You and I : next biatch ♥

Non mais sérieux, aujourd'hui Matthéo était plutôt énervé, lui qui était habituellement si calme et posé, le jeune Mather avait le sourire en berne et les phrases cassantes en première ligne, il ne savait pas réellement ce qui le mettait dans cet état ou peut être qu'il avait une petite idée mais qu'il ne voulait pas se rendre à l'évidence ... oui Jill, sa Jill ou seulement Jill une inconnue qu'il ne voulait plus connaître flirtait à droite et à gauche, peut être que cela avait fini par brasser son coeur, et oui ! Bien qu'il faisait de même de son côté, tout était bien trop compliqué ... Marchant dans le Hall, il espérait une chose ne pas la voir, et paf, elle était là devant lui avec son sourire angélique ...

T’avais jamais vraiment su définir cette relation que tu entretenais avec Matthéo, une sorte de je t’aime moi non plus, le genre de truc qui fait mal l’un et dont l’autre s’en foutrait presque. Non en fait, ce n’est pas tout à fait ça, tu t’en foutais pas, pourtant, pour toi c’était juste du jeu avec lui. Tu trainais avec lui, tu passais des nuits avec lui, dans son lit, dans ton lit, mais ça s’arrêtait là. Toujours ravie de le voir un visage se dessinait sur tes lèvres quand tu l’apercevais dans le couloir, un doux sourire s’était affiché et tu t’avançais vers lui avec encore plus d’entrain. Arrivé à sa hauteur tu remarquais bien cette mine tourmentée qu’il affichait, vous deux c’était au lit et rien d’autre pourtant t’avais toujours été cette fille au grand cœur se nourrissant du bonheur des autres. Tu posais ta main sur sa joue, ton sourire s’effaçait doucement laissant place à une moue inquiète. « c’est quoi cette mine … ? »

Jill et Matthéo c'était un peu l'histoire qui pourrait faire rire tout le monde, et eux même également ... oui car tout cela n'était qu'un jeu et pourtant il y avait cette possessivité oui comme si ils aimaient se faire du mal chacun leur tour ... c'était étrange comme relation, destructeur un jour et tellement connard l'autre jour. C'était un peu je te fuis, je te suis, je t'aime moi non, et quand l'un baissait la garde montrant un certain attachement malgré tout, l'autre se donnait un malin plaisir à lui faire mal ... Voilà qu'elle venait de s'avancer vers lui, soufflant alors un instant, il finit par passer son chemin. Crois moi ... faut mieux pas qu'on fasse ami ami là tout de suite ! Oui sinon il allait la plaquer contre le mur direct ... oui il aimait jouer lui aussi .

Tu comprends pas grand-chose à ce qu’il se passe, il passe à côté de toi, tu le regardes passer « Crois moi ... faut mieux pas qu'on fasse ami ami là tout de suite ! » tu ne sais pas tellement ce qu’il veut dire par là, la situation t’échappe totalement, tu le regardes avec des grands yeux, tu le comprends pas. Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce qu’il a ? Tu fronces les sourcils, tu l’attrapes par le bras, ouais non, pas question qu’il te laisse comme ça alors que tu comprends rien à ce qu’il se passe. « Tu m’expliques avant de te barrer ? » t’es un peu remonter contre lui, t’as bien compris qu’il avait pas envie de te voir aujourd’hui et pourtant tu ne vois pas de raison à ça.

Apparemment la jeune femme n'avait pas compris, non elle restait là à lui attraper le bras comme si ils avaient élevés les moutons ensemble bon certes ils avaient pas réellement enfilés des perles lors de leurs entrevues mais tout de même ... peut être qu'il était tellement irité qu'il ne laisserait rien passé, surtout son sourire. La plaquant alors contre le mur sans pour autant lui faire de mal, il l'embrassa avec fougue, caressant sa nuque du bout des doigts, avant de descendre ses baisers dans la nuque. Après un petit moment tendre, il repartit sans rien dire, oui il ne se reconnaissait pas vraiment ... elle le rendait surement fou.

Ok, c’était sans aucun doute la rencontre la plus étrange de la journée. Il t’avait presque snobé et voilà que maintenant il te collait contre le mur et t’embrassais, tu te laissais faire choquée de la tournure qu’avait pris la chose. C’était fini et il se barrait, t’hallucinais, clairement, c’était plus que du foutage de gueule là. « Putain mais c’est quoi ton problème ? Va te faire soigner, tu me snobes, tu m’embrasses et là tu te barres, mais t’es pas net. » T’en avais rien à faire que tout le monde vous regarde, te prenne pour une folle. T’avais beau être fille adorable, toujours très gentille avec les autres t’étais pas non plus une fille qu’on pouvait prendre pour une conne. T’avais un minimum de respect envers les autres et t’espérais que les autres en ai autant envers toi, ça paraissait logique, apparemment pas pour Matthéo.

