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Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps]

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Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps] Celebs20i20-5-ac3&Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps] Th_thadair
Scarlett & Pierre-Marie

  • - Et un, deux, trois, quatre … cinq, six, sept et huit … cambrez votre pied un peu plus mademoiselle. Et un …


    Je m’exécutais sans mot dire, me maudissant intérieurement que la cambrure de mon pied soit trop raide durant l’exercice que le professeur nous faisait subir. Habituellement, je faisais attention au moindre détail et ça allait de la courbure de mes doigts longs et fins jusqu’à la cambrure de mon pied, le tout passant par le positionnement parfait de ma tête. Je me fichais de la douleur qui s’insinuait en moi après de longues heures d’exercice mais ces derniers temps je me laissais aller et cela me rendait dingue. Je continuais mes exercices d’échauffement à la barre tandis qu’un groupe d’élève passait au centre du studio de danse pour effectuer la petite chorégraphie que nous imposait le professeur. Deux groupes se succédèrent avant que je ne dois exécuter, moi aussi, la chorégraphie. Présentation, arabesque simple, pirouette fouettée simple puis sissonne, suivi d’un saut de chat et terminé par une nouvelle arabesque simple. Le professeur reprit deux élèves du groupe ce qui nous obligea à recommencer plusieurs fois à cause d’eux et lorsque le cours fut terminer, je ne manquais pas de leurs reprocher leur manque de professionnalisme avec tout le venin dont j’étais capable. J’étais perfectionniste et ce n’était un secret pour personne. Après tout c’était pour ça que j’avais été major l’année dernière et que j’avais bien l’intention de l’être encore cette année.

    J’entrais dans les vestiaires avant toutes les autres ballerines de ma promotion et partais me réfugier dans un coin à l’abri de leurs regards et de leurs rires. Hors scène, je n’étais plus cette fille qui n’avait pas peur de faire des reproches, je redevenais le fantôme que personne ne voyait, la fille à qui on n’adresse pas la parole car trop renfermée sur elle-même et trop timide. J’ôtais mes affaires de danse et partais le plus vite possible sous la douche. Ce fut rapide. Séchée en quelques minutes, j’enfilais mes sous-vêtements noirs et un leggins marron typé cuir, très près du corps. Je finissais de me changer en enfilant une robe saumonée à brettelle fluide ainsi qu’une veste dans les même tons, doublée de fourrure synthétique blanche, ainsi qu’une paire de ballerine. Je fis un rapide passage devant l’un des miroirs et replaçais une mèche de mes cheveux coupés courts. Je fourrais ensuite tout mon bazar dans mon sac de sport et sortais des vestiaires la tête basse. Je rasais les murs, regardant mes pieds plutôt que devant moi. Je n’étais pas que les gens me regardent et c’était paradoxal venant de moi puisque j’aspirais à devenir danseuse étoile dans une compagnie ou professeur de danse. Mais bon j’avais toujours été comme ça. Je sortis rapidement du bâtiment pour me rendre dans le grand hall où je voulais consulter mon emploi du temps de l’après-midi. Comme à mon habitude, je coupais par le parc où j’aimais me reposer quand je n’avais pas envie de m’exercer, ce qui était rare, ou que j’avais trop mal pour pouvoir danser. Cela me pris peu de temps et très vite j’entrais dans le grand hall, qui comme toujours, était bondé. J’évitais les groupes de personne populaire, les couples, tant bien que mal et me dirigeais vers le secrétariat qui s’occupait de ma discipline sauf que c’était sans compté le type que je heurtais de plein fouet et de pleine face. Ça eut , d’ailleurs , le don de me faire tomber au sol comme une demeurée.

    - Aoutch …

    Sans attendre quoique ce soit je me relevais avec lenteur et douceur, vérifiant par la même occasion que tout aller bien et était en place. C’est alors que je levais enfin les yeux sur le jeune homme que j’avais, par mégarde, percuté. C’était un beau jeune homme, certainement plus âgé que moi, avec des cheveux flamboyant et de grands yeux verts. Évidemment, je m’empourprais de honte et bafouillais quelques mots .

    - Je… Je … Excusez-moi … je … ne vous avez pas vu. Encore pardon.

    Je baissais aussitôt la tête, rougissant à nouveau, et commençais à le contourner. Je me rendis compte en actionnant mes muscles qu’en tombant je m’étais fait mal. Mais ce n’était que le choc , je n’avais rien de bien grave. [/left]
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Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps] 3400909363
[ HS : La musique est génial !!]


Comme tous les jours, depuis 7 heure ce matin c'était la course. Je m'étais levé de bonne heure non sans quelques difficultés -au bord de l'insomnie je n'avais finis par le sommeil qu'aux alentours de quatre heures du matin-, puis je m'étais précipité dans la salle de bain. Après près de vingt minutes resté debout immobile sous l'eau chaude, je m'étais enfin décidé à sortir pour préparer Rosalie à son tour. Père et fille prêt à attaquer notre journée, nous quittions l'appartement pour descendre dans la rue. Le soleil s'était levé déjà brillant dans le ciel bleu. Heureusement ce serait une belle journée, mon moral devrait se maintenir. Une fois avoir déposé la petite chez sa nounou, je prenais le chemin de l'université.

Ce matin là, le hall d'entrée de l'université était bondé d'étudiants étonnamment très excités, qui courant dans tous les sens à la recherche de leur salle de cours ou de dernières informations concernant leur emploie du temps de la semaine. C'était donc armé d'une patience infaillible que j'étais entré dans le très spacieux hall. Je ne tardais pas à me frayer un chemin en direction de mon secrétariat, astucieusement je longeais les murs pour écourter l'attente. Après sept longue année à fréquenter les mêmes lieux chaque jour, on pourrait croire que je finirais par me lasser, et bien non. Au contraire ! C'était toujours avec un large sourire sincère et serein que j'arpentais les longs couloirs bordé d'innombrables salles de cours toutes identiques. C'était ma bouffé d'air frais, puisqu'indirectement c'était l'occasion pour moi de pratiquer et d'étudier la musique, ma plus grande passion au monde -après Rosalie-. Enfin cela n'était plus tellement vrai depuis quelques mois, pour tout avouer. Mener de front mes études et ma famille n'était pas choses facile surtout lorsqu'on est seul. La fatigue s'accumulait donc et était devenu si pesante que je n'appréciais plus rien du tout si ce n'est les rares heures durant lesquelles je parvenais à trouver le sommeil réparateur dont je manquais cruellement. Sans véritablement regarder devant moi, je poursuivais ma route, m'approchant de plus en plus près de mon objectif. J'en oubliait presque le monde impressionnant de jeune qui se bousculaient de part et d'autre. Après quelques minutes, je parvins à m'extirper de la masse pour rejoindre mon secrétariat où je récupérais mon emploie du temps ainsi que les numéros des salles où les cours auraient lieu. Les informations en poche, il ne restait plus qu'à rejoindre l’extérieur, n'ayant pas cours de la journée, j'irais me reposer devant une tasse de café à la cafétéria.

