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Décidément, j'avais le chic pour me mettre dans des situations inconfortables... Je ne savais pas dans quoi j'allais m'embarquer quand j'avais décider d'approcher ces trois jeunes que j'avais vu en train d'enrouler de l'herbe dans du papier, alors que je m'étais (encore) perdue dans Residence Hall. Avant de partir à l'université mon grand-père m'avait bien expliqué ce que cela voulait dire, ce qui m'avait révolté, et que je ne devais surtout pas faire la même chose. Il m'avait aussi dit que la cigarette, l'alcool la drogue et autres substances illégales c'était mauvais pour la santé et qu'il n'y avait que - je cite - les loosers qui n'avaient pas confiance en eux et qui n'arriverait jamais à rien dans leur vie qui en prenaient. Alors en apercevant ces étudiants se livrant à pareille infamie, je m'étais précipitée leur répéter mot pour mot ce que m'avait dit mon grand-père. Je ne pensais pas à mal, seulement à leur santé! Mais ils n'avaient pas du comprendre mes paroles car le plus costaud d'entre eux m'avait rétorqué d'un air méchant : « Ben voyons, pour qui elle se prends Sainte-Nitouche? ». « Tu crois que t'as quelque chose a nous apprendre sur la vie? » avait enchaîné un autre. Ils s'étaient alors tous les trois levés et m'avaient encerclé. « T'est pas de chez nous toi, on peut savoir d'où tu viens? » demanda l'un d'eux. « De l'Eliot House, où je vais d'ailleurs retourner tout de suite car votre fréquentation pourrait me porter préjudice. Mais franchement, la drogue, ce n'est pas bien! » avais-je répondu sur un ton très sérieux. Les trois s'étaient alors échangé un regard et le meneur me rétorqua : « On dirait que tu sais pas encore comment ça fonctionne ici et on va te l'apprendre, bizut. » Je restait toute ouïe, ils allaient sans doute m'expliquer des informations utiles sur l'université. Je souriais, heureuse d'être parvenue à leur faire entendre raison. Mais quand l'un des Mathers m'attrapa violemment par le bras, j'eu soudain un léger doute sur leurs intentions. La nuit commençait à tomber et nous étions seuls tous les quatre derrière la Mather House, ce qui n'était pas extrêmement rassurant. Mais je persistait à penser qu'ils ne me voulaient aucun mal : peut-être celui qui m'avait agrippé était-il un sportif un peu rude et qu'il m'avait pris le bras pour ne plus que je me perde!
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