KOUMIE - don't like the things you do

Don't like the things you do

konrad ∞ roumie

C'est idiot comme les livres pouvaient te rendre curieuse, tu te baladais dans ce petit magasin. Au début, tu cherchais inlassablement un livre intéressant, un truc miraculeux, tombé du ciel avec les clés du paradis. Non, c'est comme-ci Dieu te pressait et qu'il faisait tout en oeuvre pour qu'un jour tu puisses t'intéresser à la religion. Tu fixas ce vieux livre religieux sur l'une des étagères, tout beau, la peau de la couverture en cuir, magnifique. Un livre qui te parlait, oui, il parlait du salut, des âmes, de la vie éternelle. Et, c'est un idiot de seconde zone qui vint te sortir de tes pensées. Tu reposas le livre où tu l'avais pris, tu viendrais en parcourir les pages une à une quand le temps te le permettra. Tu pris cette main voyageuse et tu l'emmenas vers la section aménagée pour ensuite t'assouplir sur un divan bien disposé à accueillir des invités...Alors, comme ça monsieur Sheffield est vraiment en couple... Tu sortis un paquet de clopes de ta poche gauche en soulevant une fesse et tu montras le paquet, ensuite tu le remis à sa place et tu cherchas un briquet dans ton sac, tu n'en avais rien à faire que ce soit interdit, tu fumais quand même. Tu retins ta cigarette entre tes lèvres le temps de l'allumer. Tu en inspiras puis expira la fumée, tu croisas ensuite les jambes comme étant plus que concerné par l'état civile de ton meilleur ami...et donc, ça veut dire qu'on couche plus ensemble ?...interrogeais-tu...Tu levas les yeux au ciel,...moi qui pensait que tu me leurrais, mais non, mon meilleur ami était sérieux...disais-tu avec une pointe d'agacement...j'espère juste que ce n'est pas encore l'une de tes bimbos sans cervelle...dis-moi au moins qu'elle sait réfléchir.... Tu ne peux t'empêcher de rire face à son expression et tu continuas de tirer sur ta cigarette en attendant sa réponse.

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† Koumie †

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Pourquoi je devais aller dans cette boutique ? Tout ça parce que je dois faire un putain de travail sur l'histoire du sport donc aller rechercher un bouquin avec des faits historiques et rien de mieux que cette boutique de livres, la première fois que j'y pose les pieds je crois bien. J'entre et commence à chercher dans la section appropriée et on vient me prendre la main et me tirer jusqu'à un coin plutôt détente. C'était Roumie, elle venait de s'asseoir dans ce divan et moi dans ce fauteuil en face d'elle et direct elle venait me balancer que j'étais en couple Ça a fait le tour à ce que je vois. je souriais légèrement puis la voilà à sortir son paquet, prendre une clope et l'allumer, c’était tout elle, un moi au féminin et je crois que ça la dérangeait vraiment que j'eus trouvé ce féminin en question par Grace, elle riait même face à la tête que je tirais après qu'elle eut finit toutes ses petites remarques. Elle sait réfléchir. c'est tout ce que je lui répondais, ça me soulait qu'on abordent ce sujet car je sais qu'on allaient se prendre la tête, elle aussi était jalouse et possessive me concernant, un peu trop même alors voilà je voulais pas qu'on s'engueulent mais j'avais la nette impression que quoiqu'il arrive c'est ce qui allait se passer.