Sans nul doute trop pressé de rejoindre l’extérieur pour respirer enfin l'air frais, je n'avais pas prit la peine de regarder devant moi. J'avais foncé tête baissé, percutant ainsi une autre élève qui s'était trouvé sur mon chemin avant de tombé à la renverse sous le choc.

    - Je… Je … Excusez-moi … je … ne vous avez pas vu. Encore pardon.


Mon temps de réaction fut si long que je n'eu pas le temps de me précipiter vers la jeune femme, celle ci s'était relevée seule, comme une grande, sans protestation. Son visage s'était même légèrement empourprer lorsqu'elle s'était doublement excusée. Mon esprit était partit si loin que j'avais du mal à saisir ce qui se passait. Je venais de bousculer une jeune femme en la faisait tomber par la même occasion et s'était elle qui s'excusait avant de me contourner sans rien ajouter de plus. Et moi, j'étais resté là, bêtement à la fixer, comme un demeuré incapable de bouger. Je me sentais aussitôt mal, ce n'était pas de sa faute mais bien de la mienne bien entendu... Et je ne me sentirais bien que lorsque les choses seraient rétablit. C'était moi le fautif ! De plus j'apercevais à mes pieds, là où s'était trouvée la jeune femme quelques minutes auparavant, une serviette de bain qui s'était sous doute échappée de son sac, elle lui ferait sans doute défaut. Je fis alors volte-face, j'observais la foule brûlante et trépignant, puis je me mit à la recherche de la jeune étudiante. Je n'avais vraiment eu le temps de la regarder. Il me semblait lui avoir remarquer des cheveux brun plutôt court et une silhouette de danseuse. Quelques secondes me suffire donc pour la retrouver, elle ne pouvait être aller bien loin de toute façon avec tout ce monde. Je lui saisit alors le bras pour la retenir :

    -euh.. Je m'excuse de t'avoir bousculer tout à l'heure, ce n'était pas de ta faute, je ne regardais pas où j'allais... Oh et puis tu as fait tombé ça en.. tombant, enfin, je suppose que c'est à toi ?

Je lui tendis la serviette bleu ciel, grimaçant toujours légèrement sous la gêne de la situation.. espérant qu'elle comprenne qu'il était vraiment désolé.
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Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps] 8q08o210&Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps] Th_thadair
Scarlett & Pierre-Marie

  • C’était l’enfer. Ils piaillaient tous comme une bande d’oie de basse court et moi, dans tout ce bazar, j’essayais, comme je pouvais, de me frayer un chemin le plus loin possible du jeune homme que j’avais heurté. J’étais morte de honte rien qu’à l’idée de le croiser à nouveau et d’ailleurs les quelques, nombreux en fait, témoin de ma chute ne manquerait pas de me rayer. J’étais une cible facile en dehors de la scène. Je me mouvais avec grâce, me faisant bousculée quelques fois, et avancer du moins … C’est ce que je croyais jusqu’à ce que je m’arrête net. Au début, je ne compris pas vraiment ce qu’il m’arrivait jusqu’à ce que je remarque la main masculine enserrant mon frêle poignet. Je me retournais alors et observais mon interlocuteur avec de grandes billes bleues interrogatrices.

    - euh... Je m'excuse de t'avoir bousculé tout à l'heure, ce n'était pas de ta faute, je ne regardais pas où j'allais... Oh et puis tu as fait tomber ça en... Tombant, enfin, je suppose que c'est à toi ?

    Je regardais l’objet qu’il me tendait avec stupéfaction. Comment avait-elle pu tomber ? J’avais pourtant bien fermé mon sac, du moins c’est ce que je croyais. Je le vérifiais d’un coup d’œil et eus la confirmation de ce que je craignais. Idiote. Je récupérais le drap de bain bleu ciel avec douceur et la gardait en main. Je ne savais que dire. Rares étaient les fois où j’adressais la parole à quelqu’un en dehors de ma discipline et cela me rendait quelques peu nerveuse. Je le regardais droit dans les yeux et esquissait un sourire faiblard.

    - M… Merci. Et… Ce n’est pas grave. C’est… des choses qui arrivent.

    Je souris à nouveau, un sourire de politesse et regardais la serviette dans mes mains. Inconsciemment je n’arrêtais pas de la tripoter. C’était nerveux à coup sûr et je sentis qu’il était aussi gêner que moi par la situation. Je détournais le regard de lui et regardais le secrétariat qui était bondé comme tous les jours de la semaine. Je me mordis la lèvre en me demandant s’il ne valait pas mieux que je revienne plus tard. Je ne savais pas trop. Je reportais mon attention sur le jeune homme qui ne cessait de grimacer. Je retenais un rire moqueur et plantais finalement mes deux prunelles bleues dans les siens. C’est alors que je remarquais les quelques feuilles de papier qu’il tenait dans sa main droite. Je ne pus m’empêcher de regarder ce que c’était et je vis que c’était l’un des nombreux emplois du temps de 7éme années. Plus âgé que moi, je ne m’étais pas trompée.

    - Vous… tu es excusé, je ne voudrais pas vous… te mettre en retard. Après tout, tu ne dois pas … avoir … de temps à perdre. Passe une bonne journée … encore désolé.

    Je lui offris un véritable sourire cette fois-ci et partais en direction du secrétariat d’où sortais le jeune homme. J’évitais quelques élèves qui badait aux corneilles et m’engouffrais dans la pièce. Je m’approchais du comptoir où se tenait la secrétaire. Celle-ci était occupée à griffonner je ne savais quoi sur une feuille de papier tandis que parallèlement elle répondait au téléphone à l’aide de son « micro-oreillette ». J’attendis un long moment durant lequel je fourrais ma serviette dans mon sac et prenait le soin de le fermer, cette fois-ci. La secrétaire daigna enfin s’occuper de moi au bout d’une dizaine de minutes et je lui réclamais mes emplois du temps d’un ton bas. Elle me fit répéter deux ou trois fois avant de comprendre ma requête et d’y accéder. Sur ce, je la remerciais sur le même ton et sortais en trombe. Je n’avais pas court l’heure suivante et j’aurais dû m’en réjouir comme tous les autres mais je me rappelais de mon manque flagrant de présence au cours auquel j’avais assisté l’heure d’avant. Alors je me décidais à aller dans un des studios et de travailler un peu. Sortir du hall était aussi difficile que d’y entré… je détestais cet endroit. Je me frayais à nouveau un passage parmi les élèves et fut bousculée par une horde de footballeurs ce qui eut pour conséquence de me faire bousculer un autre élève … encore. Cependant, cette fois-ci, je ne tombais pas. Je me retournais vers la personne avec le sourire aux lèvres tant je trouvais la situation comique. C’est alors que je me retrouvais face à face avec l’inconnu de mon premier accident.

    - Décidément … Désolé.


    Je lui offris de nouveau mon plus beau sourire d’excuse tout en rougissant un peu. J’espérais qu’il ne m’en voudrais pas trop que ma malchance s’acharne sur lui.

