SKYE D. HASSELHOFF ► Grace Phipps

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Paintcake! et j'ai 16 ans. Je suis espagnole et j'ai connu le forum grâce à bazzart mais j'étais déjà inscrite il y a quelques temps.  J'ai déserté le forum parce que je déménageais à Barcelone et que j'ai eu plein de soucis pour l'installation mais maintenant ça va mieux alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Grace Phipps comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par crédits. Je fais environ 400 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Jveux des amis et en échange je distribue des cupcakes  
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

Papa n'était pas là ce soir. J'aurais bien aimé pourtant qu'il me voit jouer le chaperon rouge. Ma robe était jolie et Maman m'a dit que j'avais très bien joué. Les gens ont applaudi mais pas lui puisqu'il n'était pas là. J'ai suivi son conseil et même si j'étais triste, j'ai continué à sourire quand ils ont rallumé les lumières et que les spectateurs sont venus me féliciter. Parce qu'il m'a dit que quand les gens viennent te voir après un spectacle, c'est qu'ils sont contents d'être venus et que si toi tu es triste, ça risque de les faire changer d'humeur. Je me demande pourquoi il n'est pas venu...
Papa est venu. Il m'a offert un énorme bouquet de roses au final et ses yeux brillaient quand j'ai salué le public. Je lui en voulais parce qu'il n'était venu voir aucune de mes pièces jusqu'à maintenant mais Maman m'a expliqué qu'il était très occupé et que ça le rendait triste à lui aussi de ne pas pouvoir me voir sur scène. Après tout, c'est lui qui m'a inscrite au club de théâtre. C'est grâce à lui que j'ai pu faire tout ça. Et si il ne peut pas venir, ça devrait encore plus m'encourager à m'améliorer pour que quand, comme ce soir, il réussit à se libérer, il soit heureux d'avoir fait cet effort.
- Je t'ai vu à la télé..
- Heu.. Oui c'est possible.
- C'est toi qui m'a donné envie de goûter le cocacola. Je devrais te remercier d'ailleurs. Je m'appelle Bastian.
A cet instant je ne me doutais pas qu'en serrant la main de ce garçon de dix ans, ma vie changerait complètement. Je ne me doutais pas qu'il deviendrait mon ami, mon confident, mon frère, mon amour secret et qu'il finirait par me briser le coeur. Si j'avais su à l'époque, je lui aurais jeté du sable dans les yeux...
- Tu me fais confiance ?
Je hochai la tête, trop excitée pour réussir à formuler une réponse claire. Je désobéissais pour la première fois. Je dépassais le couvre-feu, je découchais alors que j'étais sensée dormir chez mon cousin Read, je goutais à l'alcool et pour couronner le tout, j'étais dans les bras de Bastian, le mauvais garçon par excellence. Mes parents ne disaient rien quand je restais jouer avec lui jusqu'à tard quand j'étais gamine mais on avait finit par grandir et ils voyaient bien qu'il n'avait pas une bonne influence sur moi. Ils n'aimaient pas trop ça mais en même temps, à part le quartier difficile d'où venait mon ami, ils ne pouvaient rien lui reprocher: il était poli, avait de bonnes notes à l'école et ne se batait pas avec les autres garçons. Alors ils se contentaient de me conseiller d'être prudente. Ce que j'aimais quand j'étais avec lui, c'était ce sentiment de liberté. Tout était possible quand il était avec moi.
- T'es en train de me dire qu'il vient voir chacune de tes pièces, qu'il ne te laisse jamais rentrer seule, qu'il a cassé la gueule de ton ex et qu'il te suit à Harvard mais que c'est juste ton ami ? Hahaha.
Touché. C'est vrai que notre relation était ambigüe mais on se connaissait depuis tellement longtemps que de changer ne serait-ce qu'un détail rendrait les choses étranges. Il s'inquiétait pour moi, il se faisait inviter régulièrement à dîner par mes parents, il m'offrait toujours des fleurs après mes pièces mais  à part nous deux, personne ne comprenait ce que cela signifiait.
- Qu'est-ce que tu viens de dire ?
J'étais tellement choquée que j'avais eu du mal à prononcer cette phrase.
- Je t'aime. Je ne veux pas te voir au bras de cet abrutit. Je ne veux te voir au bras de personne en fait. Sauf peut être le miens. J'en ai marre de faire comme si de rien était. J'en ai marre de sortir avec ces barbies identiques les unes aux autres. Elles ne comprennent rien. Elles hochent la tête en souriant même quand je dis des conneries. Je ne veux plus de ça. Je veux t'entendre m'engueuler quand je pars dans mes délires. Je ne veux plus de décolletés, je veux juste voir tes fossettes quand tu souris, même si c'est le matin, que tu viens de te réveiller et que ton maquillage te dégouline sur le visage. Tu comprends ça ?
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Je voulais faire une pause pour voir si il tenait à moi comme il le disait. On commençait à s'éloigner... Résultat, son goût pour les barbies est revenu. Bon, je peux rentrer maintenant, Read, ou tu vas me laisser sur le pas de la porte avec mes valises ?
J'avais envie de vomir, j'avais envie de crier, j'avais envie de me jeter sous un train. Voir son visage désolé quand je l'avais surpris m'avait donné des envies de meurtre. Il s'attendait à quoi sérieusement ? Que je lui file des capotes et lui donne rendez-vous le soir suivant ? J'arrivais pas à y croire...