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Rencontre avec une muse - Olympe.

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Bojeslav n'a jamais été très doué avec les gens. La plupart des bons amis qu'il a sont des personnes qui l'ont accostées, et qui ont réussi à percer cette carapace de protection qui l'entoure en permanence. Notre ami russe a du mal avec les gens, à leur faire confiance plus exactement. La période de sa vie durant laquelle il vécu dans la rue ne lui montra que les coins les plus sombres de l'humanité. Cet instinct animal qui pousse l'être humain à faire de sales choses, lyncher, voler, tuer ou encore violer. Tel était le monde dans lequel il dut survivre. Bien entendu, le jeune homme dut s'adapter, il apprit à combattre, à ne pas fléchir, à se défendre et à faire fuir ses ennemis, ces capacités finirent d'ailleurs par le mener aux jeux olympiques et lui donner une médaille, mais le reste … Oh le reste, tout cela resta profondément ancré en lui, et, cette confiance en l'humanité qu'il perdit, cela lui pesa longtemps.

Laissez moi vous conter quelque chose, une petite histoire au sujet de notre très cher ami de l'Europe de l'Est, vous montrant à quel point il préférait rester au loin, sans s'approcher des gens, ne souhaitant pas entrer d'une quelconque manière dans leur vie. L'histoire d'une rencontre … Étrange. L'action se déroule par une belle après-midi, il faisait bon, le soleil se montrait clément, et, bon nombre de gens étaient de sortie ce jour-là. Bojeslav fit de même. L'idée était de s'installer au parc, dessiner quelque chose, sans trop savoir quoi. Après une courte ballade, son attention fut attirée par un groupe de jeunes, dont une personne en particulier. Une jeune file qui devait avoir son âge, ou pas loin. Si son regard fut attiré, ce n'était pas parce qu'elle était belle non -même si, la demoiselle était d'une rare beauté, il faut bien le dire- ce fut son incroyable sourire, quelque chose de si … Beau, sincère, et chaleureux. Notre ami russe en resta bouche bée. Ça y est, il venait de trouver quoi dessiner, un modèle … Parfait.

L'artiste s'installa sur un banc, non loin du groupe et commença à dessiner, tentant de capturer en premier son sourire, puis son si doux visage, avant de passer au reste. Seulement, le reste, le jeune homme ne regardait plus son modèle, trop concentré sur ses traits, il ne remarqua pas que sa muse s'en était allée ...

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Posée tranquillement dans l'herbe avec quelques amis, j'étais bien, et je profitais des derniers rayons de soleil de l'année. Je savais bien que d'ici quelques semaines, je ne pourrais plus sortir sans gros pull comme j'étais de nature frileuse, alors autant sortir tant que je pouvais encore être normale. Nous étions en train de discuter de tout et de rien, en riant un peu, certain étaient des étudiants dans la même section que moi et d'autre que je connaissais à peine, le plus souvent de vue en fait. Mais bon, j'étais vraiment de bonne humeur aujourd'hui, alors j'étais ravie d'écouter la vie de gens dont j'ignorais tout, c'était sympathique ; je pouvais essayer de deviner qui était qui dans les conversations, et qui était en couple ou pas. Je laissais mon regard glisser sur les gens, me demandant qui étudiait quoi, et tout ce qui pouvait être de particulier pour quelqu'un : c'était un jeu amusant, et distrayant, et au moins il m'occupait, je ne voyais pas le temps passer. J'voulais en profiter un maximum des débuts d'années, sachant très bien que après Noël le rythme des cours s'enchaine, et qu'ensuite je serait perdue dans tout mon travail, et je n'aurais pas une minute à moi.

Je sentis à un moment que l'on m'observait, mais ne je trouvais pas qui, après jeté un regard au groupe autour de moi. Je cassais cette pensée de ma tête, mais pourtant cette sensation ne me quittait pas. J'avais réellement l’impression d 'être observée. Gênée par ce sentiment, j'avais au bout d’un moment fini par m'excuser auprès des autres personnes assises, leur disant que je devais rentrer. Mensonge, mais là j'avais la sensation qu'on m’avait transpercé l'âme, c'était tellement étrange qu'il fallait que j'aille marcher, me dégourdir les jambes. Inspirant un grand coup, je marchais, et je me stoppais soudain. Merde alors, j'avais des hallucinations en plus. En passant derrière un banc, j'avais cru me voir sur une feuille.. Perturbée, je fis demi-tour, pour passer derrière un garçon. " Mais.. c'est moi ! " Il y a clairement plus brillant comme approche. Plus fin, plus délicat, mais bon d'un certain côté un type me dessinait ... Me mordillant la lèvre, je passais devant le banc, pour être face à lui. " Tu me fixe depuis un moment, c'est pas poli. " Ouais, surtout j'avais eut les jetons pour rien..