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La serviette rendue à sa propriétaire, je pris maintenant soin d'observer la jeune femme. Pas une seule fois elle n'avait réellement croiser mon regard, à croire que cette dernière avait peur de moi ? Faisais-je peur ? Je remarquais ensuite à quelle point mon interlocutrice semblait mal à l'aise. En effet après avoir récupérer son bien qu'elle avait tout d'abord fixé avec une telle stupéfaction (comme si je venais de réaliser un tour de magie tout simplement incroyable), la jeune femme n'avait pas pris la peine de la remettre dans son sac non, elle la serrait, la tordait dans tous les sens entre ses mains... C'était attachant comme attitude, elle était gênée et balbutiait quelques phrases décousus. Je hochais la tête en guise de réponse, effectivement c'était bien des choses qui arrivait surtout à Harvard dans le majestueux hall d'entrée avec la foule qui s'y pressait continuellement. J'oubliais donc mes grimaces pour lui adresser maintenant un sourire sympathique et serein dont j'avais le secret. La brunette poursuivait après une légère pause. Elle s'était mise alors à me vouvoyer, se reprenant aussitôt pour me tutoyer ce que je trouvais alors étrange, je n'étais pas si vieux tout de même. Avant de s'excusez pour la énième fois et de prendre congé, elle exprimait ensuite son désir de pas me faire perdre mon temps. Son attitude avait de nouveau changer, tout du moins elle sentait encore moins à l'aise que précédemment. Cherchant à comprendre ce changement soudain, je détournais mon regard pour regarder à mon tour les quelques feuilles que j'avais dans la main. Bien en évidence, en lettre majuscule était inscrit en haut de la première feuille "7eme année", c'était bien la seule chose qu'elle avait pu lire. Malgré tous mes soins à mettre la jeune danseuse à l'aise, je ne pu empêcher un petit ricanement. J'étais un "grand", c'était donc ça qui l'intimidait tant ?

Relever ce détail la mettrait surement encore plus mal, je me contentais donc de lui sourire une dernière fois en lui souhaitant à elle aussi une bonne journée. Les choses étaient rentrées dans l'ordre maintenant, je me sentais mieux de m'être excuser auprès d'elle et son attitude m'avait amusé et m'avais plus aussi, je reprenais donc ma route bien moins maussade qu'en arrivant. J'étais même plutôt ravi de cette rencontre. Cependant, le retour à la réalité n'était pas tellement évidente. Cette petite "aventure" m'avait presque fait oublier la foule monstre qui s'entassait chaque minute un peu dans ce hall d'entrée. Dieu ce qu'ils pouvaient être bruyant ! Je me prenait alors d'une grande affection pour ces nombreuses secrétaires qui devaient à longueur de journée supporter cette cacophonie à la limite du supportable. Tranquillement, je me frayais une chemin jusqu'à la sortie. Mais une nouvelle fois, je fus interrompu. Sur ma route, je croisa un camarade de la même année que moi.

    -Je suppose que tu veux toi aussi l'emploie du temps. Je peux te filer une photocopie si tu veux, j'ai réussis à l'avoir... ça t'évitera des maux de crâne atroce.


Je lui souriais en lui serrant la main fermement, m'apprêtant à reprendre mon chemin... M'apprêtant en effet, puisque je fus très vite couper dans mon élan puisqu'on me bouscula, je manquais de peu de perdre l'équilibre d'ailleurs sous le coup de la surprise. Surprise qui ne tardait à s'accentuer encore plus lorsque je posais les yeux sur mon "agresseur". C'était toujours cette même danseuse, percuté il n'y avait que quelques minutes. Décidément, ils étaient fait pour se croiser -ou plutôt se percuter- aujourd'hui. La situation était plutôt comique finalement et n'étant pas du genre à m'énerver pour un rien, je prenais la chose avec bon coeur... et tandis que je trouvais la jeune femme plutôt attachante quelques minutes auparavant lorsqu'elle s'était mise à bafouiller ses mots, extrêmement gênée, la voir rougir maintenant m'attendrissais encore un peu plus.

    -Cette fois-ci, c'est bien de ta faute !

Le grondement de la foule était de plus en plus important, si bien que je dus monter d'un ton pour me faire entendre de la jeune femme, ce que je n'appréciais guère d'ailleurs je n'aimais pas forcer sur ma voix. Cela faisait déjà trois fois que je tentais de quitter ce maudit hall, je soupirais plus amusé qu'agacé. A croire que je ne pourrais jamais quitter cet endroit tiens donc ! Je fixais de mes grands yeux vert la jeune femme en souriant très amusé, mais tout de même un peu gêné par la chahut que provoquaient les plus jeunes dans la foule, je fronçais les yeux légèrement.

    -Je n'ose pas te laisser repartir dans cette foule, au risque que par le plus grand des hasards tu ne me percutes une nouvelle fois... Jamais deux sans trois... Puis-je.. te raccompagner en toute sécurité jusqu'à la sortis du hall ?

C'était surement étrange comme proposition, moi-même après coup, je me sentais parfaitement idiot de poser une telle question... mais me semblait-il, elle ne paraissait pas très habitué à se déplacer parmi la foule sans se faire bousculer, et ma naturelle gentillesse me poussa donc à lui proposer de ne plus se faire bousculer : cela partait d'un bon sentiment, uniquement !
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Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps] 8q08o210&Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps] Th_thadair
Scarlett & Pierre-Marie

  • Le brouhaha autour de nous devenait oppressant, dérangeant au possible, tant et si bien que cela augmenta ma gène envers l’inconnu que je ne cessais de bousculer ou de percuter depuis que j’ étais entrée dans le hall. C’était bizarre d’ailleurs, comme si je devais le rencontrer ou le croiser à chaque coin de ce fichus endroit. Bref, je regardais le jeune homme avec des grands yeux ronds lorsque je remarquais que lui aussi semblait plutôt amusé par cette nouvelle coïncidence.

    - -Cette fois-ci, c'est bien de ta faute !

    Je m’empourprais de plus belle à sa remarque et cachais mon visage par réflexe. Les joies de la timidité et du rougissement facile. Je remarquais qu’il avait haussé le ton et cela semblait le déranger. C’est vrai qu’ici essayer de parler était aussi compliqué que d’essayer de se mouvoir sans se retrouver bousculer ou que sais-je. Les rires, les cris d’un groupe me firent comprendre qu’il y avait ici quelques 1éres années encore excité de leurs entrées à la fac. Au fond, je ne pouvais guère leurs en vouloir, j’étais moi aussi passée par l’euphorie de la première année avant d’être, très rapidement d’ailleurs, rattrapée par mon perfectionnisme maladif et ma solitude imposée. Je secouais légèrement la tête et remontais enfin mon visage encore rosé vers celui du 7éme année qui me faisait face. Il me fixait de ses grands yeux verts transperçant. J’avais l’impression qu’il me passait aux rayons X tant son regard était perçant mais cette gêne, que me procurait son regard, fut rapidement balayée par le sourire amusé et doux qu’il avait scotché sur ses lèvres.

