MERYL S. FUSTERON ► anna kendrick

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle noemiesue et j'ai 18 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce au top obsession.  J'aime beaucoup le fait que ça se passe à Harvard, et j'avais envie de jouer une étudiante, alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Anna Kendrick comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Google, enfin, je les ai trouvé sur Google. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ :dance: 
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

La véritable histoire de ma vie commence quand j'avais seize ans. Jeune, insouciante, et il faut le dire, un peu naïve, j'étais au lycée à cette époque. Et oui, quand on est une jeune fille lycéenne, on est souvent fleur bleue, on regarde passer les beaux garçons, et quand ils viennent nous parler, on devient immédiatement rouge tomate. Et bien oui, je l'avoue, ça m'est arrivé. Il s'appelait Jules, et il avait dix-huit ans. C'était LE beau goss du lycée, toutes les filles de mon âge le regardaient avec envie, l'air de dire "je t'en supplie, viens me parler !" Oui, c'est vrai, ce mec me plaisait bien, mais c'était un vieux. Et donc, je savais que je pouvais bien baver dessus, ça ne changerait pas grand chose. Donc je me contentais de le regarder avec envie. Et ça s'arrêtait là. Du moins, c'était ce que je pensais. Car au bal de fin d'année (oui, c'est très cliché, et je déteste ça, mais c'est pourtant là-bas que c'est arrivé), alors que j'étais seule, assise sur un banc dans ma petite robe bleu pastel, au moment du slow final, il est venu vers moi, et m'a invité à danser. Toutes les filles de mon âge me regardaient avec un air supris, et c'est vrai, j'étais intimidée sur le coup, mais je n'allais pas le mettre dans le vent, donc je pris sa main, et le suivi. On commença alors à danser. "Mes amis ont parié que je n'arriverai pas à inviter la plus jolie fille du lycée à danser." m'a-t-il alors chuchoté à l'oreille. J'aurais du m'en douter, ce n'était qu'un pari. Je me décollais un peu de lui, n'osant pas trop parlé, mais ce genre de jeu ne m'intéressait pas du tout. Seulement il pressa sa main dans mon dos et me dit en me regardant dans les yeux. "Non, s'il te plait, ne pars pas. C'est peut être que pour un pari, mais j'en avais vraiment envie." Sérieusement ? "Envie de danser avec une pauvre fille de deux ans de moins que toi ? Je n'y crois pas." lui dis-je en toute honnêteté. "Fais moi confiance." dit-il en me pressant un peu plus contre lui. Bon, ok, je m'étais un peu laissée berner, mais c'était le plus beau mec du lycée, et on avait dansé un slow, juste tous les deux, et ça avait été un moment magique. Et puis après, on s'était revu plusieurs fois, pendant les vacances d'été, et vous devinez la suite...

Nous formions donc un couple, pour ne pas dire un très beau couple, lui et moi. Bien sûr, nous avions deux ans d'écart, mais après tout, ce n'est pas grand chose. Le seul problème, c'était que lui était rentré à l'université, à Harvard, et moi, il me restait encore deux ans à faire au lycée. C'était donc un peu compliqué pour se voir, mais on s'arrangeait le week-end et les vacances, et puis il avait sa voiture, donc ça aidait bien aussi. On était bien ensemble, on passait notre temps à parler, on était sur la même longueur d'onde, et les années continuaient de passer. Tout allait bien, sauf bien sur parfois quelques petites disputes, mais j'étais toujours sur mon petit nuage. J'étais entrée à l'université et on avait pris une chambre ensemble sur le campus, enfin, pas vraiment parce que c'était les filles d'un côté et les gars de l'autre, mais on s'arrangeait très bien. J'étais en sport, donc mes horaires étaient assez légers et on se voyait souvent. Tout était parfait, jusqu'à ce que. J'avais dix-neuf ans, je venais de terminer ma première année d'études. On était bien tous les deux, mais un jour, on l'a fait, sans se protéger, mais je venais d'avoir mes règles, donc les risques étaient normalement nul. Normalement. Une semaine plus tard, j'avais de gros maux de ventre. Un mois plus tard, mes règles n'étaient toujours pas arrivées. Direction le laboratoire d'analyse, qui confirmait mes craintes : j'étais enceinte, et ça, c'était pas dans nos plans. Ni une ni deux, j'appelais Jules pour qu'on se retrouve quelque part. On en avait jamais parlé, et quand je lui annonça la nouvelle, sa réaction fut surprenante. "C'est vrai ? Mais c'est génial ! On va avoir un enfant !" Il avait un grand sourire sur les lèvres, et je restais dubitative, bouche bée devant sa réaction. "Pardon ?" Il n'avait pas l'air de comprendre, on n'avait pas l'air de se comprendre. "Mais enfin mais t'es complètement dingue ! Je ne peux pas garder ce truc dans mon ventre ! Merde ! J'ai des études à poursuivre ! Je peux pas devenir maman !" Maintenant, c'était à son tour de me regarder avec le même air que moi quelques instants auparavant. "Tu veux dire que... Que tu ne comptes pas le garder ? Et tu prends cette décision comme ça ? Toute seule ? Mer' on est deux dans cette histoire ! Et moi c'est ce que j'ai toujours voulu, avoir un enfant avec toi ! Tu ne peux pas faire ça, sérieusement." "Non mais tu dérailles ou quoi ? Qu'est-ce qui te prend ? D'où ça sort ça ? Non, je ne prends pas cette décision toute seule, enfin si, peut être un peu, parce que je ne VEUX PAS d'enfant !" Heureusement qu'on était tout seul dans un endroit, sinon, on se serait vraiment fait remarqué. "Mer' tu peux pas, tu peux PAS faire ça ! Je refuse ! Si tu interromps cette grossesse, je... N'essaye plus de me revoir !" Je n'en revenais pas. Comment est-ce qu'il pouvait me demander de faire ça ? Je n'y croyais pas. Je lui en voulais, affreusement. Je m'étais alors levée, et j'étais partie, sans rien lui dire.

J'ai avorté. Et on a donc continué chacun notre vie de notre côté. Un coup de bol qu'on n'ait pas été dans le même département, on ne se croisait que très rarement. Mais savoir qu'il était là, qu'il était présent, c'était quelque chose que je ne pouvais pas supporter. Arrivé deux mois après ma deuxième année d'étude, j'ai décidé de tout arrêter et de changer de vie. Sur accord de mes parents, j'ai alors entamé un road trip autour du monde, plus particulièrement en Europe, mais j'ai visité un peu tous les continents. Je suis partie seule, avec un sac à dos, et toutes les économies que j'avais faite avec l'aide de mes parents depuis que j'étais née. Je marchais toute la journée, faisais de l'auto-stop et logeais régulièrement chez l'habitant. J'ai vu des choses que jamais aucun être humain ne pourra décrire, j'ai été plongée dans un tout autre univers, et ça m'a fait un bien fou. Exit, le Jules. Exit tous mes problèmes. Je vivais au jour le jour, Carpe Diem. Et après presque deux ans de voyage et de rencontres, j'avais décidé de revenir à Cambridge, retour aux berquailles. Mes parents m'avaient accueillis les bras ouverts, mais j'avais décidé, avec le peu de sous qu'il me restait, de prendre un appartement en collocation avec un parfait inconnu, une rencontre de plus ! J'avais également trouvé un boulot de cuisinière dans une pizzéria, et j'avais décidé que, à la rentrée 2013, j'allais reprendre mes études et refaire ma deuxième année de sport pour poursuivre, espérant que Jules aurait déjà fini ou abandonné ses études...