de ce fameux Passager. Bojeslav ne s'est jamais laissé faire, combattant chaque jours dans cet enfer de givre, et ce, à tous les sens du termes. Non, la Russie n'a rien de clémente, les bagarres de rues sont tellement … Banales. Seulement, lui a réussi à ne jamais fléchir, se relever à chaque fois, rendre les coups, jusqu'à devenir … Intouchable. Rares étaient ceux voulant se frotter à lui, cette vie là l'a fait devenir dur, solide … Invincible. Cette vie-là l'a mené aux Jeux Olympiques, et lui a donné l'argent. Sans cette vie, il ne serait peut-être pas devenu quelqu'un, et, jamais il ne l'oubliera. Chaque personne a un fardeau a porter, et, ce fardeau de la rue … Ah, ce fardeau, celui-ci se voit tel le nez au milieu du front, tous ceux qui ont une vie similaire dégagent ce petit quelque chose, cette tristesse, cette méfiance d'autrui, cette carapace. Oui, Bojeslav pourrait reconnaître l'un des siens du premier coup d’œil. C'est ce qu'il se passa ce jour-là …

L'année scolaire venait de débuter. Lui avait prit de belles vacances dans son pays, retrouvant anciens confrères, s'entraînant et larvant quelques peu. A Cambridge il faisait très chaud, et les nuits étaient souvent mouvementées, de fait, souvent, le réveil était difficile. Fort heureusement, en ce jour, ces cours ne commençaient que l'après-midi. En milieu de matinée, le jeune homme devait se rendre à l'administration pour une raison que l'Histoire ne retint pas. Mais sur son chemin, l'étranger fit une rencontre, ou du moins ses yeux se posèrent sur une personne. Il ne la connaissait pas, mais, malgré tout, il la reconnut, du premier coup d’œil. Elle, avait eu cette vie, triste, solitaire, effrayante et dénuée de tout liens. Celle-ci était assise par terre, dans une position qu'il connaissait si bien, la tête basse, le regard vide, comme n'attendant rien de la vie. Ces vêtements abîmes ne firent que le conforter dans cette idée. Il se devait de l'aider, elle semblait … Perdue. Sans demander quoi que se soit, il vint se mettre contre le mur à côté d'elle, après avoir ôté son sac pour se laisser glisser jusqu'à sol, se retrouvant ainsi à une poignée de centimètres.

« Hé bien, on a l'air perdue, il me semble qu'un peu d'aide serait la bienvenue non ? »

Il doux sourire s'échappa de ses lèvres, se voulant rassurant, tandis que son fort accent lui, laissait paraître tout le contraire. Délicatement, l'athlète se pencha vers elle, voulant souffler quelques mots dans le creux de son oreille.

« Tu n'as pas à avoir peur. Je viens du même endroit que toi, je sais ce que c'est que de se retrouver dans cette … Jungle. Il faut se serrer les coudes. »

CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
L'année avait commencée depuis peu mais tu avais été capable d'arriver en cours d'année. Tu étais forte, vraiment très forte enfin bref. Un peu effacé face à tout ce monde, tu décidais de te mettre dans un coin espèrant que personne ne te verrais. Perdue dans ta musique et dans tes pensées tu n'entendais pas le jeune qui arrivait pour te dire que tu avais l'air d'avoir besoin d'aide. Tu le dévisageais légèrement avant de faire retomber tes yeux sur le petit mp3 qui te permettait d'écouter de la musique. Tu pensais qu'il allait partir mais non. Il restait là, te rappelant d'où tu venais insinuant qu'il venait aussi de là. Il te proposait ensuite la solidarité. Écoutant le jeune homme, tu venais à couper ta musique. Tu le regardais un instant avant d'ouvrir la bouche et c'est d'une voix douce mais pesante que tu parlais. « Tout le monde sait d'où je viens. Je suis une clocharde point.  » Tu avais été froide avec lui même si tu savais qu'il ne voulait vraiment pas te blesser, d'enterrer dans ton trou. Justement, il te tendait une main mais, il s'y était mal pris. Le fixant un instant dans les yeux, tu déglutissais doucement, comprenant que lui aussi il avait vécu la même chose. « Toi aussi tu as des bleus qui te recouvrent le corps ? » La question été peut-être con mais, tu savais qu'il en avait. Un sdf sans bleu au corps n'en ai pas un. Toi tu essayais de les dissimuler comme tu le pouvais mais, il fallait que toutes ses nuits de violence se résorbent. L'homme à côté de toi, te faisait peur, tu te méfiais de lui mais, en même temps à chaque fois que tu le regardais dans les yeux, tu sentais une chaleur qui ne pouvait que te mettre de plus en plus à l'aise. « Jazzlyn enchanté. » Tu lui adressais un faible sourire, ce n'était pas le Pérou mais, cela voulait dire que tu voulais bien t'ouvrir à lui. C'était déjà ça.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)