    - -Je n'ose pas te laisser repartir dans cette foule, au risque que par le plus grand des hasards tu ne me percutes une nouvelle fois... Jamais deux sans trois... Puis-je.. te raccompagner en toute sécurité jusqu'à la sortis du hall ?

    J’arquais un sourcil involontairement à sa proposition tant elle était peu commune mais je ne pus m'empêcher d’afficher un sourire sur mes lèvres fines et d’adoucir mon regard. C’était tellement gentil de sa part, ça me touchait consciemment et inconsciemment. Rares étaient les personnes qui me remarquaient assez pour me proposer quoique ce soit, j’étais plus habituée au dédain complet de mes compatriotes et à leurs mépris. Mais je savais bien que cela n’était que pure gentillesse et non autre chose. Il devait certainement se sentir obligé pour s’excuser de notre petite aventure commune de tout à l’heure. Je l’observais, mon sourire ayant de nouveau disparut, ne sachant pas trop quoi répondre. Je me mordis la lèvre, baissant mon regard, tout en réfléchissant.

    - Je…

    Relevant à nouveau le regard, je plantais mes deux iris bleus ciel dans ceux du jeune homme dont je ne connaissais pas le nom et me mis à détailler son visage. Cheveux mi- long, roux flamboyant, iris bleus profond, visage harmonieux, il avait de quoi plaire et en plus il savait s’habiller au vu des vêtements qu’il portait. Je ne savais pas pourquoi je le détaillais de la sorte, peut-être pour gagner du temps pour peser le pour et le contre puis j’entendis une fille hurlée non loin de moi. C’était une petite blondinette à la poitrine pulpeuse habillée comme une de ces californiennes pulpeuse qui se prenaient pour des Barbies. Je regardais dans sa direction, elle semblait se disputer avec son copain, en public. C’était encore plus courant que de se manger quelqu’un de plein fouet comme je l’avais fait. Et d’ailleurs tout le monde aimaient bien regarder les couples se disputer, c’était souvent des scènes assez comique, bien que gênante pour moi. Je trouvais que ce genre de chose devait se passer dans la sphère du privé mais mon manque d’expérience dans ce domaine m’interdisait tout réel jugement. J’observais la scène avec un léger sourire en coin de lèvre et sans mot dire, puis je me souvins que le rouquin attendait une réponse de ma part.

    - Si cela ne te fais pas perdre de temps … je … ok. Au fait … Je m’appelle … Je m’appelle Scarlett, Scarlett Hewitt.

    J’avais proféré mes paroles en regardant le couple qui se disputait, c’était plus facile que de lui dire en face. Cependant, je me tournais à nouveau vers le jeune homme et le gratifiais d’un sourire timide. Je replaçais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille gauche et fourrais mes mains dans ma veste attendant une réponse ou qu’on y aille.
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Inévitablement, la jeune femme fut surprise d'entendre ma proposition, surprise qui se lisait parfaitement sur son visage, elle en oubliait d’ailleurs d'être timide sur l'instant. La jeune femme me fixait l'air incrédule, mais elle semblait agréablement surprise cependant, ce qui me rassurait tout de même. J'en conclut que malgré l'étrangeté de ma proposition, elle lui plus.. au point qu'elle en perdait les mots. Son sourire radieux s'était envolé laissant place à un nouveau visage que je lui découvrait. Ce n'était plus de la timidité, ni de la gêne, surement pas de la tristesse non plus. La brunette détournait de nouveau son regard, elle se mordillait les lèvres plongée visiblement dans ses pensées. Je ne quittais plus l'étudiante des yeux, comme envoûté soudainement.Très bien je l'avoue ! J'avais toujours trouvé ça sexy une fille qui se mordille la lèvre inférieur, même si dans les cas présent, ce n'était certainement pas le but de la danseuse, loin de là. J'eu un petit sourire en coin, qui par chance passerait inaperçu auprès de la demoiselle, que je réprima aussitôt, me maudissant intérieurement pour oser de telle pensée. Reprenant mon visage quasi neutre, j'oubliais le pincement des lèvres de la jeune femme pour tenter de capter son regard maintenant... en vain, elle avait totalement détourner son regard.

Visiblement les mots furent si compliqué à trouver pour la jeune femme, qu'elle avait finis par trouver un intérêt certain pour un couple qui sans pudeur se disputait au beau milieu du vaste hall. Décidément, pour ajouter à la nuisance sonore, il fallait qu'une dispute de couple éclate entre cette blondinette aux atouts absolument remarquable certes, mais au timbre de voix plutôt désagréable à l'oreille; et son cher et tendre amour, ce footballeur aux biceps anormalement gonflés. C'était bien le genre de personne que je n'aimais pas fréquenter. Tout l'intérêt de n'étudier qu'un seul domaine dans cette université, c'était de pouvoir fréquenter des personnes qui dans la majorité me ressemblaient plutôt bien. Nous avions tous nos différences évidemment, mais dans l'ensemble nos caractères étaient compatible, ce qui facilitait bien les choses et permettait de créer un groupe bien soudé ainsi lié depuis 7 longues années. Enfin là n'était pas le propos. Je supportais de moins en moins ces éclats de voix et ces rires incessant, j'avais besoin de calme au plus vite. La jeune étudiante finis par retrouver sa langue et retrouver son sourire par la même occasion. Elle acceptait enfin ma proposition, glissant par ailleurs l'air de rien un petit "Si cela ne te fais pas perdre de temps", je n'y prêta pas d'attention. Naturellement si je lui proposais, il était évident que j'avais ce temps à perdre justement, tout du moins cela ne me dérangeait guère ce n'était pas du temps de perdu. Puis comme l'occasion visiblement s'y prêtait, elle finit par se présenter. Pierre-Marie, voici Scarlett Hewitt.

Il ne m'était pas encore venu l'idée de me présenter, ce qui je pensais après réflexion totalement impoli. Ne supportant plus de me trouver en ce lieu affreusement bruyant, j'invitais la jeune femme à me suivre, ouvrant la marche pour lui éviter toute bousculade. Elle s'appelait donc Scarlett Hewitt, j'aimais bien son prénom, il lui allait d'ailleurs plutôt bien. Appréciant sa soudaine spontanéité pour s'être présentée, je la gratifiais d'un sourire sincère avant de moi-même me présenter.

    -Enchantée Scarlett, je suis Pierre-Marie Deschamps


La prononciation de mon prénom par les américains m'avait toujours beaucoup amusé. Effectivement, j'étais français et je portais un prénom bien français affublé de de nombreux "r" chose qui je l'avais remarqué était quasiment impossible à prononcer parfaitement par mes camarades Etats-uniens. Scarlett n'en ferait surement pas exception. Comme elle l'avait déjà peut-être remarquer qui plus est, 7 ans n'avait pas suffit pour me faire perdre mon accent bien français qui persistait, de toute façon je ne faisais d'effort non plus pour le perdre. Après quelques coups de coude distribué de ci de là, l'entrée du hall se dressait enfin devant mes yeux, je respirais enfin. Sur les marches de l'impressionnant perron, je m'arrêtais enfin pour faire face à la jeune femme, que j'appréciais de regarder à chaque fois un peu pls. Je regrettais quelques peu que cette rencontre ait eu lieu dans de telles conditions -franchement pas prompte à la discussion-. Je regrettais aussi finalement que la "libération" se soit achevé si vite. Immobile, le visage légèrement renfrogné à cause de l'éclat du soleil qui m'éblouissait, je regardais Scarlett, tiraillé intérieurement.

