ARIANE I. M. KENNEDY ► Jessica Lowndes

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Ine et j'ai vingt et un ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à mes favoris, il était temps que je me décide sur un scénario depuis le temps d'ailleurs.  Je suis une fan inconditionnelle de ce forum spécial et je suis tombée amoureuse de ce scénario alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Jessica Lowndes comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Bazzart. Je fais environ 800 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Walter C. A. Reynolds.

Mot de la fin ? ▲ Je vous remercie par avance pour votre accueil et j'espère vraiment pouvoir m'intégrer parmi vous.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

« Je ne comprends pas pourquoi tu te comportes comme ça Ariane ! Toi et moi on sait très bien que dans le fond tu n’es pas cette fille prétentieuse, il y a quelque chose derrière cette carapace, pourquoi t’entêtes-tu de cette façon à le cacher ? » La conversation dévie rapidement, je comprends que si il est là ce soir, si sa chemise est entrouverte ce n’est nullement pour me séduire, il n’a simplement pas fait l’effort d’enfiler une tenue correcte pour… Rompre. Je le comprends et un pincement me surprend rapidement, dans la poitrine. Mes jambes tremblent, je suis sur le point de m’effondrer. Pourtant, je ne bouge pas d’un cil, je reste là, debout face à lui. J’écoute ses mots qui peinent à s’extraire de ses lèvres, que j’ai tant aimé effleurer ces derniers mois. Mes yeux s’humidifient et alors je pivote légèrement mon visage sur la droite, comme pour fuir son regard, ne pas le laisser discerner mon désarroi. J’ai sans doute fondé un peu trop d’espoir dans cette relation, je pensais peut-être qu’elle déboucherait sur quelque chose de fort avec le temps. « Bon sang Ariane, tu ne peux pas te comporter comme quelqu’un qu’on est en train de larguer ? Tu ne peux pas pleurer ? Faire au moins mine d’être touchée ? Ou hurler pour me reprocher tous les mots de la terre ? » Un faible sourire s’étend sur ma bouche maquillée. Il a lâché le morceau, je ne me trompais pas. Il est sur le point de quitter ma vie, de continuer le chemin sans moi. Je ne suis pas amoureuse de lui. Je ne l’aime pas d’une passion dévorante, mais je crois que je l’appréciais, réellement. J’aimais sa présence, sa main chaude s’emparant de la mienne, la fossette qui se creuse lorsqu’il riait à mes blagues, et sa douceur lorsque je me réfugiais en pleine nuit à ses côtés, pour m’endormir après une nuit agitée. « Que veux-tu que je te dises ? Tu crois que j’ai besoin de toi ? Tu finiras pas regretter ton choix, et cela me suffit amplement. » Malgré ces paroles, que je formule sans trahir aucune émotion dans le timbre de ma voix, je suis déchirée de l’intérieur. J’aimerai lui demander pourquoi. J’aimerai l’accuser de ne pas avoir cherché à me découvrir d’avantage. J’aimerai l’insulter de tous les noms et lui souhaiter à haute voix un bonheur certain avec la première idiote qui succombera à son si beau sourire. Son regard n’est plus glacial comme lors de mon arrivée, il semble réellement peiné. Et je m’en veux quelque peu d’être incapable d’être autre chose que cette fille pleine d’assurance, persuadée de n’avoir besoin de personne. Pourtant je suis cette fille-là. Certains trouveront cela pathétique, mais je suis cette femme, hautaine et sure d’elle, et même si dans le fond, j’aurai peut-être voulut jouer encore un petit peu ce petit jeu avec lui, cette relation compliquée et passionnée, je préfère m’en aller la tête haute. « Ariane, si tu me montres ne serait-ce que tu tiens à moi, je pourrais savoir si j’ai fait une erreur ce soir, et nous pourrions vraiment vivre quelque chose tous les deux, tu sais très bien que nous sommes compatibles, on se complète, mais je ne veux plus que tu sois avec moi comme avec tout le monde, froide, hautaine. Je veux que tu puisses être toi au moins dans l’intimité, je suis certain que se cache au fond de toi une femme sensible qui rêve de se livrer… » Je fais mine de rire, tandis que mes grands yeux clairs plongent dans les siens. Je le fixe un instant, le dévisage une dernière fois. Je me prends à imaginer quelques secondes son corps se plaquant contre le mien, ses doigts glissant la fermeture de ma robe, ses baisers s’insinuant dans les recoins de ma nuque, et puis je lâche d’un ton froid quelques mots, coupant court à mes pensées déplacées. « Tu te trompes. Je suis cette fille. Il n’y a rien à découvrir de plus. » Je tourne les talons, et m’empare de la poignée pour fuir définitivement cet appartement. La porte ne tarde pas à se refermer sur moi, clôturant définitivement cette relation étrange qui aurait pu je le sais évoluer avec le temps. C’est certainement mieux ainsi. Mieux vaut-il encore qu’il croit que ce côté superficiel n’est qu’une façade, même si c’est loin d’être vrai.