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Trop absorbé par son travail, Bojeslav ne remarqua rien, il ne vit pas sa muse s'en aller, il ne la vit pas s’approcher, non, la seule chose qui comptait était de donner les plus beaux traits à cette sylphide, cet être dont Dieu avait dû mettre tant de temps à concevoir. Oui, les traits devaient être parfaits, ces yeux devaient retransmettre cet éclat si captivant, ce sourire devait être aussi beau, aussi pur, aussi chaleureux. Mais, avait il le talent nécessaire pour retransmettre tout cela ? Au fur et à mesure que ces traits avançaient il venait à en douter. Oh, non, il ne se prenait pas pour Da Vinci, loin de là, mais, peut-être un jour arriverait-il à mettre sur le papier une femme si belle. Sa tourmente le laissa donc éloigné de la réalité, si bien qu'à l'exclamation de sa muse, le russe sursauta presque, avant de se rendre compte de ce qu'il passait, il venait de se faire griller. Comment faire ? Sur le coup, rien ne lui vint. L'inconnue vint alors se positionner devant lui afin de lui expliquer à quel point ses agissements étaient impolis. Le … Stalker ne put que sourire gêné, avant de prendre la parole.

« Je suis désolé, je … Ne voulais pas vous faire peur ou passer pou un détraqué ou ce genre de choses. Je … J'aime dessiner les belles choses, je me ballade toujours avec mon carnet au cas où et … J'avoue avoir été attiré par votre sourire, j'essayais de retransmettre ça sur le papier, chose qui n'est pas aisé. Oh, je ne prétend pas être un artiste, c'est pour cela que j'essaie de m'exercer avec des visages inconnus. Et ... »

Il s'arrêta un bref moment, fixant l'inconnue droit dans les yeux, souriant tendrement.

« Vous avez aussi de très beaux yeux, bien plus que ce que je pensais, alors, mon dessin est totalement erroné, alors je ne peux que m'excuser pour vous avoir gêné, pour en plus ne pas réussir à redessiner votre si grand charme. Tenez. »

D'un geste précis, l'artiste ôta la feuille de son carnet pour lui tendre.

« Faites ce que vous en voulez. Vous savez, je ne suis pas un détraqué ou un pervers ou ce genre de chose, je ne garde jamais mes dessins, je veux juste, me … Perfectionner. Une fois de plus, désolé. »

A un nouveau, un sourire tendre et chaleureux, une certaine gêne dans les yeux. Malgré son fort accent russe, le jeune homme essayait de transmettre au mieux sa gêne.

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Il parait que les êtres humains ont un sixième sens. C'était sûrement ce sens là, celui qui n'étais pas vraiment détectable qui m'avait servi et qui avait fait que j'étais sûre que quelqu'un me regardait. Et comme je n'étais pas une personne très zen de nature, ça me gênait totalement de sentir un regard sur moi, sans savoir d'où il venait. J'avais regardé tout le monde du groupe, j'avais fixé les alentours, mais il y avait beaucoup trop de monde pour que je trouve quelqu'un m'observant. Du coup logiquement, j'avais fini par me lever, un peu énervée et frustrée, mon sac sur le bras, pour aller m'allonger dans ma chambre, me reposer un peu ou travailler. C'est d'ailleurs ce que j'avais réellement l'intention de faire, avant de passer derrière un banc, et de laisser mon regard vagabonder sur ce que tenant un jeune homme. Au début je n'avais pas immédiatement compris ce que c'était, mais en me stoppant, et faisant quelques pas en arrière, je fis que c'était bien mon visage qui avait prit vie sous ses traits. Au début sous le choc, j'étais incapable d'articuler le moindre mot, admirant la précision avec laquelle ma tête avait été retranscrite sur papier. Puis je m'étais approchée plus près, passant devant lui pour lui sourire, et lui faire remarquer que me fixer ainsi depuis un moment n'était pas poli, même si j'étais soulagée de voir que j'avais trouvé l'origine de ce sentiment gênant qui m'avais pris depuis plus de cinq minutes. Il parut très gêné, et ne cessa de s'excuser, me disant qu'il n'était pas un artiste, qu'il voulait juste s'entrainer. Intriguée par cet homme qui m'avait dessinée alors qu'il y avait plein d'autres personnes à côté, je m'assis à ses côtés, pour observer mieux sa feuille.