Il la regardait en train de s'énerver, elle était encore plus belle lorsqu'elle avait les cheveux en bataille et un regard dur, méchant, vengeur ... bon elle était toujours magnifique en réalité mais il n'allait pas non plus lui dire. Dans ces propos elle n'avait pas réellement tord, oui il l'avait snobait et d'ailleurs il aurait le faire encore et encore car à ce moment même il la détestait ... merde quoi depuis qu'il la cotoyait il était devenu l'ombre de lui même et elle le détruisait à petit feu. Fait pas ta rabageoise Jill ... Après tout normal que je sois pas net sinon je ne te fréquenterais pas :D mais tout le monde sait ici que cela n'est pas possible ! Mais tu m'énerves ces derniers jours à fricoter avec le premier venu ... ok on est pas marié, on est pas en couple, on est rien du tout mis à part des "amis" qui profitent ensemble mais ça me tape sur les nerfs quand même ... et pas d'idées tordus s'il te plait. Il restait là devant elle malgré son envie de partir plus loin, car si près il pourrait se rabaisser et aujourd'hui le bel italien avait son égo à protéger.

Tu ne comprenais pas, t’avais du mal à le cerner, tu ne l’avais jamais vu comme ça, plus le temps passait plus il réagissait étrangement avec toi, d’un côté t’avais cette impression qu’il te détestait plus qu’autre chose et de l’autre il t’embrassait sans crier gare. « Fait pas ta rabageoise Jill ... Après tout normal que je sois pas net sinon je ne te fréquenterais pas, mais tout le monde sait ici que cela n'est pas possible ! Mais tu m'énerves ces derniers jours à fricoter avec le premier venu ... ok on est pas marié, on n’est pas en couple, on est rien du tout mis à part des "amis" qui profitent ensemble mais ça me tape sur les nerfs quand même ... et pas d'idées tordus s'il te plait. » T’avais vraiment du mal à comprendre ce qu’il voulait dire par là, pas d’idées tordues, ouais mais c’était simple à dire, pas forcément à faire, ça commençait à te saouler cette histoire, t’avais rien demandé. « T’insinue quoi ? que j’suis une pute ? Ou alors que je n’ai pas le droit de m’approcher des autres mecs ? mais si on est des amis comme tu le dis, t’as juste aucun droit sur moi et par conséquent je fais ce que je veux et si j’ai envie de coucher avec tout Harvard et bien je coucherais avec tout Harvard et tu n’auras rien à me dire parce qu’on est juste des amis. »

La tension était au beau fixe, le jeune homme ne se reconnaissait pas réellement, oui il avait changé c'était troublant et pourtant il avait cette envie d'avoir Jill rien que pour lui juste un instant allez savoir pourquoi. La regardant, tout en l'écoutant, il essayait de ne pas s'emballer de nouveau, elle avait l'air de vouloir partir en courant et finalement maintenant qu'elle était là il ne voulait pas qu'elle parte, comme si sa présence, ou même juste son regard pouvait lui donner un peu de baume au coeur. Je suis désolé Jill j'aurais pas du te prendre la tête ... Oui après tout il ne voulait pas réellement la perdre en tant qu'amis pour des crise de jalousie qui n'en valait pas la tête et qui était plutôt inexplicable.

Drôle de rencontre, tu piges pas tellement ce qu’il se passe dans la tête à ton Matthéo pour qu’il agisse de cette façon d’un coup, tu l’as jamais vu comme ça et t’as pas tellement compris qu’elles étaient ses reproches. Tu vois bien qu’il est mal, qu’il n’est pas dans son assiette de toute façon, ce n’est pas le premier jour que tu le trouves bizarre. « Je suis désolé Jill je n’aurais pas dû te prendre la tête ... » t’esquisses un sourire, tu lui attrapes le bras et l’entraîne avec toi, tu n’sais pas par où tu vas, mais t’aimerais juste avoir une explication, pas devant tout le monde, parce qu’on est pas au cirque, une fois que vous êtes bien loin de la foule tu le regardes dans les yeux « explique moi c’qu’il se passe, sans qu’tu t’énerves s’il te plaît. » t’aimes pas ça te prendre la tête avec les gens que t’apprécies et au fond personne n’aime ça. T’es pas en colère contre lui d’t’avoir dit ça, même si oui, c’est sûr, ça t’as un peu blessée, ça t’as même carrément touchée, enfin t’aimerais juste comprendre.