Sofia Volkova

Je suis née en Russie à Saint Petersbourg et j’ai des origines Canadiennes du côté de ma mère. Mon père, Mikhail Volkov est un aristocrate Russe. Quant à ma mère, Isobel Winston, elle est étrangère à la haute société. C’est une artiste peintre. En fait, elle s’intéresse à l’art en tout genre. C’est certainement d’elle que me vient l’amour de l’art. L’union de mes parents a été mal vue par le milieu. Les aristocrates ne se marient pas avec la classe moyenne. Pourtant, c’est ce que mon père à fait, car il est tombé éperdument amoureux de ma mère. Cette artiste un peu bohême, libre d’esprit, différente des femmes bourgeoises. Il se moquait bien de ce que l’on pouvait dire de lui ou de notre famille. Ce qui lui importait, c’était notre bonheur à tous les trois. Il a été rejeté par cette haute société, mais encore une fois, ça lui importait peu. J’ai eu une belle enfance. On vivait entre la Russie et le Canada. Mon père a acheté une seconde résidence là-bas, car il s’agissait de la terre d’origine de ma mère. C’était important aussi pour elle de garder un lien avec le Canada. Et puis, ça fait parti de mes origines aussi. Je me considère comme étant Russo-Canadienne. J’ai appris dès le plus jeune âge à parler les deux langues. Du coup, je sais très bien m’exprimer en Russe et en Anglais. Je pense que j’ai eu une chance incroyable de tomber dans cette famille. Je n’ai jamais manqué de rien, ni d’argent, ni d’amour. Mes parents ont été très présents pour moi. Ils le sont encore d’ailleurs. Je suis leur unique enfant. On est très proches. Si je suis celle que je suis aujourd’hui, c’est grâce à eux ! Mon père dit que je ressemble beaucoup à ma mère. Tout comme elle, je suis libre d’esprit et j’ai pas mal de caractère ! De ce fait, j’ai un peu de mal avec la « haute ». Je trouve que dans ce milieu plus qu’ailleurs, les gens ont tendance à juger trop rapidement. Ils se sentent supérieurs pour la plupart et jugent une personne d’après sa richesse. Mon père m’a toujours dit une chose : C’est n’est pas l’argent qui fait la richesse d’un être, mais bel et bien la personne qu’elle est à l’intérieur. Bref, c’est un monde un peu trop superficiel pour moi. Je suis quelqu’un d’assez simple, qui n’aime pas se prendre la tête pour des futilités. Et puis, les apparences, les bonnes manières, ça va bien cinq minutes. Moi j’ai envie de vivre ma vie pleinement sans me soucier du regard des autres. Mon père m’a toujours encouragé à suivre mes envies et à me moquer de ce « qu’on » pense. Si maintenant je ne me préoccupe plus de ça, cela a été difficile quand j’étais plus jeune. Vous savez, les enfants ne sont pas toujours très sympathiques entre eux. Certains avaient tendance à me considérer comme une moins que rien, sûrement parce que leurs parents leur avaient monté la tête. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas deux parents issus de l’aristocratie. Alors forcément, pour certains, ça voulait dire que je n’étais pas « digne » d’être en compagnie de leurs enfants. Ils me rejetaient comme ils rejetaient mon père et ma mère. Heureusement pour moi, j’ai su m’entourer de bonnes personnes qui se fichaient bien de qui étaient mes parents. Après mes années de lycée, j’ai décidé d’aller étudier dans la plus prestigieuses université du monde : Harvard. Chose pour laquelle mes parents m’encourageaient. Ils avaient foi en moi et en ma réussite. Tout quitter n’a pas été facile, mais je me suis finalement faite à la vie à Cambridge. Et puis, ce n’est pas parce que je vis ici maintenant que je ne retourne jamais en Russie et au Canada. J’y vais chaque fois que j’ai la possibilité de prendre des vacances.
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Le début de l'enfer...
Je me suis faite agressée par un homme. Celui-ci a essayé de me violer, mais je me suis défendue et il m'a menacée d'une arme blanche. Mais j'ai eu de la chance dans mon malheur, car j'ai réussi à me défaire de son emprise et à me sauver. Je suis restée enfermée chez moi pendant plusieurs jours, effrayée avant de décider de me battre. J'ai décidé qu'une telle chose ne m'arriverait plus et c'est pour ça que je prends des cours de self-défense.

Les attentats à Harvard m'ont beaucoup marqués. Pourtant, je me trouvais dans le staduim et cet endroit n'a pas été touché par les bombes. Mais voir tous ces blessés et tous ces morts m'a profondément bouleversée. Je ne me sentais plus en sécurité à Harvard. Avec mon agression quelques mois plus tôt s'en était trop pour moi. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à prendre du bromazépam afin de calmer mes angoisses.

Mon addiction au Bromazépam s'est aggravée. J'étais incapable de m'en passer et je refusais d'aller dans un centre de désintoxication. Oxana (meilleure amie) a fait appel à Calhen afin de m'aider. Ce dernier m'a emmené dans le Colorado en pleine nature pour me désintoxiquer (à mon insu). La cure a duré plusieurs semaines et a été un véritable enfer. J'ai détesté Calhen de m'avoir menée au milieu de nulle part pour me faire suivre une cure sauvage. Mais au final, cette épreuve nous a rapprochés. Il m'a sauvée de cette addiction. A notre retour du Colorado, j'ai été vivre chez lui quelques temps et il a continuer à m'aider.

Le début du Summer Camp à Kay West. C'est aussi à cette période que Calhen et moi avons décidés de nous mettre ensemble.

J'ai quitté le Summer Camp plus tôt que prévu afin d'aller rendre visite à ma famille. Ils étaient très inquiets, car je leurs donnais peu de nouvelles depuis plusieurs mois.

Calhen a eut un grave accident alors qu'il était en reportage photo dans le désert du Nevada. Je l'ai retrouvé avant les équipes de secours. J'ai bien cru qu'il ne s'en sortirait pas.

Je n'ai pas fais ma rentrée à Harvard comme tout le monde. Calhen étant en pleine convalescence, j'ai décidé de rester quelques temps avec lui à New York, car c'est là-bas qu'il est suivi.

En parallèle, j'ai commencé à passer des castings de danse à New York.