    -Te voilà libre, je pense que tu auras aucun mal à éviter les collisions maintenant...

Après quelques instant d'hésitation intense dû à un combat interne extrêmement difficile, je pris une grande inspiration avant d'ajouter :

    -En fait Scarlett, avant que tu t'en ailles... Je me demandais si...


Les mots restèrent bloqué dans ma gorge. J'écarquillais les yeux longuement avant d'essayer de me ressaisir pour tenter de nouveau l'expérience. Finalement, c'était pire, je n'étais plus capable d'articuler mes lèvres, j'avais émis un son un peu étrange que j'étais parvenus tant bien que mal à faire passer pour un éternuement. Même si j'étais d'un naturel très avenant et pouvais sans difficulté entamer la discussion avec n'importe qui, il arrivait parfois que dans des situations plus délicate, mon assurance prenait soudainement des vacances. Ce qui en effet créait de drôle de situation. Décidément, quelle rencontre !
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Scarlett & Pierre-Marie


  • - Enchantée.

    Alors il s’appelait Pierre-Marie, curieux prénom et surement imprononçable, j’essayais d’ailleurs de le faire dans ma tête et je remarquais que la difficulté était réelle. D’où pouvait-il bien venir ? C’est alors que je remarquais que lorsqu’il avait parlé, il avait eu un léger, mais présent, accent français. Un français, c’était un français. Je buguais quelques instants sur la révélation qui venait de se faire dans mon cerveau puis j’actionnais mes jambes en direction de la sortie comme il me l’avait gentiment demandé. Je suivais le jeune homme dans son sillage évitant les gens qu’il repoussait qui, sitôt qu’il était passé, revenait à leur place initiale. Je marchais d’un pas peu sûr de lui et observais sa sature. Il avait les épaules carrées, assez grand, j’aurais parié pour une taille avoisinant le mètre quatre-vingt, ce qui était largement plus que mon petit mètre soixante. Et il était assez fin, en fait, cela confirmait ce que je pensais de lui depuis l’instant précédent. Je ne continuais pas cependant de l’observer et reportais mon attention sur l’endroit où je posais les pieds et l’évitement des gens qui continuaient désespérément de s’amasser en troupeaux sur notre passage. Rapidement, trop en fait, la sortie du grand hall m’apparut devant les yeux. Ce fut un soulagement de me dire que je n’aurais plus à faire attention où je mettais les pieds et de m’amuser à faire des esquives pour éviter de me faire bousculer … encore. Pierre-Marie s’arrêta sur le perron et je l’y rejoignis. Il m’observait avec une de ces têtes horribles que l’on faisait quand le soleil nous gênait et retenais un petit rire pour ne pas le vexer. Il faisait meilleur à l’extérieur, l’air y était plus respirable et il y faisait surtout moins chaud qu’à l’intérieur. C’était fou la chaleur que dégageait un tas d’humeur qui bougeaient sans arrêt. J’observais Pierre-Marie, m’apprêtant à le remercier de m’avoir servis de garde du corps, mais il me devança.

    - Te voilà libre, je pense que tu auras aucun mal à éviter les collisions maintenant...
    - Merci de m’avoir accompagné jusqu’à la sortie … c’était … très … gentleman de ta part.


    Je le gratifiais d’un magnifique, mais non moins timide, sourire. Je commençais alors à me tournais vers les marches de granit et à les descendre avec une grâce enfantine quand tout à coup il reprit la parole.

    - En fait Scarlett, avant que tu t'en ailles... Je me demandais si...

    Je me retournais sur la dernière marche du petit, mais imposant, escalier et plantais mes yeux bleus, pareils aux eaux tropicales, dans ceux du jeune homme qui semblait tirailler, voir même choquer au vue des grands yeux ronds dont il me gratifiait en cet instant. Je l’observais muette. J’attendais la suite mais elle ne vint pas. Il était muet à son tour. Depuis que je l’avais percuté plutôt il ne m’avait pas semblé capable de perdre pied de pareille manière. Je finis par décroché un sourire attendris lorsqu’il tenta, je dis bien tenta, de camoufler un espèce de râle en éternuement. Je remontais de quelques marches vers le 7éme année.

    - Tu te demandais … si … ?


    J’avais prononcé ces mots avec un intérêt dissimulé derrière ma timidité. N’étant pas dans sa tête et ne le connaissant pas assez pour me permettre d’essayer de trouver ce qu’il essayait de me dire, j’essayais donc de lui faire cracher le morceau de lui-même en arborant mon plus beau visage de petite fille. Sauf que je ne vis pas arriver ce qui arriva, un élève de mon cours de danse s’avança vers moi, alors qu’il sortait lui aussi du grand hall, l’emploi du temps à la main.

    - Lucie …
    - Scarlett …
    - Désolé. Je me demandais si… tu … voudrais bien m’aider pour la chorégraphie, vu qu’on a une heure de libre … tu veux bien ?


    Je me mis à rougir instantanément dès lors qu’il me demanda de l’aider. C’était bien la première fois depuis le début de l’année qu’un élève de la classe venait, de son plein gré et consciemment, me voir pour une pareille requête. Aider mes plausibles concurrents à la première place n’était pas dans mes principes mais je ne pouvais décemment refuser, même si j’aurais préféré lui dire que j’avais autre chose à faire pour l’heure suivante comme … comme je ne savais pas. J’avais détournée le regard du petit brun gringalet, trop gênée par la situation, mais je le regardais et lui fit une petite moue sensée lui expliquer que je ne savais pas trop.

    - Je… tu sais, j’av… j’avais prévu autre choses.
    - Oh si tu ne peux pas c’est pas grave ...


    Sans que je ne puisse rien ajouter il se détourna et s’en alla en direction des amphis consacré à la danse. Je me mordis la lèvre à nouveau, les joues toujours rouges de gêne, et regardais le brun s’en aller. Il me semblait que c’était sur lui que j’avais craché mon venin de perfectionniste plutôt dans la matinée. Je continuais de me mordre la lèvre puis je regardais Pierre marie qui semblait ne pas retrouver l’usage de la parole. Je lui souris avec dans les yeux un million d’excuse pour l’élève qui nous avait interrompus. Je montais d’une nouvelle marche sans vraiment savoir pourquoi et l’observais encore. J’avais l’impression d’être observée par tout le monde, après tout c’était rare quand quelqu’un m’adressait la parole ou inversement, mais dans l’instant je décidais de ne pas m’en soucier. Je lui souris de nouveau en guise d'encouragement. Après tout j’étais bien placée pour savoir que, des fois, les mots sont difficiles à prononcer. J’étais la reine en matière de mutisme.