" C'est.. flatteur. Juste la prochaine, viens me demander avant parce que j'ai été assez surprise de sentir qu'on me fixait, j'étais mal à l'aise.. Et puis tu sais, moi je trouve que tu es un artiste, j'aime beaucoup ton dessin. On dirait.. on dirait que je suis heureuse et paisible dessus. "

Oui, en effet sous son crayon mon sourire était vraiment radieux, et mes yeux paraissaient briller sur le papier. Lorsqu'il me tendit la papier, je le pris du bout des doigts, hésitant à prendre ce qui était pour moi réellement très bien réussis. Je rougis très légèrement en l'entendant me complimenter sur mes yeux, mais heureusement je pus baiser le nez sur le dessin pour qu'il ne le voie pas. C'est lorsqu'il me dit que j'avais de jolis yeux que je remarquais son fort accent européen de l'est.

" Merci beaucoup. Pour mes yeux, et pour le dessin, que je trouve magnifique... Et, pour te perfectionner tu dessine souvent des inconnues comme ça? Moi je trouve que tu n'a pas grand chose à rendre plus beau... c'est magnifique. C'est vraiment moi, avec mes traits, mon expression.. tu es doué, vraiment. Je suppose que tu es Lowell? "



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Qu'elle était belle, oh, oui. Certains disent que les plus belles femmes du monde sont russes. D'autres disent que ce sont les scandinaves. Peut-être des patriotes imbus et fier de leur nations. Malgré tout, il est vrai que, l'image que l'on se fait d'une jeune femme d'une de ses nations est très sensuelle et pleine de charmes. Certains compatriotes de notre ami Bojeslav seraient même prêt à ne penser que les belles femmes ne se trouvent qu'uniquement au sein de la Mère-Patrie. Qu'ils auraient tort de dire cela, il n'y avait que regarder cette jeune femme présente en ce lieu. Une rencontre due au plus grand des hasards -bien que certains pourraient parler du Destin ou d'un coup de pouce du Dieu Unique- une rencontre qui, en fait n'aurait jamais dû avoir lieu. Oui, même charmé par ce sourire si radieux, il n'avait nulle intention de l'approcher, ou lui parler, voulant simplement se contenter de la dessiner de loin, l'observer, tentant de deviner les traits manquants, dû à la distance. Mais, de près, il y avait quelque chose de plus, un charme fou, des yeux pétillants, une douceur dans les traits presque divine, oui, cette demoiselle était des plus belles. Sans doutes avait-elle l'habitude de se faire harceler par des gros lourds, ou des gros cons, appelez cela comme vous voulez, c'est peut-être pour cela qu'elle réagit étonnamment bien au dessin de l’observateur. Très bien même, trop peut-être. En effet, la sylphide vint même s'installer à ces côtés sur le banc, afin d'observer au mieux le dessin, avant de se dire flattée par ce qui fut dit, demandant par la même occasion de venir lui demander la permission avant, qu'elle s'était sentie mal d'être observée. Demande tout a fait légitime du point de vue du russe. Suite à quoi, elle lui déclara son amour pour son dessin, lui trouvant un coup de crayon talentueux, se trouvant elle-même heureuse et radieuse, toujours en le tutoyant. Lui sourit tendrement.

« N'était-ce pas comme ça que vous étiez ? Heureuse, souriante, passant un agréable moment entourée … D'amis sûrement. Et … Votre demande semble légitime, malheureusement, je ne peux que la refuser. Vous allez peut-être me prendre pour un détraqué. »

Il rit chaleureusement.

« Mais … C'est un peu comme pour la photo, prendre au naturel c'est tellement mieux, tellement plus beau. Soyons honnête, si je vous avais prévenu d'une telle chose, déjà … On m'aurait prit pour un pervers ou ce genre de choses, et, même si vous aviez bien pris la chose, auriez vous pu obtenir un si beau sourire que celui-ci ? J'en doute fortement. Oh certes, vous auriez toujours été si belle, mais, il manquerait quelque chose d'important, après tout, ce qui m'a donné envie de vous dessiner c'est votre sourire. J'veux dire … Enfin, sans vous offenser ou quoi que ce soit. Il y a de nombreuses filles très belle dans cette ville ou à l'université, mais, c'est pas pour ça que j'ai envie de les dessiner. Il faut quelque chose qui accroche et votre sourire l'a fait. Vous voyez comme vous êtes belle là-dessus ? »

Le jeune homme sourit timidement, légèrement rouge. Oui, Bojeslav n'était pas des plus à l'aise avec les femmes, alors, complimenter une si belle femme tant de fois relevait en soit de l'exploit.

