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til the end now
Je me trouvais dans les gradins au Harvard Stadium. En fait je venais surtout prendre l'air pendant ma pause qui durait deux heures et rien de mieux que les gradins à cette heure-ci pour être sûre d'être seule. Du moins, c'est ce que je pensais. Le terrain n'était pas vide, il y avait pleins de beaux étudiants qui s'entraînaient. J'avais de quoi me rincer l'oeil au moins, c'est déjà ça de gagner. J'observais chaque tête pour voir s'il n'y en avait pas une qui me disait quelques chose, sans succès jusqu'à ce que je m'approcha un peu plus du terrain, tout en restant tout de même dans les gradins. Je reconnus Ricardo Rafael, un mec avec qui je n'avais jamais réussi à aller plus loin car je bloquais. Ce n'était pas de sa faute mais plutôt de la mienne. Pour une fois que je m'accuse, il faut savoir en profiter. J'eus alors une petite idée en tête mais je la mettrais à exécution plus tard. En attendant la fin de leur entraînement, je me mis à lire mon programme de l'année. C'était toujours ça de prit. Pas très passionnant cela dit sur le moment mais heureusement, leur entraînement s'acheva très rapidement. Ils s'en allèrent dans les vestiaires et j'observa toute les personnes qui entraient et sortaient. Sans voir une seule fois Ricardo. Je pris alors le tout en main. J'entra dans les vestiaires comme si j'étais en colère alors que je ne l'étais pas du tout. Des mecs se mirent à rire, à siffler, moi qui croyait que ce genre d'idioties n'arrivaient que dans les films, je fus surprise et bizarrement, je me mis réellement en colère, Sortez tous, il faut que je parle à Monsieur Rafael, je ne tiens pas à lui annoncer une mauvaise nouvelle devant sa superbe équipe d'idiots ! Je n'insultais pas Ricardo d'idiot mais son équipe qui s'était mise à me siffler comme s'ils n'avaient jamais vu de femme de leur vie, pauvre mec ! Quand ils furent tous dehors, je bloqua la porte d'entrée avant de m'approcher de lui, La mauvaise nouvelle c'est que tu vas louper le prochain cours car cette fois-ci, je ne m'en irai pas ! Je posa ma main sur sa nuque avant d'approcher son visage du mien et de l'embrasser. Je ne voulais pas y aller par 4 chemins, je préférer aller droit au but.
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