Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(sara & bambi & klem) Qui dit art, dit mensonge.
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(sara & bambi & klem) Qui dit art, dit mensonge.

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Cora était morte. Comment une telle chose avait-elle pu arriver. Le pire était de se souvenir qu'après leur dernière rencontre, tant de choses auraient pu être possibles entre eux, quand bien même tous deux n'avaient rien à faire ensemble, ce n'était pas l'envie qui avait manqué ce soir là. Oui, leur coup de folie à l'hôpital l'avait inspiré et il n'aurait pas été contre pour remettre ça. Une inconnue qui l'avait bien marquée, et il se sentait touché par sa mort. Plus qu'il n'aurait du ? Sans doute. De toute façon, c'était une journée de merde. Cette petite peste de Shayane lui avait volé un patient, littéralement. Il n'en revenait toujours pas, et en plus de ça il s'était collé tous les dossiers. Il y avait vraiment des jours où faire le larbin le gonflait au plus haut point, après des semaines à s'être dit que cela servait à quelque chose. Alors quand il avait entendu les infos dans la salle d'attente, ça avait été trop. Il était parti, sachant parfaitement où il allait. Sa première pensée fut pour Andie. Évidemment. C'était devenu un réflexe de penser à elle, et systématiquement, il le repoussait. Non, fini, il ne se ferait plus avoir. Il n'irait pas chez elle, il n'irait pas se réfugier dans son cou. Même si il savait que c'était ce qu'il y avait de plus radical pour le calmer, pas cette fois.
Cela ne l'empêcha pas d'aller chez les Mathers, droit pour trouver sa sœur. Son frangin était parti il ne savait où. Il avait désespérément besoin d'un membre de sa famille, de quelqu'un sur qui il pouvait compter et se reposer. Et pourquoi pas lui proposer un verre de tequila, ce serait pas de refus merci. Bien qu'il n'ait jamais été très proche de Bambi, elle restait sa sœur et dans l'immédiat, la première à pouvoir lui donner ce dont il avait besoin.

Il entra sans frapper, de toute façon, inutile personne dans cette foutue maison de barjo n'aurait entendu. La musique faisait trembler les murs, la fête battait son plein. (Ça ne l'aurait même pas surpris si on lui avait dit qu'Andie en était l'organisatrice. Du temps où ils avaient été ensemble, ça avait été un de leurs nombreux sujets de désaccord. De toute façon, tout était bon pour ne pas être d'accord, entre eux.) Samedi soir, quoi de plus normal après tout, les Mathers faisaient la jaille. Comme tous les soirs, tous les jours, à toutes les heures. Il referma la porte derrière lui, gonfla ses joues et haussa les sourcils en voyant deux filles éméchées surgir devant lui pour finir sur le sol, écroulées de rire. – D'accord... Il s'avança un peu plus avant dans la maison, cherchant sa sœur du regard. Et inévitablement, Lou, d'une manière presque inconsciente. Un réflexe, vous dis-je. Ce fut d'ailleurs sur elle que son regard tomba en premier. A croire que le sort s'acharnait. Une petite blonde à la silhouette fine et à la posture aguicheuse, adossée au mur, en pleine conversation avec un type qui visiblement se préoccupait plus de son décolleté que de ce qu'elle pouvait bien lui raconter. Klemens fut partagé entre une envie de rire et celle d'aller coller un pain à ce connard. Il se contenta de les fixer d'un air blasé, presque désolé, avant de passer devant eux pour trouver Bambi. Ça devenait urgent. Attrapant un verre et une bouteille au passage sur une table basse, il passa d'une pièce à l'autre, cherchant sa blondinette de frangine, se servant un verre qu'il vida cul-sec.
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Un décès était survenu à Cambridge. Une fille que Sara-Lou connaissait. Plus ou moins. En fait, elle ne connaissait pas autant cette fille que la plupart des autres étudiants qui étaient en train de pleurer sa mort. Mais un peu, quand même. Cora et Sara-Lou s’étaient connu grâce à leurs études. Le droit. Andie étant d’une année plus vieille, elle avait la brune en tutorat. Les deux jeunes femmes ne s’étaient pas entendues. Dès les premières minutes où elles durent passer du temps ensemble. Au fil du temps, elles étaient devenues comme deux vieilles ennemies. Qui se faisaient la guerre, même en dehors de leur cours de tutorat. Sur le campus. Cora avait couché avec Klemens. Et Lou ne l’avait su qu’il y a quelques semaines en arrière. Aujourd’hui, cette petite guerre lui paraissait déjà loin. Presque puérile. Et assise sur la fenêtre du salon des Mathers qui donnait sur le campus, elle se demandait si dans d’autres circonstances, elles auraient pu devenir potes. Peut-être même de grandes amies. La nouvelle venait de tomber. Et elle ne savait pas trop quoi penser. Le pote d’un pote au cousin d’un autre pote leur avait dit ça. Comme si c’était le dernier ragot de l’année. Comme si y’avait quelque chose à fêter. Cette maison fêtait vraiment tout et n’importe quoi. La blonde soupira et arracha ses yeux de la fenêtre pour venir les poser sur le salon.