    - Que voulais-tu savoir ?

    Sans m’en rendre compte je fus très franche et très directe pour le coup. C’était assez bizarre venant de moi mais aujourd’hui semblait être le jour de toutes les premières fois alors un peu plus ou un peu moins, je n’étais plus à ça prés. Je trouvais cette rencontre de plus en plus … rocambolesque. C’était ça le mot. Je baissais mon regard, me reprenant en main, et regardais mes doigts que je ne cessais de tripoter lorsque j’attendais quelque chose.
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C'était très gentleman de ma part. Cette expression m'avait toujours faire rire. Je ne cherchais certainement pas à passer pour un galant homme en raccompagnant la jeune femme dehors, c'était vraiment naturel chez moi je ne m'étais pas forcer et ne l'avait surement pas fait pour tenter de lui plaire parce qu'il fallait l'avouer plus j'observais la brunette plus j'appréciais ses traits et ses formes. Elle était jolie, ce qui était tout à son avantage -je m'étais toujours dit qu'au fond la danse n'était pas fait pour les "moches" et qu'ainsi le critère de beauté tout du moins à Harvard était indiscutable-. Bref, mon visage s'était légèrement adoucit.

Lorsque les mots cessèrent de sortir malgré les différentes tentatives d'exprimer enfin ce qui me trottait dans la tête, je sentis naître en Scarlett une curiosité certaine. Elle s'était tournée vers moi et planta ainsi son regard translucide dans le mien, son visage était alors si doux que je la soupçonnais un peu de jouer de ses airs de jolie mignonnette pour me faire céder, pour me faire craquer. Au moins elle savait mettre ses atouts de son côté, peut-être était-elle timide mais elle semblait plutôt doué dans le domaine de l'extirpation d'informations par la séduction. Ah les femmes ! Cependant cela semblait marcher, je me sentais retombé sur terre -pour mieux m'envoler, quelque part, car Scarlett était vraiment mignonne pour le coup-, ma langue semblait se délier enfin. Je passais ma main dans mes cheveux comme pour me dégourdir un peu le corps et prendre conscience de chacun de mes membres. Je profitais d'ailleurs de ma liberté pour détourner le regard l'air de rien, j'étais bien conscient qu'à la fixer encore je trouverais encore moins les mots, ce serait beaucoup plus difficile. Après une expiration et quelques minutes d'observation de cet espace vert qui s'étendait à nos pieds, je pris sur moi pour enfin me lancer :

    -Je me demandais si...


Mais mon courage s'en eu aller aussi vite qu'il était revenu, lorsqu'un jeune homme fit son entrée. C'était le jour des rencontres fortuites surement, vu le visage qu'arborait étrangement Scarlett en le voyant s'approcher, elle semblait absolument stupéfaite de le voir. Ils échangèrent quelques mots que je m'étais décidé de ne pas écouter, c'était impoli, je restais donc discret dans mon coin, ne manquant pas tout de même de saluer d'un geste de tête accompagné d'un sourire absolument pas naturel et totalement niais et coincé, j'avais au moins ce mérite, je l'avais salué. Disons que la situation commençait à me mettre à mon tour mal à l'aise. J'avais cette curieuse impression de faire quelque chose de bizarre, de mal même. Scarlett avait eu la chance de pouvoir connaitre mon année d'étude, elle était fixé sur mon âge... ignorant son âge en retour, je craignais qu'il y ait un quelque conque mal entendu, une mauvaise interprétation, un sale quiproquo.

Voulant resté poli, j'avais alors "fermé" les oreilles pour ne entendre leur conversation, mais jetant tout de même un rapide coup d'oeil à Scarlett je la vit virer au rouge pivoine une nouvelle fois. Curieux, je ne pu alors m'empêcher de l'écouter alors "- Je… tu sais, j’av… j’avais prévu autre choses." avait-elle dit en butant légèrement sur ses mots -ce qui était plutôt mignon-. Le jeune homme n'insista pas il fit demi-tour, nous laissant de nouveau seuls. La jeune danseuses se tourna vers moi enfin, elle avait retrouvé ses joues à la peau diaphane. Elle me souriait comme pour reprendre ses encouragements, peut-être bien décidé à me faire cracher le morceau, pour l'embêter j'aurais bien été prêt à rester muet encore un moment, qui sait ce qu'elle aurait finis par faire pour me faire sortir de mon mutisme inexpliqué. En effet, j'aurais été prêt à le faire si Scarlett n'avait pas d'un coup agit et parler avec une telle franchise qui me déboussola un peu -bien qu'au fond avec du recul cela me plus-. Je repris cependant rapidement de la contenance.

    - Que voulais-tu savoir ?
    - Et bien je me demandais si...


Comme si son "vrai elle" l'avait rattrapé, la demoiselle avait baissé les yeux timidement, se triturant les doigts. Attendris une nouvelle fois, je finis par finalement trouver les mots...

    "- Et bien, je me demandais si tu aimais la musique. Je suis en 7e année dans ce domaine et j'ai toujours rêvé de pouvoir jouer pour une danseuse... Tu peux me répondre franchement, si l'idée ne te plait pas je ne serais pas vexé... ou peut-être que si, un peu, mais je suis un grand garçon je m'en remettrais. Tu as déjà peut-être eu l'occasion de danser avec un musicien, en quelle année es-tu Scarlett ?"


Certes, ce n'était surement pas mon idée de question à la base. Je me serais bien contenter de l'inviter à boire un café en ma compagnie à la cafétéria la plus proche, mais non... j'avais visé plus fort mais plus timidement. Effectivement, exprimer mon voeu de jouer de la musique pour une danseuse était un peu osé mais pas inconcevable non plus, au contraire elle avait moins de raison de me refuser cela qu'une invitation à boire un café, cela aurait pu être franchement équivoque-. Et puis discrètement, en fin de compte j'aurais ce que je voulais, cette question qui trottinait dans ma tête aurait enfin sa réponse, j'étais parvenu à la glisser l'air de rien... Quel âge avait donc Scarlett ?
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Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps] 8q08o210&Quand les Arts se rencontrent [P-M Deschamps] Th_thadair
Scarlett & Pierre-Marie


  • - "- Et bien, je me demandais si tu aimais la musique. Je suis en 7e année dans ce domaine et j'ai toujours rêvé de pouvoir jouer pour une danseuse... Tu peux me répondre franchement, si l'idée ne te plait pas je ne serais pas vexé... ou peut-être que si, un peu, mais je suis un grand garçon je m'en remettrais. Tu as déjà peut-être eu l'occasion de danser avec un musicien, en quelle année es-tu Scarlett ?"

