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Des retrouvailles surprises (Gabrielle)

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Léa& Gabrielle

© Kaiji


Aujourd'hui, j'avais eu mes cours de droit, les premiers depuis mon arrivée il y a une semaine ici et j'avoue que je ne m'attendais pas à voir autant de qualité dans un cours de droit. On dit des français qu'ils sont en retard sur tout mais je comprends pourquoi maintenant. Les américains et notamment les professeurs d'Harvard ont beaucoup plus de moyens à leur disposition pour faire leur cours correctement comme un bon rétroprojecteur qui projette comme si on étaient au cinéma ou des tables comme dans les films où on peut écrire en posant un bloc ou un pc. Et surtout ils sont à l'écoute des questions de leurs étudiants et les étudiants entre eux également.

Aussi, après mes cours, il était environ 18 heures. Je ne voulais pas rentrer pour le moment alors je décida d'aller à la bibliothèque étudier un peu mes nouveaux cours car le système universitaire américain est vraiment très différent de celui de la France. Alors une fois sortie de mes cours, je me dirigea vers la bibliothèque du campus et lorsque j'entra, je vis une magnifique bibliothèque avec des milliers de livres, je resta émerveillée par ce lieu magique et surprenant à la fois. A côté de cela, les bibliothèques françaises ne valent rien.

J'alla m'installer à une table pour étudier un peu quand je fus interrompue et je commença à étudier mes premiers cours de droit américain, une grande première pour moi la petite française de ma promo. Il y en avait peut-être d'autres des français dans ma promo mais vu le nombre que nous sommes, je n'ai pas encore eu l'occasion de les côtoyer. Peut-être un jour ?

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« Nous ne sommes que fin septembre, je pense qu'on a largement le temps pour discuter de ça. » Soufflais-je tout en levant les yeux au ciel. Mon paternel me tenait la grappe depuis dix bonnes minutes, ce qui était un record étant donné qu'au bout de deux minutes, nous étions déjà entrain de nous étrangler en temps normal. Mais à moins d'avoir des pouvoirs de super héros je ne risquais pas de lui arracher la tête à travers le combiné de téléphone. « Et puis je vais être honnête, je ne vois pas du tout ce que j'irai faire chez toi à Noël. Aux dernières nouvelles nous ne sommes plus une famille. D'ailleurs je me demande même si nous l'avons déjà été. Sur ce, je te laisse je dois aller bosser. » Agacée, je raccrochais immédiatement au nez de mon géniteur. Romuald n'avait rien d'un père hormis le nom. Il n'avait jamais pu me saquer pour une raison que j'ignore totalement. Ceci dit, ce n'était pas comme si cela me touchait vraiment étant donné que je vivais ainsi depuis pratiquement vingt-trois ans. Je rangeais alors mon cellulaire dans mon sac à main Chanel puis faisais claquer ma paire de talons hauts sur le sol de l'université. J'avais l'intention de réviser mes cours car j'avais un examen important qui approchait à grand pas. Studieuse, je n'étais pas du genre à réviser à la dernière minute. C'est pourquoi je décidais de prendre mes aises à la bibliothèque. Bien qu'après l'explosion de la bombe j'aurai pu me retrouver complètement traumatisée et décider de ne plus jamais mettre les pieds dans cet endroit. En revanche je ne cache pas que cela me fait toujours un petit quelque chose lorsque j'entre dans cet immense batiment. Ce qu'il y a de bien, c'est qu'à cette heure-ci il n'y a pas grand monde. Livres dans les bras, je jète un coup d'oeil circulaire à la salle. Mon regard se retrouve rapidement attiré vers une chevelure qui m'intrigue. Je reste à la fixer pendant quelques secondes avant que la demoiselle en question ne relève la tête de ses bouquins. C'est ainsi que je la reconnais. Surprise mais ravie, je me dirige donc vers mon amie qui ne m'a pas encore vue. « Bonjour mademoiselle. » Dis-je en français – et avec mon accent britannique - une fois à sa hauteur.  
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Me trouvant toujours à la bibliothèque pour y réviser mes cours de la journée avant de rentrer retrouver Ty', je fus interrompue par une jeune femme qui semblait être aussi française car elle me salua avec un français quasi parfait alors je la salua à mon tour en stoppant mes révisions une minute pour faire connaissance avec la jeune femme et lui répondit.

Euh bonjour, vous pouvez vous asseoir tout à fait, je ne faisais que réviser mes cours de la journée avant de rentrer chez moi et vous ? Ou plutôt toi comme on a l'air d'avoir le même âge, on peut se tutoyer ? Et pas que cela apparemment, tu es de quel origine ? Car tu parles un français plus que parfait avec un petit accent anglais malgré tout.

Je souria à la jeune femme dont le visage me fit penser à une de mes correspondantes anglaises que j'avais lors d'un échange avec mon lycée parisien à l'époque mais je pouvais me tromper après tout.
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