Une fête battait déjà son plein dans la maison. Elle n’était pas d’humeur. C’était rare. D’ordinaire, elle avait toujours envie de faire la fête. Comme sa maison. L’heure, le jour, la nuit ne comptait pas. Tant qu’ils avaient de la musique, de l’alcool, de la drogue. Les Mather faisaient la fête, tout le temps, qu’importe le contexte. Tout est bon pour se bourrer la gueule, pour se défoncer. Pour Andie, tout ça n’était qu’un jeu. Un jeu qu’elle avait mis sur pause ce soir-là. Mais elle avait quand même besoin de boire. Juste un peu. Lou délaissa sa fenêtre pour venir se servir un verre de vodka. Et se posa contre un mur. Puis balaya la salle de ses yeux. Constatant les premiers dégâts. Elle fut dérangée, par un mec qu’elle n’avait jamais vu. Ou à qui elle n’avait jamais fais attention. « - Bah alors, ma jolie. Qu’est ce que tu fais toute seule dans ton coin ? » Vieille technique de drague. Elle se retint de souffler et de le planter sur place. Elle le détailla des yeux. Ça va, il n’était pas moche. Il ferait l’affaire pour ce soir. Elle entra dans son petit jeu. Sourire aux coins des lévres. « - J’attendais.. Et j’ai bien fais de me mettre sur le côté, faut croire. » Sourire de façade. Elle n’avait qu’une envie. C’était de se barre de là. Mais pour aller où ? Elle quitta des yeux le mec qui était à ses côtés. Pour balayer la pièce une nouvelle fois de ses yeux bleus. Quand elle l’aperçut. Il était de dos. L’avait-il vu ? Sûrement oui. Elle vu partagée entre l’envie de le rejoindre pour rester avec lui et celle de rester là et de lui foutre la paix. Elle le regarda quitter le salon pour les autres pièces. Qu’est ce qu’il foutait ici ? Lou se mordilla la lèvre inférieure. Ce qui fit sourire celui qui était en face d’elle. A croire qu’il pensait que cela lui était destiné. Qu’importe, elle l’avait déjà oublié. Pour un autre. Pour Klemens.
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La fête battait déjà son plein chez les Mathers depuis un bon moment? J'en étais déjà à ma quatrième cigarette et à mon deuxième verre de ... boisson ? Rien de palpitant en réalité. C'était une soirée comme une autre, comme tous les week ends. Les étudiants avaient besoin de se détendre apparemment. Surement l'histoire de la fille décédée ... Ça avait fait le tour du campus en un temps record. Je n'étais même pas sure ce connaitre son nom en réalité ... Mais dans tous les cas, ce genre de nouvelle avait tendance à saper très rapidement le moral, sans pour autant être impliqué. J'avais peut être croisé cette fille une fois ? Deux ? Et pourtant, je me sentais touchée comme si elle avait été une connaissance. C'était pour cela que j'aimais les Mathers, parce que peu importait la situation délicate dans laquelle nous nous trouvions, il y avait toujours moyen de profiter de la vie, de s'évader le temps d'une soirée. Le retour à la réalité était bien souvent brutal, il fallait l'avouer, mais sur le coups, verre à la main, collée à un parfait inconnu plus rien ne me tourmentait.
La musique était trop forte, mais je bénissais celui qui était en charge de la sono : il me sauvait d'un ennuie monstre et d'une conversation dont je saisis les mots "verre", "chambre" et "perroquet". Génial. Je trouvais un prétexte pour lui donner mon gobelet rouge et quitter la pièce. J'allais prendre l'air près de la fenêtre, me demandant ce que j'aurais regardé sur la chaine sport si je m'étais retrouvée devant ma télévision. Probablement du soccer, ou du baseball, ce que personne chez les Mathers ne comprenait à mon sujet.
Je tournais la tête vers l'entrée et en un instant, mes songes futiles furent balayés de mon esprit. Je me dirigeais vers lui, me demandant ce qu'il était venu chercher ici. Moi peut être ? Peu probable. Nous n'étions pas ce que l'on peut apeller une frère et une soeur fusionnels. Je l'adorais, plus que n'importe qui bien entendu, mais en cas de soucis, c'est toujours vers notre frère ainé que je m'étais tournée, sans pour autant pouvoir l'expliquer.
Arrivée à sa hauteur derrière lui, j'atrappais son bras pour lui signaler ma présence et lui faire face « Klem' ! » Dans un élan de ... d'enthousiasme sans doute, je l'enlaçais. Cela ne dura pas même quelques secondes. Je mis cela sur le compte de l'alcool, sachant pertinemment que j'étais simplement heureuse de voir mon grand frère. « Ça fait des jours que je ne t'ai pas vu, tu vas bien ? »Il n'avait pas l'air au meilleur de sa forme mais avant qu'il ne réponde, je l'emmenais plus au calme près de la cuisine. « Raconte moi tout Klemens ... »

(Désolée, j'ai pas eu le temps de faire de jolie mise en page, j'me rattrape sur ma prochaine réponse ;__; ♥)
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