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Lubov
& Bojeslav
& Bojeslav
L'on dit que le sport est quelque chose de beau, de noble et de précieux. Il est vrai que, le sport a toute ses qualités, et, pour de nombreuses raisons. Certains vous diront que ça forge l'esprit d'équipe, l'entraide, et la solidarité, d'autres vous diront que pour un sport que l'on aime, on est prêt à se surpasser, et, souvent on y arrive. Quel boxeur ne s'est jamais retrouvé dans une situation des plus défavorables, afin de puiser dans des ressources jusqu'ici inconnues pour finir par gagner un combat ? Quel sprinteur n'a jamais craché ses poumons pour réussir son meilleur temps, sans avoir conscience d'être capable de cela ? Le sport permet aussi, en plus de se dépasser soi-même, de dépasser le seuil des capacités humaines, ou du moins ce que l'on pensait être le seuil. Pour en revenir à la boxe, les pros de très haut niveau sont capables d'envoyer des rafales de coups de poings dont le cerveau n'en distingue que la moitié. Et pourtant, les poings d'un boxeur, outre la vitesse d'exécution, ont une force que l'on peut considérer comme inhumaine. Voyez-vous, un crochet d'un boxeur pro, sur une personne non-entraînée peut-être fatal, nuque brisée en un seul coup. Il y a autre choses dans le sport qui plaît à bon nombre, les rencontres que l'on y fait. Par là, je n'entend pas particulièrement de relations amoureuses, mais, plutôt d'amitié. Qui n'a jamais entendu parler de Niki Lauda et James Hunt ? Ces deux célèbres coureurs de Formule 1 à la fois amis et rivaux, qui ont réussis à se hisser tout deux au plus haut niveau de cette discipline en devenant chacun champion du monde. Oui, le sport rapproche les personnes, forge des amitiés solides.
Laissez moi vous parler de l'une d'elles, il s'agit de deux sportifs de haut niveau russes, de jeunes gens tout deux médaillés d'argent aux J.O de Londres. Lui, en lutte libre, elle, une gymnaste. Quelques années d'écart les séparaient, tout deux venaient d'un monde totalement différent, lui la rue, elle, une cage dorée, et pourtant, tout deux s’endentèrent à merveille, et une amitié solide s'installa des plus rapidement, et particulièrement pour une chose, le tatouage. Lui, était tatoué à de nombreuses parties de son corps et tatouait par la même occasion il fut son premier tatoueur et son seul. Elle tomba amoureuse, lui, ne vit rien. Mais, parlons un peu de leur retrouvailles, d'une de leur soirée ensemble.
La soirée s'annonçait longue pour notre ami Bojeslav, il avait pas mal de projets à rendre en cours d'arts plastique, et des tatouages à dessiner. Enfermé dans sa chambre, ce dernier ne s'attendait pas à une quelconque visite, et pourtant, un peu après minuit, l'on vint taper à sa porte. La seule pensée qui lui vint en tête fut « Putain, encore Dallas, j'vais la tuer. ». Oui, Dallas, cette fameuse jeune femme qui cherchait désespérément à 8h du matin l'auteur de dessins, réveillant ainsi l'ami russe qui, disons le, l'avait mauvaise. Énervé, le jeune homme partit ouvrir la porte, mais, son visage s'illumina du tout au tout, la colère laissant place à un sourire des plus radieux. Non, ce n'était pas Dallas, loin de là, c'était Lubov, la belle Lubov. Remarquant la bouteille dans sa main, un air quelque peu absent, ainsi qu'une certaine odeur, le dessinateur comprit qu'elle avait bu. Alors, prenant la parole -dans sa langue natale- il essayait de comprendre.
« Bah alors ma belle ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Ça va pas que tu as bu comme ça ? Je … Allez, entre. Dis moi tout. »
Il s'écarta de la porte et l'invita à rentrer en lui tenant la main, au cas où ses pieds ne la tiendraient subitement plus dans la meilleure des positions : debout.
Laissez moi vous parler de l'une d'elles, il s'agit de deux sportifs de haut niveau russes, de jeunes gens tout deux médaillés d'argent aux J.O de Londres. Lui, en lutte libre, elle, une gymnaste. Quelques années d'écart les séparaient, tout deux venaient d'un monde totalement différent, lui la rue, elle, une cage dorée, et pourtant, tout deux s’endentèrent à merveille, et une amitié solide s'installa des plus rapidement, et particulièrement pour une chose, le tatouage. Lui, était tatoué à de nombreuses parties de son corps et tatouait par la même occasion il fut son premier tatoueur et son seul. Elle tomba amoureuse, lui, ne vit rien. Mais, parlons un peu de leur retrouvailles, d'une de leur soirée ensemble.
La soirée s'annonçait longue pour notre ami Bojeslav, il avait pas mal de projets à rendre en cours d'arts plastique, et des tatouages à dessiner. Enfermé dans sa chambre, ce dernier ne s'attendait pas à une quelconque visite, et pourtant, un peu après minuit, l'on vint taper à sa porte. La seule pensée qui lui vint en tête fut « Putain, encore Dallas, j'vais la tuer. ». Oui, Dallas, cette fameuse jeune femme qui cherchait désespérément à 8h du matin l'auteur de dessins, réveillant ainsi l'ami russe qui, disons le, l'avait mauvaise. Énervé, le jeune homme partit ouvrir la porte, mais, son visage s'illumina du tout au tout, la colère laissant place à un sourire des plus radieux. Non, ce n'était pas Dallas, loin de là, c'était Lubov, la belle Lubov. Remarquant la bouteille dans sa main, un air quelque peu absent, ainsi qu'une certaine odeur, le dessinateur comprit qu'elle avait bu. Alors, prenant la parole -dans sa langue natale- il essayait de comprendre.
« Bah alors ma belle ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Ça va pas que tu as bu comme ça ? Je … Allez, entre. Dis moi tout. »
Il s'écarta de la porte et l'invita à rentrer en lui tenant la main, au cas où ses pieds ne la tiendraient subitement plus dans la meilleure des positions : debout.
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