    Rêvait-il réellement de jouer pour une danseuse ou avait-il dit ça pour ne finalement pas avoir à me demander autre chose, chose que j’aurais pu plus ou moins prendre mal je supposais ?! Je n’en savais trop rien et après tout je préférais ne pas savoir. J’avais relevé mes yeux sur lui dès lors qu’il s’était enfin décidé à sortir de son mutisme. Je l’écoutais, attentive, remarquant un peu plus son accent français assez reconnaissable en fait. Dès qu’il eut posé sa question, je ne pus m’empêcher de sourire, un sourire timidement doux, empreint de la gentillesse infinie, qui disparaissait sitôt que je montais sur scène avec des camarades, qui se cachait en moi. Au fond, j’étais à la fois honorée par l’idée mais aussi gênée, car ma timidité m’interdisait de croire à pareille demande, enfin si demande sous-jacente il y avait bien entendue. Je regardais de nouveau mes doigts que je torturais encore et encore pour dissimulais le rosé qui m’était monté aux joues.

    - Sans musique, il n’y a pas de sentiment … et … sans sentiments, il n’y a pas de danse… enfin … je … je veux dire que … qu’évidemment tout danseur, à mon avis … enfin… je pense que pour danser il faut aimer la musique, la ressentir, il faut qu’elle vibre en soi, sinon la danse est insipide, elle ne vaut rien … enfin … excuse moi je m’égare.

    Inévitablement, je l’avais regardé droit dans les yeux mais j’avais très vite détourné le regard quand je remarquais que j’allais trop loin, que mon regard était trop empreint de la passion pour la danse que je nourrissais. J’étais passionnée par ma discipline. Je ne vivais que pour ça, tant et si bien que je m’étais centrée totalement sur elle, oubliant même parfois de vivre comme un tout un chacun et par conséquent, de m’ouvrir aux autres en dehors de la scène. Et dès que j’en parlais, où parlais d’un sujet s’y rapportant exit la timidité je m’enflammais, n’avais plus peur de livrer ce que j’avais sur le cœur. Mais je me détestais dans ces moments-là car tout le monde n’était pas comme moi, tout le monde ne pouvais pas comprendre et n’avait pas forcément envie que je me livre sur l’amour que je portais à la danse alors, habituellement, je préférais me taire, continuer ma route, que de me laisser aller et ma timidité maladive me regagner aussi tôt. Je regardais le parc qui s’étendait devant nous, comme nous appelant à aller nous y étendre pour réfléchir ou tout simplement nous poser pour souffler un coup. Je regardais les élèves qui, d’un pas pressé, le traversaient. D’autres, et il y en avait des tas, jouaient au frisbee ou lisaient. D’autres encore étaient allongés dans l’herbe grasse à se la couler douce ou regardaient, d’un air oisif, les élèves qui passaient devant eux. Pour conclure, c’était le genre de chose qu’un étudiant normal faisait, chose que je ne faisais que très rarement, voir jamais en fait car j’étais trop occupée à parfaire ma discipline, rongée par mon désir de perfection. J’avais arrêté de triturer mes doigts et mes bras avaient retrouvés leurs places le long de mon de corps gracile. Je secouais légèrement la tête et passais une main dans mes cheveux désespérément courts, mais que j’aimais bien bizarrement. Je reportais mon attention sur le jeune homme. Il avait vraiment un beau visage, ses parents devaient être beaux eux aussi, et il devait avoir une sacrée côte du côté dès la gente féminines. Il avait de la chance. Je regardais mes mains, encore, il devait vraiment me trouver étrange à toujours regardait mes mains mais je n’arrivais pas à faire autrement, j’étais comme ça. Je les fourrais dans mes poches et regardais de nouveau le français, me décidant enfin à répondre à la question qui l’avait tant désarçonné.

    - En fait, non je n’ai pas vraiment dansé pour un musicien en particulier. Je présume qu’il faut … un lien … enfin quelque chose de spécial pour que ça arrive. Sans quiproquo bien sûr, j’entends par lien … que le danseur ou la danseuse inspire le dit musicien. Enfin … je … je … pardon. Pour répondre à … ta question, je suis en 4éme année … en danse … comme tu as pu le comprendre de … toi-même.

    Je m’empourprais. Décidément, ma timidité avait décidé de s’amoindrir avec lui et cela ne me plaisait guère. Et puis, j’avais peur qu’il ne comprenne pas mes dires dans le sens dans lequel je les avais proférés. Je baissais le visage rapidement et expirais doucement, puis je remontais le visage vers le jeune homme, un sourire inscrit sur mes lèvres, comme pour m’excuser de mon comportement et de ce que j’avais dit par la même occasion.

    - Quand … quand à ton idée … elle … elle n’est pas déplaisante, au … au contraire.


    Je lui souriais à nouveau, un beau sourire, un vrai sourire, un sourire qui n’était pas en demi-teinte comme tous les autres, un sourire qui n’était pas voilé par ma timidité. Cela ferait partie des rares fois où je l’aurais fait. J’observais Pierre-Marie timidement, espérant que ma réponse lui conviendrait. En fait, j’espérais que c’était la bonne car j’étais un peu gênée par son idée.
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Bon, ma proposition était de nouveau très étrange, certes, mais pourquoi pas. Pourquoi pas organiser une sorte de rencontre des arts ? Pour avoir eu l'occasion de participer à cela une fois dans ma vie d'étudiant, je savais que c'était d'excellent moments partagés et je souhaitais renouveller l'expérience... et je le sentais, je ne saurais l'expliquer d'ailleurs, Scarlett pourrait inspirer ma musique. Après avoir posé mon étrange question, je vis le visage de Scarlett étrangement s'illuminer, un sourire plein de coeur et de douceur venait harmoniser le tout. Elle était radieuse. Cependant son visage ne tarde pas à m'être dissimuler lorsqu'elle baissa la tête pour reporter son attention la plus grande sur ses doigts qu'elle torturait encore. Elle brisa toute le même le silence pour me répondre, peut-être que fuir mon regard l'aidait à trouver ses mots, je l'intimidais franchement ? Je tendais l'oreille pour ne pas perdre une miette de ce qu'elle me confiait. Scarlett présenta la chose avec un naturel déconcertant. Au fond cela me parraissait si évident, mais lorsqu'il était énoncé il pouvait ne plus l'être du tout pour une personne qui ne ressentait pas un amour infinie pour ce qu'il faisait. L'art était une manière d'exprimer ses sentiments, ça toute personne lambda le savait bien. Mais pour l'artiste, il semblait représenter beaucoup plus. Pour Scarlett cela semblait être le cas. La jeune femme parlait avec tant de coeur qu'il semblait que sa timidité -bien qu'encore présente un peu- semblait s'effacer peu à peu pour laisser s'exprimer ce coeur imprégné de cette passion : la danse. Je ne pu m'empêcher de sourire très largement en l'écoutant, qu'il était agréable de rencontrer quelqu'un d'aussi passionné, d'aussi imprégné par ce qu'il aime, qu'il était agréable de se sentir compris, de partager le même opinion sur cela. J'avais envie de sautiller tellement l'excitation était grande en moi, j'avais trouvé la perle rare finalement. J'en était intimement persuadé je ne trouverais pas mieux que Scarlett dans ce rôle de muse. J'étais alors fasciné. Peu à peu la passion dans la voix de Scarlett diminua comme pour laisser réapparaitre à mes yeux son "vrai elle", ou plutôt cette facette qu'elle laissait paraitre. Elle s'excusa même de s'être laissé emporter. Je ris légèrement, décidément, elle ne changerait pas d'aussitôt.
    -Tu t'es peut-être laissé emporté, mais... ça vallait le coup. C'était vraiment très intéressant tout ce que tu viens de dire. Même si pour ma part, je ne peux pas concevoir la danse comme un moyen d'exprimer ayant tout simplement deux pieds gauche, je préfère même éviter, j'entends bien que ce peut-être le tien, ton mode d'exprimer à toi. En tout cas, tu as l'air féru de danse, c'est vraiment... bien, même très bien.