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Le bout de la cigarette se consume, incendie au bout de ton tube blanc, c'est une longue fumée qui se propage au-dessus de toi. Tu lèves les yeux vers le plafond. La voix de Konrad résonne dans tes oreilles comme un...un roulement de tambour en plein hiver. Vous n'en avez jamais entendu ? C'est rigueur, dur, sans motivation, triste dans tous les sens du terme et presque exaspéré...Tu t'étonnes ?... c'est normal, ...T'es un Sheffield, les Sheffield et les Boones ne se casent pratiquement jamais. Bon, tu ne faisais pas référence à vos parents, mais bel et bien à vous deux. Vous, vous viviez dans un univers différent des autres, baignant dans cette euphorie que l'on appelle " la jeunesse". Jamais, il ne t'était venu à l'idée que tu puisses te caser. Oublier ton état de liberté primaire, te soustraire à des lois humaines, l'obéissance, l'amour du prochain... jamais...Tu mordillais fortement ta lèvre inférieure...Elle sait réfléchir. Elle, elle...la sorcière qui te pique ton Koko. Tu l'avais vu plusieurs fois, mais elle ne t'inspirais pas confiance. Il était vrai qu'elle était belle avec ses grands yeux bleus et ses longs cheveux noirs, mais tu n'en avais que faire. Tu le dévisageais, qu'est-ce qu'il pouvait t'énerver, t'avais la forte impression de ne plus le reconnaître. Ton meilleur ami qui devenait sentimentale. Ben voyons ! Et puis quoi encore, c'était comme dire que toi, tu devenais du jour au lendemain, une marie-sue, une sainte-ni-touche, une recluse parce que t'avait eu envie de te convertir à on ne sait quelle religion. Tu inspiras la cigarette en détournant ton regard du sien, pétrifiée, analysant la situation. Puis tu expiras nerveusement en croisant tes jambes l'une sur l'autre...Tu sais très bien, ce que j'en pense moi... Tu cherchas un papier dans ton sac pour y fourrer ta clope lorsqu'elle serait éteinte. Tu te relevas en t'approchant de lui, tu vins t'asseoir sur ses genoux...sérieusement...tu comptes te la jouer en froideur pour toujours ? ... Avant on s'en foutait des autres, on s'enjôlait et maintenant là, tu m'imposes des règles. Tu étais perdu, tu avais toujours tout partager avec lui. Il était toi, tu étais lui, et là, tu devais le partager. Tu ne te faisais pas à cette idée...Ok, vous aviez chacun vos conquêtes, mais jamais, tu n'avais pensé qu'il puisse appartenir à quelqu'un complètement. Tu retira ta cigarette de tes lèvres pour tenir son menton afin d'embrasser son front. Il n y avait personne autour de vous, alors tu te permettais des excès, il te connaissait trop bien. Pour lui, tu pourrais arrêter, s'il te disait de changer, tu le ferais, il était ton meilleur ami après tout...je ne te manque pas, même un peu?

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† Koumie †

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Je la voyais bien là, elle ne voulait pas de ça, que son Konrad soit à une autre. Elle fumait pour essayer de se dégourdir l'esprit, se dire que c'est une blague ou autre mais non, je suis bel et bien en couple, et c'est du sérieux. Elle m'envoie pleins de remarques dans la gueule, me reprochant presque de m'être casé, c'est pas presque, c'est même sûr. C'est vrai tu marques un point. Mais les temps changent. elle et moi, la définition même de "liberté & jeunesse" je veux dire, je suis elle au masculin et elle est moi au féminin, nous sommes pareil, si complices, si proches, beaucoup trop amants, beaucoup trop chieurs, nous sommes un tout, Sheffield et Boones, le duo sexy, provocateur, méchant et totalement exemplaire de ce que sont les mathers, me voilà quelque part à la trahir en me mettant en couple mais j'assume. Ok elle a ses conquêtes, j'ai les miennes, du moins j'avais les miennes, maintenant j'ai Grace, et je sais qu'entre les deux ça va être la guerre, elle l'a déjà vu quelques fois mais brièvement, elle a juste peur que je la remplace avec Grace, une peur qu'elle doit vite retirer de sa tête, ça n'arrivera jamais, j'ai toujours fonctionné comme ça, famille, amis, copines et pas copines, amis, famille, si elle doit passer en premier, elle passera en premier, ma Roumie mais Grace compte aussi, elle ne doit pas l'oublier. Je sais t'en fais pas. elle mettait sa clope consumer dans un papier qu'elle rangeait dans son sac et elle venait s'asseoir sur mes genoux et elle essayait de comprendre Mimie.. je t'imposes aucune règle, jamais je le ferais, juste que voilà Grace est là point. elle venait tenir mon menton et embrasser mon front avant de me demander si elle me manquait, je souriais Tu connais la réponse. je caressais sa joue Toi loin de moi, c'est le manque absolu, toi prêt de moi c'est le comble absolu. notre phrase, rien qu'à nous, je pouvais être en couple avec Grace, j'avais aussi ma Roumie.