« Et, merci pour vos compliments, mais, sans un beau modèle mes traits ne vaudraient rien. Vous savez, dans la mythologie celte, il y a une créature nommée sylphide, un élémentaire d'air qui a la particularité d'être symbole de beauté, et d'inspiration pour de nombreux artistes. Cela est peut être grossièrement résumé, mais, un artiste a toujours besoin d'une belle femme pour exprimer au mieux son talent. »

La conversation continua et, la demoiselle rougit légèrement suite aux compliments de son admirateur presque secret, rougeur qu'elle tenta de camoufler en baissant les yeux sur le dessin qu'elle venait de prendre avec une infinie délicatesse, comme si … C'était une pièce de maître. Alors qu'en fin de compte, la seule pièce de maître, réalisée par Dieu lui-même était assise là, à ses côtés, tenant son visage, l'admirant et vantant la beauté de celui-ci. Demandant aussi s'il lui arrivait souvent de dessiner des inconnus comme cela, terminant sur le fait qu'il était sûrement Lowell. A nouveau il sourit. A vrai dire, il était heureux de voir qu'une si belle femme n'était pas hautaine, était si … Accessible, simple, et capable de rougir à certains compliments.

« Voyons, je suis certain de ne pas être le premier à vous complimenter sur cela, je suis même sûr qu'aujourd'hui ceux qui l'ont fait avant moi sont nombreux. »

Un bref sourire attendrit se dessina sur ses lèvres.

« Et … Oui, et non. J'ai dit que j'aimais dessiner ce qui était beau, je ne parlais pas uniquement de la gent féminine. Un beau paysage, un oiseau dans son nid donnant à manger à ses enfants, un couple heureux, les possibilités sont nombreuses. Tenez, regardez. »

L'étranger tendit son carnet avec de nombreux dessins en tout genre. Le hasard voulait que ce carnet comprenait beaucoup de jeunes filles, toutes avec quelque chose de particulier que lui avait décelée en elle. Il y avait aussi des animaux, des paysages, des objets en tout genre et de rares hommes.

« Et, oui, je suis Lowell, en plus de dessiner, je peins, et je tatoues. Multitâche donc. Je suppose que vous êtes donc de Harvard aussi ? Vu que l'on en est déjà si loin, autant se présenter comme il se doit, je me nomme Bojeslav Yurigodenov, je ne vous en voudrait pas si vous écorchez mon nom. Puis-je connaître le nom de ma muse de ce jour ? »

Avec un grand sourire, le jeune homme tendit la main à la délicieuse demoiselle à ces côtés, espérant qu'elle accepterait de partager au moins son prénom avec lui.

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J'avais toujours pris les artistes pour des gens à part, des gens isolés du monde. J'avais en tête l'image de ces gens qui s'isolaient complètement pendant des mois, dans un monde fait de délire, d'images incompréhensible pour les gens normaux, de croyances étranges.. Je pensais très sérieusement qu'être artiste, c'était un mode de vie différent. Déjà, pour moi ils mangeaient tous uniquement des légumes bio et des fruits sec, ils étaient proches de la nature et défendaient les animaux si ils étaient pas violent et les brûlaient si ils l'étaient, un peu des extrémistes d'un mouvement politique qui n'avait pas de nom quoi. J'imaginais même des gens reclus dans une cave humide, avec un modèle rejeté de la société, en train de peindre des corps nus enlacés où des personnes avec un visage déformé. Pour moi, Léonard de Vinci est un homme complètement fou avec toutes ses machines délirantes, non mais franchement imaginer un lion mécanique pour le présenter à la cour du roi, ou une machine volante pour que l'être humain puisse voler... non franchement, je ne comprenais pas les artistes en général. On me disait souvent que j'étais trop terre à terre pour comprendre l'art, et il est vrai que je m'ennuyais à mourir dans les musées, mais là pourtant le dessin que j'apercevais dans les mains de l'homme assit sur le banc me touchait profondément. Parce que c'était mon visage, mes traits, même mon expression, mais là j'avais l'air heureuse. Pas juste dans un bon jour, heureuse, comme les gens que l’on voit dans les reportages quand ils nous disent qu’ils mangent de l’herbe matin midi et soir, un sourire vrai et naturel, paisible, qui était mon ancien moi. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi j’avais l’air si bouleversée en me voyant ainsi, mais en tout cas je pouvais assurer qu’il savait dessiner. Je n’étais pas une pro de l’art, à part Andy Warhol j’y connaissais même rien mais j’avais des yeux en bon état de marche et ils adoraient ce qu’ils voyaient en ce moment. Du coup je n’allais pas lui en vouloir de m’avoir observée sans m’en avoir demandé la permission : ça aurait été injuste, vu le chef d’œuvre qu’il venait de me tendre. Et lorsqu’il me demanda si ce n’est pas ce que j’étais, souriante et heureuse, je passais nerveusement une main dans mon cou, avant de venir la poser sur ma cuisse, sous son dessin que je tenais de l’autre main.