Comment exprimer véritablement ce que je ressentais sans lui faire peur non plus. J'hochais de la tête comme pour confirmer encore et encore ce que je venais de dire. C'était vraiment beau de voir quelqu'un d'aussi attaché, d'aussi enflammé par ce qu'il aimait faire. Je ne pouvais que la comprendre, moi-même je ne vivais que pour la musique, c'était mon sentiment, et il n'y avait que ma passion pour exprimer ce que je ressentais, joie comme tritesse, c'était ma manière de faire sortir ce que j'avais d'enfouis en moi. Et ce regard qu'elle m'avait lancé en me confiant son point de vue, il m'avait tout simplement glacé le sang. Il semblait animé d'un feu si intense et si débordant de quelque chose... peut-être était-ce de la joie, mais cela semblait même plus fort encore. Toujours est-il que ce regard restait imprégné sur mes pupilles. Je me demandais alors ce que devenait Scarlett dans ces moments où elle pouvait laisser s'exprimer ses sentiments par la danse. Changeait-elle du tout au tout ? Etait-elle vraiment différente, ou simplement plus en confiance et à son aise. Je souhaitais plus que jamais à cet instant, que la jeune femme accepte ma proposition, j'étais convaincu qu'il n'y avait que du bon à tirer de cette expérience que je lui proposais de vivre. Ayant toujours eu une grande imagination, je me sentis pourtant frustré de ne pas parvenir à imaginer Scarlett en tenue de scène exécutant toutes sortes de pas très compliqué. J'étais encore plus curieux de la découvrir alors. Serais-je en train de m'emballer un peu trop ? Je réalisais qu'en effet mon sourire presque niais ne m'avait plus quitter depuis mes derniers mots, mon esprit était partis si loin d'un coup que de retomber sur terre pour réaliser que la brunette n'avait pas accepter encore ma proposition me ramenait brutalement à la réalité.

Je secouais la tête comme pour remettre mes idées en place et reposais mon regard intéressé sur la danseuse qui me lanca un regard pour me fuir aussitôt. Je la vis ensuite plonger ses mains dans ses poches pour s'empêcher une nouvelle séance de torture, pauvre mains. Enfin elle osa planter son regard dans le mien ce qui me mit du baume au coeur. Puis semblant avoir retrouver l'usage de sa bouche, Scarlett l'emballa légèrement avant de se ressaisir pour me dévoiler enfin son année : 4ème. Le calcul rapidement fait dans ma tête, j'en conclut qu'elle devait avoir 21 voire 22 ans, j'étais légèrement soulagé, presque content, mais je ne m'attarda pas sur ce détail qui maintenant ne m'intéressait guère. Je la vit marqué une petit pause pour baisser la tête et la relever, c'était... mignon. J'avais la terrible impression de gagatiser devant ses moindres faits et geste, le réaliser me fit me sentir encore idiot. J'ignorais ce qui m'arrivait finalement, mais je ne souhaitais pas me poser trop de question... après tout ce n'était qu'une inconnu. Je ne pu que m'attendris devant son sourire désolée. Mon idée n'était donc pas déplaisante. L'usage de la négation ne me plus guère, j'avais comme l'impression qu'elle n'était finalement pas tant emballé que ça, j'étais déçu. Mais ce sourire qu'elle m'adressait en fin me fit tressaillir le coeur. Peut-être que l'idée de prendre Scarlett comme muse était un peu prématurée, mais cette idée ne semblait plus me quitter c'était elle que je voulais et je saurais être patient. Je sourire bien moins largement que les autres fois, j'avais un peu de mal à cacher ma déception. Finalement ma question était bien pire que celle qu'il avait voulu poser à la base : l'idée du café parraissait bien moins terrain miné.
    -Merci. Je... J'avoue que c'est une idée qui me trotte dans la tête depuis un petit moment. Arrivé à 7 ans d'étude dans la musique, on souhaite pouvoir aussi pratiquer sa discipline autrement qu'en cours pratique ou lors d'eventuel concert, etc. Tu me parlais de lien, qu'il y est quelque chose de spécial entre la ou le danseur et le muscicien. Tu n'as pas tout à fait tord. Je pense qu'il est necessaire d'avoir un bon feeling pour que cela fonctionne. Mais je comprend parfaitement que cela puisse... effrayer, on ne se connait pas, je t'ai rencontré il y a tout juste 10 minutes et je te saute presque dessus avec cette proposition de... fou. C'est un peu déplacé presque de ma part. Désolé, sincèrement.

Je me tus quelques instant. Au fond de moi, je sentais mon engouement à l'idée de cette rencontre d'art, se fracasser en mille morceau. On me l'avait toujours dit depuis tout petit, je suis quelqu'un de très sensible, non je ne fond pas en larme à la moindre petite deception, mais je me laisse facilement atteindre, j'eu même un petit pincement au coeur interpretant la réponse de la danseuse comme un refus catégorique. Mais j'étais assez grand pour prendre sur moi et ne pas m'arrêter sur ce petit détail de ma vie. Je souris à Scarlett, tentant d'être le plus honnête possible. J'avais perdus en sincérité, mon sourire était fade, mais il restait un sourire quand même. Mes yeux plongé dans les siens, je ne me sentais tout de même pas décourager.
    -En fait Scarlett... je voudrais te faire une confession... Pour tout t'avouer, à l'origine avant de te proposer tout cela, je me demandais juste si...

On ne l'avait pas remarqué, peut-être trop absorbé par notre discussion... ou peut-être trop abrutis devant Scarlett qui je me l'avouais bien, finalement me plaisait un peu -je me laissais trop facilement faiblir devant les jolies filles, c'était un de mes gros défauts-, nous n'avions pas remarqué que le ciel s'était assombris peu à peu au dessus de nous. Le vent même s'était levé brusquement. L'orage éclata ce qui me coupa dans mon élan de déclaration de la vérité. Des trompes d'eau se mirent à tombé soudainement, en quelques secondes je me sentais déjà trempé jusqu'aux os. C'était peut-être trop facile, mais une nouvelle fois j'avais trouvé un moyen de me défiler. Saisissant la main de Scarlett, je l'entrainais à l'aveuglette à l'abris d'un petit porche isolé. Sauvé par le gong !
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