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Il caressait ta joue et tu posais ta tête ensuite dans le creux de son épaule... Toi loin de moi, c'est le manque absolu, toi prés de moi c'est le comble absolu... Il répétait votre phrase, votre crédo. Et tout prenait sens, après tout, vous aviez grandi et Konrad prenait en maturité. Oui et bien, il fallait te l'avouer, il n'était plus le même salaud qu'hier...T'es un enfoiré de sortir ça là,... tes yeux furent humides. Tu le sentais que toi aussi tu pouvais changer, peut-être était-cela qui te faisait mal. Si Sheffield changeait, tu étais capable de changer aussi, vous étiez semblable, frère et sœur, comme deux jumeaux. S'il aimait, tu pouvais le faire aussi et se l'avouer fut une chose horrible pour toi. Mais, parce que je t'aime, j'sais pas...Non, tu pouvais pas laisser la Grace te prendre Sheffield. Tu savais que si elle traînait avec lui, tu n'aurais plus autant de liberté face à lui et peut-être même que tu aurais supporté de long en larges ses prises de tête avec elle ou même plus...Ne plus traîner avec lui. Parce que monsieur serait trop occupé à ses petits rendez-vous organisés et tu serais toujours la pauvre célibataire, perdue devant son petit téléviseur à manger des vieilleries. Ou peut-être était-ce une exagération ? Mais, une part de vérité pouvait se retrouver là, dans tes dires. Et oui, poulette, tu n'allais pas laisser les choses se faire ainsi. Tu te mordillais la lèvre inférieure...p'être que...non, c'était trop dur à avouer que tu pouvais laisser une chance à sa copine. Elle était sans doute riche, arrogante et peut-être même qu'elle imposerait des idées inutiles à Koko. Tu resserrais ton étreinte autour de lui, ...j'peux pas te promettre que j'essayerai...Tu tentas de changer de sujet, ta tête te faisait mal. Toute cette fumée presque ingurgité dans ton être te rendait d'humeur mélancolique...Chou, ça fait quelques jours qu'on s'est plus vu, t'étais où ?Tu espérais qu'il ne puisse pas te parler d'elle et du fait qu'il ait été avec elle, tout ce temps.

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† Koumie †

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Je savais qu'elle détestait cette idée que je sois en couple, cette idée que je sois partagé avec une autre femme qu'elle, j'étais à elle, son connard, son enfoiré, son frère, son bébé, j'étais tout pour elle et je savais au plus profond de moi que ça lui faisait mal de savoir ça, que j'étais en couple. La voilà à me dire ou plutôt me demander si je lui manquais mais je lui disais notre credo, cette simple phrase qui voulait tout dire puis je la regardais dans les yeux, je voyais cette sensibilité qu'elle avait toujours eue à mon égard et elle ressortait encore là Je sais. je resserrais mon étreinte sur elle je voyais bien qu'elle était mal là, même si elle essayait de le cacher mais je le savais et là voilà à parler toute seule, me disant qu'elle m'aimait, qu'elle essayerait de faire quelque chose mais quoi ? Je pouvais pas savoir, elle changeait de sujet en me demandant ce que j'avais pu faire ces derniers temps pour ne pas la voir, je comprenais plus trop là. J'étais occupé.. je voulais pas lui dire que j'avais passé beaucoup de temps avec Grace, mais fallait qu'elle comprenne que j'avais une copine maintenant, je sais que pour elle c'était dur à l'admettre mais elle devait faire avec. Je venais passer ma main sous son haut, lui donner des petites caresses, c'est ce qui lui faisait du bien avec moi, quand on ne couchaient pas ensemble je parle, mais j'avais ce pouvoir sur elle, toute cette attention que j'avais avec elle, ça la soulageait et moi aussi.

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Tu passas une main derrière son cou... je sais,..C'est ce que tu répétas une énième fois, tu savais qu'il était auprès de Grace tout ce temps, tu n'allais tout de même pas le lui reprocher. Tu toussas un peu, comme-ci des mots ne pouvaient plus sortir, après tout il fallait que tu t'y fasses. Il fallait que tu voies la vérité en face. Tout avait changé,mais tu resterais ni plus ni moins la même Roumie. Tu te relevas soudainement... bon... dis-tu...faisant mine de regarder une montre imaginaire...j'ai énormément de choses à faire. Tu te mordillas la lèvre inférieure se fit la première fois que tu fis si timide. Tu passas une main nerveuse derrière ta tête... J'vais te laisser...J'y vais... Il te fixait toujours. Bon, je comptes jusqu'à trois Koko et on se quitte. C'était toujours ce que vous aviez fait, vous quittez comme ça, on comptant jusqu'à trois, vous ne vous faisiez plus face maintenant, car tu t'étais retournée... Un...dis-tu en avançant de quelques pas, tu pensais..;et tu te disais qu'il le prendrait mal, le fait que tu ne veuille plus passer le reste de ta journée en sa compagnie...deux...chuchotais-tu calmement quelque larmes aux coins des yeux...trois... tu arrêtas de penser. Dans ce jeu, s'il se retournait dans ta direction, c'est qu'il perdait et donc qu'il n'avait pas envie de te laisser partir.

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