(felander) pas d'idée de titre pour le moment ->

Tu t'etais en quelque sorte mise a nue devant Alex en ce qui concernait ta situation, la vraie de ta descente. Tu etais vraiment tombee tres bas, et tu avais peur que tu allais revivre tout ce qui s'etait passé quand tu etais petite. T'avais peur d'a nouveau te refermer completement, de ne plus parler du tout, d'etre incapable de ressentir un quelconque sentiment, de devenir insensible. Non, tu ne voulais pas retourner dans cet endroit aussi sombre ou tu avais ete a la mort de tes parents. Tu avais tellement peur de ton avenir, surtout si ta depression se propageait jusqu'a apres la naissance des jumeaux. Et si tu n'arrivais pas a les accepter? Si tu les rejetais? Non, tu ne voulais plus te retrouver dans cet endroit sombre, tu voulais plus etre terrifier de l'avenir. "Tu vas pas le revivre, ok ? Tu as réussi à t'en sortir... tu vas réussir à nouveau." Alex avait resserrer ses bras autour de toi, caressant doucement ton dos. Tu te nichais contre lui, continuant a pleurer, hochant simplement la tete. Tu ne savais pas quoi dire, tu ne voulais plus vraiment parler en vrai. Tu voulais tout simplement rester la dans ce silence.

Je savais que m'avouer tout ça avait été un pas en avant pour Feldt qui n'était pas du genre à raconter énormément sur son passé. Mais voilà, elle me l'avait dit et j'allais tout faire pour éviter qu'elle retombe dans la dépression, encore moi celle qu'elle a vécu plus petite. Alors je m'étais levé et je l'avais prise dans mes bras. Je savais qu'elle avait besoin de réconfort et je lui en donnais donc. Après tout, c'est pour ça que j'étais son meilleur ami. Je lui donnais ce dont elle avait besoin dès qu'elle en avait besoin. Je la sentais renifler et pleurer dans mes bras et je frottais mon bras dans son dos afin de la calmer le plus possible. J'étais resté un moment comme ça pour tenter de la réconforter et dès que ce fut fait, on passait un moment comme ça, juste nous deux, pour se changer les idées et surtout la faire rire et sourire. Seulement, être à l'hôpital a pleins de contraintes et dès que l'heure des visites était arrivée, j'avais du partir, lui promettant de revenir le lendemain et le surlendemain. Après tout, c'est ma meilleure amie et j'allais pas la laisser tomber. Hors de question.