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En cet instant, nous étions beaux à l’intérieur, mais
lamentables à l’extérieur. Au fond de nous, très
profondément, c’était une nouvelle naissance. »
Sept heure du matin à Cambridge Common.
J'ouvrais difficilement les yeux, ce qui venait de me réveiller ? Mon estomac qui gargouiller sans arrêt. Première prise de conscience : je n'étais pas dans mon lit. Deuxième prise de conscience : j'étais dehors, allongé dans l'herbe fraiche d'un parc public. Je me redressais doucement, qu'est-ce que je pouvais avoir mal au crâne bordel. « C'est quoi ce bordel ? Qu'est-ce que je fou ici moi ? » J'avais la pâteuse et j'avais vraiment du mal à aligner deux mots sans bafouiller. J'étais à présent assis dans l'herbe, les sourcil froncé à cause du soleil qui me tapais dans la tronche. Il fallait vraiment que l'on m'explique ce que je foutais ici. Heureusement pour moi le parc était encore vide, normal il était encore tôt. J'essayais tant bien que mal à me mettre debout sur mes deux jambes, en m'aidant d'un arbre qui était à ma porté. Je tournais en rond sur moi même, j'étais soudain en train de constater les dégâts autour de moi. Il y avait pleins de papier-toilette dans les arbres du parc, quelques soutient-gorge au sol, des bouteilles d'alcools et même une boite de préservatif. « Oh putain... » Je n'en revenais pas, tellement que j'étais sur le cul je portais ma main droite à ma bouche. J'étais la cause de tout ce bordel ? Je n'en savais rien, je n'avais aucun souvenir de ma soirée... mais apparemment elle semblait mouvementé.-----------------------------
*FLASHBACK*
On étaient tous bien alcoolisé, tout le monde rigolait, tout le monde avait une bouteille à la main. C'était « ma » soirée de bienvenu à Harvard, je devais faire mes preuves en quelque sorte. Nous nous étions tous retrouvé à fêter ça à Lord Hobo, un bar populaire d'Inman Square. Comme c'était ma soirée, il fallait que s'assure et pour sûr la carte gold de mon cher papa avait chauffé. Nous étions pas loin de trente étudiants d'Harvard, la plupart faisant partie de Mather house, c'était la notoriété d'on j'étais le plus proche, ils m'avaient tout de suite adoptés et je devais leur faire honneur en organisant une soirée digne de ce nom. Les verres s'enchainaient, plus il faisait chaud et plus les filles se déshabillaient... Je ne comptais même plus le nombre de pelles que j'ai roulais dans ce bar au court de la soirée. Nous sommes tous sorti de Lord Hobo deux heures plus tard.
*FIN DU FLASHBACK*-----------------------------
C'est alors que je m'aperçu que je n'avais plus mon pantalon et que tout l'arrière de mon caleçon était déchiré... comme ci quelqu'un avait essayé de me le retirer. J’arquais un sourcil aussitôt. C'était bien la première fois que je ne me souvenais pas d'une de mes soirées, je commençais sérieusement à flipper. J'entendis une sonnerie de portable... c'était ma sonnerie de portable. Ouf, j'étais sauvé, mais il fallait d'abord le retrouver. Je fis des vas et viens autour d'un arbre, la sonnerie était de plus en plus proche de moi, c'est alors que je retrouvais mon cellulaire complètement dead au sol. Je me penchais pour l'attraper, c'est alors que je vis un appel manqué : papa. Je fis les gros yeux, il me fallait des explications et vite, ce n'était certainement pas mon père qui allait me les donner. J'eus quand même comme idée de regarder mes anciens messages. La liste était longue, j'avais du mal à comprendre certains messages, dont un reçu à trois heure du matin : « Ouech ma poulzz, Lord Hobo ne veux plus nous revoir et ils on appelé la SPA ! » Quoi ? La SPA ? Je ne comprenais plus rien. C'est alors que je marcha sur quelque chose... et cette chose me fis sursauter par son bruit, c'était un jouet de chien en forme de carotte. Je n'y fis pas vraiment attention, c'était surement un clébard qu'il l'avait perdu ici il y a quelque jour au court d'une promenade familiale. Mais mon périple était bien loin de se terminé, j'entendis plusieurs aboiement... mais genre des aboiements de gros molosses affamés. Je cherchais aussitôt d'où venait ce bruit. C'est là qu'arrivait droit sur moi trois gros chiens.-----------------------------
*FLASHBACK*
Mes potes chantaient des chansons pas très catholique pendant que moi je roulais un pétard en marchant. Nous étions plus qu'une dizaine d'étudiant, les autres étaient rentré chez eux. On marchait dans les rues sombres de Boston après avoir quitté Lord Hobo. Personne n'arrivait à dire quelque chose de crédible. Tout le quartier était réveillé, c'était évident avec tout le bordel que l'on pouvait faire. C'est alors qu'une de mes amie d'Harvard : Skye Hepburn, eut la brillante idée d'entrée par effraction dans le centre de refuge pour animaux : Animal's house. Elle voulait absolument rapporter un gros chien pour la défendre. Je ne pouvais pas la laisser y aller seul et d'ailleurs personne ne pouvait. C'est alors que nous entrons dans le refuse sans grande difficulté, ce qui était plus dur c'était d'escalader la grille et ne pas faire hurler les chiens. On a foutu un sacré bordel la-bas mais qu'est-ce qu'on a rigolé, Skye avait d'ailleurs mitraillé cette soirée de photos souvenirs. C'est comme ça que nous nous sommes retrouvait non pas avec un gros chien... mais trois gros molosses de plus de quarante kilos chacun. C'était le genre de chien très collant. Au passage nous avions embarqué quelques jouets et celui qui m'avais le plus séduit c'était ce monsieur carotte en plastique mou.
*FIN DU FLASHBACK*-----------------------------
Je me mis alors à courir en direction d'une table de camping, je grimpais dessus sans effort, je n'avais pas vraiment envie qu'ils me mangent un bout de gras. Ma tête était lourde, j'avais froid dans cette tenue et en plus j'étais maintenant surveillé par trois gros chiens baveux. Qu'est-ce que j'avais fais au bon Dieu pour mériter ça ?! Je soupirais. C'est la que je reconnu les lieux, j'étais dans le parc Cambridge Common, près d'Harvard. Je voyais déjà les gros titres dans les journaux : « Cambridge Common, la scène d'une fête endiablé et le nouveau refuge de nos amis les bêtes ! Scandale : Un jeune adolescent, retrouvé mort de froid sur une table de camping à moitié à poil. » Je voyais déjà la réaction de mon père, j'étais foutu, complètement. Je voyais un des chiens se lécher les babines en regardant mes parties génitales, non mais je rêve... Il ne va tout de même pas me les gober ? Je fis les gros yeux. « Tout doux la bête, tout doux. » J'étais en plein cauchemars et je donnerais tout pour ne pas avoir bu la veille au soir. Ce parc ressemblait à tout sauf à un parc de Boston. C'est alors que j'entendis un sifflement, comme ci quelque avait appelé ses trois molosses. J'étais donc sauvé ? Certainement. Je pris donc mes jambes à mon cou après avoir récupérer mon pantalon au sol, direction le campus.
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