Je dévale les marches du perron, et traverse la pelouse à la hâte. La pénombre s’empare de ma silhouette, qui avance à tâtons jusqu’à l’immense résidence des Eliot. Ses mots résonnent dans mon esprit, et je repense alors aux nombres de personnes qui comme lui, ont tracés leur route en parallèle à la mienne, me reprochant à chaque fois la même chose. Ma trop grande assurance, mon côté hautain, et ma vantardise. J’ai longtemps pensé qu’il s’agissait de jalousie, et aujourd’hui encore, dans certains cas cela semble être l’unique raison, mais ce soir, je me demande si le problème ne vient pas réellement de moi. Je me demande si c’est l’alcool qui coule dans mes veines qui me mène à ces conclusions ou bien si je suis assez lucide pour avoir un quelconque raisonnement. Mes pieds me font atrocement souffrir et je retire presque instantanément mes escarpins pour les porter jusqu’à l’immense résidence qui se dessine dans l’obscurité. Je me glisse à l’intérieur à la hâte, refermant silencieusement la porte derrière moi. Je dépose mon sac à l’entrée sans penser que l’on puisse y toucher, et j’abandonne ma veste et mes chaussures avant de me diriger vers l’escalier. Je ne devrais sans doute pas me diriger vers la porte qui me fait face. Peut-être n’est-il pas seul ce soir, et cela serait sans nul doute un coup dur, mais je ne peux réfréner cette envie. Je me glisse dans la pièce bercée par le clair de lune reflétant depuis la fenêtre. Rassurée de ne voir qu’une silhouette étendue entre les draps, je me glisse délicatement à ses côtés, et blottie mon corps contre celui de cet homme, qui est sans nul doute le seul pour qui je serai capable de ravaler ma fierté. C’est sûrement aussi le seul qui ne me le demandera pas. Parce qu’il est comme moi. Sans s’éveiller, Walter passe un bras réconfortant sur ma silhouette, comme s’il s’agissait d’un mécanisme. Mon cœur s’emballe, des papillons décollent dans mon estomac, et j’oublie presque instantanément la mauvaise soirée qui vient de se dérouler. Walter est mon meilleur ami, mon alter ego, et pourtant, ces dernières semaines, mon corps semble réagir à sa proximité, un peu trop fortement d’ailleurs. Je ferme les yeux, et laisse son parfum envahir mes narines. Notre relation est sans nul doute inexplicable, il est mon meilleur ami, mon meilleur allié, celui avec qui je fais les quatre cent coups. Nous avons beau nous épanouir chacun de notre côté, en amour comme en amitié, nous sommes irrémédiablement aimanté l’un vers l’autre, se revenant à coup sûr au final. C’est sur la certitude de cette amitié indescriptible, que je sombre rapidement dans un sommeil apaisé.