« Eh bien pas tout à fait. Enfin si je souriais, j’étais heureuse, j’étais bien dans l’herbe comme ça avec mes amis, mais sur ton dessin j’ai l’impression de voir une autre fille que moi. L’ancienne moi.. Il y a quelques années, j’étais exactement comme ça, mais en ce moment je trouve que je suis moins rayonnante. Enfin, tu dois me prendre pour une folle, désolée. Et non je ne te prends pas pour un détraqué ! »

Au contraire, je le trouvais même gentil. Il avait l’air d’être une personne attentive aux autres, à ceux autour de lui, pas un gros égoïste contrairement aux personnes que je rencontrais en ce moment. Il me fit rire en me disant que si il m’avait demandé la permission je l’aurais sûrement envoyé paitre, et je l’aurais pris pour un détraqué sexuel, puisqu’il avait raison je l’aurais même carrément insulté devant tout le monde, et je serais passée à côté d’un merveilleux dessin de moi. Comme quoi des fois dans la vie, tout est fait de coïncidence. En tout cas il réussit à me faire rire en disant que mon sourire était joli.

« Merci beaucoup pour mon sourire, c’est très flatteur. Et pour le naturel, tu as raison… Et ne me vouvoie pas j’ai l’impression d’avoir 40 ans, ça ce n’est pas flatteur pour le coup. Et oui je suis belle là-dessus, j’avoue que j’aime beaucoup ce dessin, je me sens comme un peu une star d’être dessinée par quelqu’un… »

Il rougit lorsque je lui fis de nombreux compliments sur son dessin, et je me demandais si il avait l’habitude d’entendre des compliments sur ses ouvrages ou non, parce que je trouvais cela un peu étrange. Il avait un tel coup de main qu’il devait dessiner depuis une éternité, les compliments il devait en avoir entendu des masses, non ? Il continua à me parler, et un peu plus je pensais qu’il voudrait me draguer, vu qu’il me parle avec tendresse, avec tact… Je n’avais plus l’habitude qu’un homme me dise que j’étais belle. J’entendais plus « bonne » ou « sexy » ces derniers temps, et ce n’est pas du tout un compliment que j’aime, puisque ce n’en est pas un à mes yeux. Certes quand je suis bourrée je trouve ça drôle d’être vue comme un objet joli à regarder ou à toucher, mais c’est clairement que la nuit, sinon pour moi ce n’était pas une façon d’aborder quelqu’un. Ce garçon avait eu le don de me mettre à l’aise tout de suite, je ne l’avais pas agressé, pas engueulé, j’allais finir par me reconnaitre ; J’étais quand même assise sur un bac en train de parler avec un gars tatoué artiste qui me dessinait sans mon accord quoi.

" Ils sont nombreux pas mais pas doués. "

Je pris le carnet qu’il me tendait en m’expliquant qu’il dessinait toute sorte de « jolies choses », et donc pas uniquement des femmes ou des humains comme je l’avais supposé dans ma question. J’observais les dessins à un à un, émerveillée. Il était vraiment doué… Il y avait vraiment beaucoup de femmes malgré tout. Que des jeunes filles, jolies, avec des airs particuliers chacune.

« C’est très joli.. Elles sont magnifiques. Et oui je suis aussi de Harvard, je suis la Vice-présidente Cabot : Olympe. Et vu ton nom et ton accent, je pense que tu es Russe non ? Moi je suis Australienne, de Sydney.

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